Onze personnes ont été arrêtées pour des destructions de résidences secondaires, l’une des principales problématiques corses. Non content d’en transférer dix à Paris, les policiers les ont exhibé tel un trophée pour une photo souvenir. Ce mépris de tout respect démocratique de la personne en dit long sur la posture anti-corse bien connue de l’ensemble de l’appareil d’État.
L’affaire a été révélée au moyen d’une vidéo où l’on voit le tarmac de l’aéroport Bastia-Puretta, à la suite d’interpellations particulièrement brutales et spectaculaires, dans un esprit d’intimidation. Il s’agit de faire passer comme une chose acquise la transformation de la Corse en une zone résidentielle au service des Français les plus riches.
Vidéo du transfert des 10 jeunes corses à #Paris : Les policiers de la #SDAT, cagoulés, prennent la pose devant leur « trophée »…#BastaARipressione #Libertà pic.twitter.com/VAWDaXy5Up
— Aiutu Paisanu (@aiutupaisanu) December 12, 2019
Voici la lettre au Procureure de la République de Jean-Félix Acquaviva. Ce député est secrétaire national du parti Femu a Corsica, membre avec Corsica libera et le Partitu di a Nazione Corsa de l’importante coalition Pè a Corsica, qui regroupe les principaux courants autonomistes ou indépendantistes corses.
Notre courrier à la procureure de la république de Bastia suite à la diffusion de la vidéo concernant les photos prises par les policiers de la #SDAT sur le tarmac de l’Aéroport Bastia-Puretta afin de réaliser toute la lumière sur cette affaire @CCastaner pic.twitter.com/OfL7J6h5L6
— Jean-Félix Acquaviva (@JF_Acquaviva) December 12, 2019