L’affaire de l’affrontement CGT et ultra-gauche le 1er mai 2021 n’en finit pas.
Le document suivant exprime le point de vue de l’ultra-gauche entrée en confrontation avec la CGT le premier mai 2021 à Paris. Le document n’est pas garantie, du moins il est très hautement vraisemblable.
Dans sa démarche, il correspond à ce qui a été analysé ici : une scission entre les cégétistes et l’ultra-gauche, dans un contexte d’échec complet du tandem pourtant si uni ces dernières années.
En cela d’ailleurs, une large partie du communiqué est mensonger. Il prétend en effet relever de « l’autonomie » au sens où il serait extérieur aux institutions et a fortiori la CGT. Sauf qu’on n’a rien vu de tout cela ces dernières années. Depuis cinq ans, la CGT et l’ultra-gauche marchent main dans la main dans les protestations.
Que ces gens se tournent aujourd’hui vers l’autonomie a tout à fait un sens, vu que la CGT n’a aucun ambition de transformer la société et s’y oppose culturellement et institutionnellement. Il faut de la politique, pas du syndicalisme, très bien.
Mais prétendre depuis toujours défendre l’autonomie, c’est tout simplement faux. D’où évidemment l’incohérence sur le plan des idées. D’un côté on a par exemple la critique faite de la CGT en 1968… de l’autre on a l’affirmation que la CGT d’aujourd’hui relèverait de restes du « marxisme-léninisme » alors que le premier mai 1968, la CGT affrontait déjà les marxistes-léninistes (c’est-à-dire les maoïstes).
Rien que cet exemple historique montre que le positionnement adopté est nouveau et mal digéré.