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Le maire de Compiègne Philippe Marini interdit un rassemblement anti-chasse à courre

Le maire de Compiègne, Philippe Marini, a décidé d’interdire le rassemblement anti-chasse à courre, avant même que celui-ci soit déclaré. C’est un exemple significatif du déni de démocratie d’une Droite décomplexée et le prolongement d’une répression déjà dénoncée dans une tribune (que nous avons signée).

On comprend pourquoi, dans leur bande dessinée intitulée La Présidente, qui raconte la victoire hypothétique de Marine aux présidentielles de 2017, François Durpaire et Farid Boudjellal aient fait en sorte de placer Philippe Marini comme secrétaire d’État aux Finances du nouveau gouvernement.

Le CV du maire est également édifiant. Comme études : sciences-Po, l’ENA, licence de droit à Assas…

Puis un parcours institutionnel de haut vol : professeur à Sciences-Po et à l’IUT de Compiègne, directeur adjoint (1979-1982) puis directeur des services financiers du Commissariat à l’énergie atomique (1982-1989), membre du directoire de la banque Arjil de 1989 à 1994, avocat à la cour de Paris, inspecteur des finances, membre de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts de 2002 à 2008, rapporteur général de la Commission des Finances du Sénat, président de la commission des finances, sénateur de l’Oise,  président de la communauté d’agglomération de Compiègne, Secrétaire général de la Section française de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, membre du Comité national de l’Euro, membre du Conseil national des assurances, membre du Conseil national du crédit, chargé d’une mission temporaire auprès du Premier ministre, président du Syndicat mixte de la Vallée de l’Oise, président de l’association Seine Nord Europe, membre du Conseil d’Administration de l’université de technologie de Compiègne, président de l’Association des lauréats du concours général de 2011 à 2018…

Celui qui est également président du groupe France-Arabie saoudite-Pays du Golfe au Sénat avait également demandé à la fin des années 2000, sans succès, que soient déductibles des impôts les pertes boursières issues de la crise financière de fin 2008.

Finalement cela résume tout et on aurait pu commencer par là pour cerner le personnage.

Et rappelons – l’anecdote a son importance – que François Ruffin n’a pas signé la tribune mentionnée plus haut et qu’il ne s’oppose pas à la chasse à courre, ni à la chasse en général. Cela reflète bien son manque de fond culturel réellement de gauche.