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L’idéologie transgenre: une camisole chimique opposée au féminisme

Ces derniers temps, la vague transgenre déborde de son cadre militant initial pour trouver écho dans des tas d’émissions grand public en France. C’est une tentative de normalisation par en haut d’un phénomène societal potentiellement dangereux pour des enfants en route vers le monde adulte.

Depuis décembre 2020, 4 documentaires et reportages ont été diffusés sur Arte, M6, TMC et TF1, dont certains en prime time, c’est-à-dire pendant le moment familial devant la TV. C’est le cas de « Petite Fille », de Sébastien Lifshitz diffusé sur Arte en décembre 2020 acheté par Netflix pour une mise à disposition le 15 mars 2021. Ce documentaire est un monument de propagande, traitant de la dysphorie de genre uniquement du point de vue subjectif des protagonistes sans jamais expliquer le fond de ce phénomène psychologique.

Cet axe est entièrement déterminé par le principe de l’ « approche trans-affirmative ». Voici comment « Jeune Trans Youth », un collectif québécois qu’on peut qualifier de groupe de pression trans-activiste, développe cette approche :

« une perspective d’intervention qui vise à suivre et soutenir l’enfant dans son cheminement individuel d’affirmation de son genre, et à faciliter l’accès aux différentes formes de transition (médicale, sociale, légale) selon ses besoins. Les questions d’autodétermination et de reconnaissance de la personne y sont centrales, car selon cette approche, seule la personne concernée est en position de définir et d’affirmer son identité de genre »

L’identité de genre serait donc une affirmation innée. Il faut donc s’en remettre à l’enfant de 3, 6, 13 ans, l’accompagner et repousser toute forme d’approche psychologique et scientifique. On est là dans la diffusion d’une idéologie qui relève de la superstition, notamment avec la récurrence de l’assertion « né dans le mauvais corps » avec l’idée que la perception du « genre » relèverait de l’esprit, alors que le sexe relève, lui, du corps.

Le corps et l’esprit ne sont pas deux choses distinctes : affirmer le contraire quand on est médecin relève du charlatanisme. C’est pourtant ce qu’il se passe à heure de grande écoute à la TV en France et dans de nombreuses cliniques anglo-saxonnes où les « transitions » sont une réelle manne.

Ce marché est évalué actuellement à 319 millions de dollars et pourrait atteindre 1,5 milliards en 2026. Le nombre de personnes transgenre représenteraient de 0,2 à 0,3 % de la population, aux États-Unis, ce sont environ 1 million de personnes qui se disent transgenre, alors qu’en France on serait autour de 15 000.

La transsexualité, les transitions « chimiques » et physiques sont donc promues dans une bataille pour l’opinion publique ne comportant à ce jour aucun contradicteur crédible.

Pourtant, en Angleterre, le procès de la clinique Tavistock & Portman NHS, historiquement liée à la pensée de Freud et de Jung et comportant un service de « Développement de l’Identité de Genre » (GIDS) a été une actualité majeure qui a exposé au grand jour les risques que représentent ces transitions.

La plaignante, Keira Bell, a été prise en charge par cette clinique, autour de ses 16 ans. Après trois « ateliers » de 1h, on lui a prescrit des bloqueurs de puberté, et il a été décidé qu’elle subirait un traitement hormonal à 17 ans et une double mastectomie (ablation des seins) à 20 ans.

Keira connaissait alors les difficultés de beaucoup de jeunes filles à l’âge de la puberté, une période qui s’accompagne de stéréotypes sexistes très éprouvants, doublés souvent d’un harcèlement sexuel. Pourtant, jamais les psychologues de la clinique n’ont remis en question ces stéréotypes, au contraire, ils poussent les jeunes filles (ou les jeunes garçons) vers des transitions.

Or, évidemment, de tels traitements ne peuvent pas être sans dommages physiques et psychologiques.

Le processus de transition dite chimique est présenté comme l’idéal, juste avant la puberté donc à un âge de 11, 12, 13 ans. Il comporte deux étapes, les bloqueurs de puberté puis les hormones croisées à partir de 16 ans.

Le bloqueur de puberté « générique » est le Lupron (Leuprolide), un médicament conçu pour traiter les cancers de la prostate chez les hommes ou l’endométriose chez les femmes, mais jamais prescrits plus de 6 mois pour éviter les complications. Ils sont aussi parfois utilisés lorsque des enfants présentent des signes de puberté précoce (9 ans pour les garçons, 8 ans pour les filles) afin de prévenir l’apparition des poils, la mue de la voix etc. Ou encore pour procéder à la castration chimique des délinquants sexuels.

Ce médicament à injecter tous les mois, agit sur le corps au niveau de l’hypothalamus dans son interaction avec l’hypophyse, où il empêche la libération d’hormones qui agissent sur les glandes sexuelles et directement sur la production de testostérones chez les hommes et d’œstrogènes et de la progestérone chez les femmes.

Initialement ces hormones entraînent le développement physiologique pour arriver à un corps adulte, pouvant procréer, etc. Le Lupron bloque cette production d’hormones donc bloque la croissance.

Dans l’utilisation de ce médicament pour interrompre la croissance naturelle, les médecins activistes, raisonnent de manière isolée, comme si la croissance pouvait être interrompue seulement au niveau des organes génitaux et sexuels secondaires (poitrine…). Cela bloque en effet toute la maturation nécessaire physique, y compris celle du cerveau donc de l’intellect et des os.

Le tribunal a conclu dans le sens de la plainte, avec l’idée que le consentement n’est pas possible avant 16 ans. D’autant plus qu’il est très difficile de parler de consentement alors que les effets secondaires sont abordés de manière tronquée et superficielle.

Les bloqueurs de puberté sont présentés comme des traitements totalement réversibles, qui ne font que stopper le cours du développement. C’est évidemment un mensonge car il n’y a rien de plus anti-naturel que d’empêcher le développement d’un organisme, ce blocage entraîne des effets secondaires qui sont en fait la manifestation d’un organisme entrain d’être mutilé.

Les enfants subissant ce traitement vont avoir de plus grandes chances de développer une ostéoporose mais aussi des dépressions sévères accompagnées d’éventuelles tentatives de suicides. Loin de régler le mal-être de ces enfants, il peut être accentué par le fait que durant toute la puberté, ils restent des enfants physiquement et psychologiquement tandis que leurs camarades évoluent.

Le service de « Développement de l’Identité de Genre » (GIDS) de la clinique NHS reconnaît lui-même que l’impact des bloqueurs de puberté n’est pas entièrement connu. Tous ces enfants déclarés transgenres sont donc à l’heure actuelle des cobayes de l’industrie pharmaceutique.

La deuxième étape consiste en un traitement hormonal dit « croisé », les femmes qui prétendent à un corps d’homme vont devoir s’injecter de la testostérone et les hommes des œstrogènes, pour un corps de femme.

Plusieurs études ayant suivi des personnes en transition pendant des années ont souligné l’augmentation des maladies cardiovasculaires, notamment chez les femmes sous testostérone avec le risque d’apparition de caillots sanguins multiplié par deux avec presque 10 fois plus de probabilité de faire un AVC.

Normalement, les médicaments sont fait pour soigner des malades : là, on rend malade des personnes saines avec des médicaments. De plus, on les administre quasiment automatiquement a des jeunes à partir de 11 ans, en partant du principe absurde qu’ils peuvent émettre une pensée autonome et rationnelle.

Maintenant âgée de 23 ans, Keira Bell qui a donc gagné son procès contre cette monstrueuse clinique Tavistock & Portman NHS peut déclarer très justement :

 Je n’avais pas besoin de traitements ou de chirurgie, j’avais juste besoin de savoir que j’étais bien comme j’étais

L’activisme trans est une des pires capitulations face à une question qui devrait être réglée par le féminisme et non par des mutilations chimiques et chirurgicales.