Alors que le conflit entre la Turquie et la Grèce est de plus en plus explosif, le premier ministre grec à annoncé que l’heure est venue pour son pays de renforcer ses forces armées et la France est là pour vendre du matériel de guerre.
Samedi 12 septembre 2020, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est montré très menaçant à l’égard du président français en affirmant : « Macron, vous n’avez pas fini d’avoir des ennuis avec moi ».
En face, la France répond à l’escalade par l’escalade et ce même jour a été annoncé un plan d’achat de matériel militaire français par la Grèce. Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a expliqué :
« Notre force aérienne va acquérir immédiatement un escadron de 18 avions de chasse Rafale afin de remplacer les anciens Mirage 2000. Ce sont des avions excellents qui, avec nos F-16 modernisés, renforceront notre capacité de dissuasion. »
En plus de cela, l’achat de quatre navires de guerre a été évoqué et il s’agirait probablement de Frégates de défense et d’intervention du groupe français Naval Group.
La ministre française des Armées a immédiatement réagit à cette « bonne nouvelle » militaire (selon sont point de vue guerrier) :
« Cette annonce constitue un succès pour l’industrie aéronautique française, en particulier Dassault Aviation ainsi que les autres acteurs industriels français, et notamment les nombreuses PME concernées par la construction du Rafale. Ce choix en faveur d’un avion de combat Dassault Aviation, au plus haut niveau de la technologie mondiale, vient renforcer le lien entre les forces armées grecques et françaises, et permettra d’intensifier leur coopération opérationnelle et stratégique. »
Les Rafale achetés par la Grèce visent ouvertement à prendre le dessus sur la Turquie, dans une surenchère militariste. Les avions concernés seraient configurés pour emporter des missiles air-air longue portée METEOR capables d’engager une cible à environ 100 kilomètres. Cela leur donnerait un avantage important par rapports aux chasseurs turcs qui ne disposent pas de telles possibilité pour l’instant.
Cela s’inscrit dans tout un plan de l’armée grec visant à recruter 15 000 soldats supplémentaires et renforcer son financement. Des nouveaux hélicoptères de la marine sont prévus, ainsi que des armes anti-chars, des torpilles et des missiles. Il s’agit selon le gouvernement grec de former « un bouclier national», autrement de se préparer à la guerre.
En face, l’armée turque ne compte pas lâcher l’affaire et va chercher à se renforcer, dans une course folle menant à une guerre qui semble de plus en plus inévitable, tellement les États en faillite que sont la Grèce et la Turquie en ont besoin, poussés également par les grandes puissances avide d’une nouvelle répartition du monde.
> Lire également : La guerre entre la Turquie et la France (soutenant la Grèce) se fait chaque jour plus menaçante
On va déjà vers des accrochages et ceux-ci auront un effet de boule de neige : la guerre est déjà installée et elle étend son royaume.