La France craque, au milieu de l’été.
Anarchistes, nationalistes, gilets jaunes, populistes en tout genre : c’était le pire de la société française qui était à nouveau réuni ce samedi 31 juillet 2021 pour protester contre les mesures sanitaires. Encore plus nombreux que la semaine précédente, ils étaient cette fois plus de 200 000 dans 184 villes françaises. Ce qui, au plein milieu de l’été, est tout à fait remarquable, et surtout terrifiant.
Pour les principaux rassemblements, ils étaient 13 000 à Toulon, 8500 à Montpellier, 6500 à Nice, 5500 à Bordeaux, 4000 à Nantes, 3400 à Pau, 3200 à Strasbourg, 3000 à Metz, 3000 à Avignon ou encore 15 000 à Paris.
Tout ces gens assument le nihilisme, ils assument de rejeter la société, le collectivisme, au nom de leur petite individualité, au nom de qu’ils appellent la « liberté ». C’est, au sens strict, de la graine de facho, c’est-à-dire des gens farouchement anti-communistes, anti-socialistes.
Le summum de l’ignominie anti-sociale a probablement été atteint lors de la manifestation montpelliéraine, où le cortège s’en ai pris physiquement à un stand de dépistage, en osant crier « collabo ». C’est pour le moins glaçant, surtout quand on sait que dans cette région Occitanie, le nombre de nouvelles hospitalisations a été multiplié par dix en un mois…
Le variant Delta se diffuse à vitesse grand V en raison de sa très grande virulence… mais aussi car il est aidé par ces milliers de gens ayant décider de refuser les mesures sanitaires. La France craque, et ce sont les esprits les plus faibles qui cèdent en premier.
Et quand on dit les plus faibles, il faut comprendre : les plus petits-bourgeois, les plus complaisants avec leur ego, avec leur mesquinerie, avec leur attitude anti-sociale, anti-culturelle, anti-intellectuelle.
Et quand on voit que même à la CGT il y a des soignants capables de s’exprimer contre l’obligation vaccinale, comme ceux de l’hôpital de Bastia parlant de « choix individuel » devant primer… Il y a de quoi être vraiment inquiet. Et même plus qu’inquiet. C’est un désastre.
Et l’une des racines de ce désastre, il faut le souligner, ce sont les gilets jaunes. Les gens de gauche qui ont soutenu ces gilets jaunes tout proches des chemises noires ont agi de manière criminelle. Ils ont encouragé le populisme, les positions plébéiennes, la négation de l’importance de la conscience, de la culture.
Si les gilets jaunes avaient été politiquement et culturellement écrasés, par le blocus total de la Gauche, on ne serait pas dans cette situation calamiteuse!