Les violences de la part des activistes queer deviennent une habitude à l’occasion du 8 mars… En 2020, des féministes avaient déjà été agressées par l’ultra-gauche anarchiste. Cette année encore, des violences ont eu lieu sous la bannière « antifasciste » en montrant un visage particulièrement réactionnaire et puérile.
Ce dimanche 7 mars avait lieu un rassemblement féministe sur la place de la République à Paris où le Collectif Abolition Porno Prostitution (CAPP), le collectif L’amazone et sa fondatrice Marguerite Stern étaient présentes pour revendiquer l’abolition du système pornographique et prostitutionnel.
On pouvait lire sur leurs pancartes « Nous voulons des moyens pour que les femmes puissent sortir de la prostitution », « la porno-prostitution est raciste, sexiste, capitaliste », « Jacquie & Michel mis en examen pour viol, proxénétisme et traite d’être humains aggravé » ou encore « vive le sexe féminin ». Un collage disait également : « mineure prostituée : adultes responsables, clients et proxos criminels ». La base du féminisme en somme.
Si quelques manifestantes post-modernes avaient déjà arraché une pancarte dès le début, c’est au bout d’une heure qu’un groupe d’ « antifas » de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue (AFAPB) est arrivé pour défendre la prostitution à l’aide d’œufs lancés sur les survivantes du CAPP.
Ces militants et militantes de l’AFAPB devaient avoir 20 ans de moyenne d’âge, sans doute recrutés sur Instagram, c’est ce qui explique en partie la platitude de leur argumentaire publié sur Twitter pour rendre compte de leur action anti-féministe.
Ce groupe militant arrive à agglomérer de manière incroyable des queer, des trans « putes », des « décoloniaux » et des antisémites. En effet, les vidéos postées par les manifestantes féministes montrent un jeune portant un sweat floqué du « A » anarchiste, sans doute s’identifiant comme « non-binaire » faisant une quenelle avant de faire semblant de jeter une bouteille.
De tels énergumènes détruisent l’antifascisme et le féminisme de l’intérieur, un tel spectacle est consternant, mais malheureusement pas étonnant lorsque l’on connaît la lente déchéance politique de la gauche, complètement asphyxiée par le post-modernisme.
On est bien loin des préoccupations des femmes, qui se retrouvent davantage dans la lutte contre la marchandisation de leur corps, de celui de leur fille. Encore faut-il côtoyer des femmes du peuple et leur poser la question pour le savoir.
La seule raison pour laquelle ce courant post-moderne peut agir de la sorte, c’est qu’en cette période de recul général de la vie démocratique, la masse des femmes ne s’intéresse pas à ce qu’il se passe à Paris le 7 mars lors d’une manifestation.
Mais quand le vent tournera, quand les femmes du peuple prendront massivement en main leur destin, ce qui est sûr c’est que les post-modernes seront les premiers à sentir le sol se dérober sous leurs pieds.