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L’hallucinante interview d’Emmanuel Macron à Al Jazeera

Le média qatari Al Jazeera a interviewé Emmanuel Macron, qui s’est évertué à reculer face au fanatisme islamiste dans une interview aux questions agressives et ultra-provocatrices.

Les journalistes d’Al Jazeera se sont fait littéralement la voix des Frères musulmans, dont le Qatar et la Turquie sont les principaux représentants. L’Islam serait uni, les musulmans les premières victimes d’on ne sait trop quoi et les Juifs seraient des privilégiés… Sans parler du débat sur des faits historiques qui seraient fermé, allusion bien entendu au négationnisme ! Rien qu’avec cette remarque, Emmanuel Macron aurait dû quitter l’interview.

Voici l’extrait :

« Journaliste

Souvent quand on parle de l’islam en France, les musulmans citent l’antisémitisme. Pourquoi il y a des lois qui pénalisent l’antisémitisme ? Pourquoi il y a des lois qui ferment le débat sur certains faits historiques ?

Par exemple le révisionnisme, des trucs comme ça, qu’on ne peut pas, qui sont protégés par la loi française.

Le Président de la République

Oui, je vous confirme.

Journaliste

Est-ce qu’il n’y a pas une possibilité d’avoir des lois pour protéger leurs symboles sacrés ? »

Emmanuel Macron a évidemment modifié toute la perspective laïque, disant qu’il s’agit d’une manière de faire cohabiter croyants et non croyants, alors qu’en réalité il s’agissait de repousser la religion dans la sphère privée. Le président de la république a ainsi expliqué que « la transcendance » avait toute sa place dans la société !

Les islamistes déformeraient d’ailleurs l’Islam, le détourneraient : Emmanuel Macron a fait absolument tout son possible pour nier que les terroristes islamistes soient musulmans, voire même des religieux. Ce serait… on ne sait pas trop quoi. En même temps, il s’adresse à un média qatari, un État absolument clef, avec l’Arabie Saoudite, dans la diffusion du fanatisme religieux.

D’où la proposition d’accord : pleine reconnaissance de l’Islam, mais la fin de la violence, car le pays doit être apaisé. Emmanuel Macron se situe ici dans le prolongement des liens privilégiés de la France avec le Qatar et il est évident qu’il aimerait proposer de mettre l’Islam sauce qatarie au niveau du catholicisme et du judaïsme pour la reconnaissance institutionnelle. Cela colle tout à fait avec son programme de société libérale divisée en communautés. Le souci c’est que le frère musulman du Qatar, c’est la Turquie et que celle-ci est désormais en concurrence avec la France.

De plus, les Français sont en bonne partie anti-religieux et entendent bien dénoncer les religions ; Emmanuel Macron peut bien raconter que « la liberté d’expression en France » n’est pas fait pour atteindre les musulmans, c’est inexact : la bataille d’une large partie des Français vise à faire reculer ou disparaître les religions, et cette bataille va connaître un regain formidable et juste.

D’ailleurs, sur France Bleu Occitanie, l’archevêque de Toulouse Robert Le Gall a expliqué :

« On ne se moque pas impunément des religions. On ne peut pas se permettre de se moquer des religions, on voit les résultats que cela donne. »

Le combat contre les religions est essentiel et il est trop sérieux pour être laissé à Emmanuel Macron ou Charlie Hebdo.