Catégories
Politique

140 00 personnes contre le pass sanitaire samedi 4 septembre 2021

Nationalistes, ultra-gauche et délirants, de moins en moins nombreux… pour l’instant ?

Nationalistes, ultra-gauche et délirants, de moins en moins nombreux… pour l’instant ?

Faut-il s’en réjouir, ou craindre le calme avant la tempête ? Les anti-pass sanitaire étaient en tous cas moins nombreux que les semaines précédentes ce samedi 4 septembre 2021. Le ministère de l’Intérieur parle de 140 000 personnes, contre 160 000 la semaine dernière.

Ils étaient 7000 à Montpellier, 3700 à Lyon (en deux cortèges) 2900 à Nice, 2700 à Lille, 2400 à Nantes, 700 à Saint-Nazaire, 1500 à Rennes, 2900 à Bordeaux, 1500 à Besançon et 2200 à Strasbourg. A Paris, les autorités ont annoncé 18 500 manifestants, répartis dans pas moins de 5 cortèges différents…

L’ultra-gauche semble avoir mis la main sur bon nombre de rassemblements dans les différentes villes (plus de 200 en tout), alors qu’une partie des manifestations se font par contre toujours sous l’égide des nationalistes, notamment autour de Florian Philipot à Paris. Les cortèges charrient en tous cas systématiquement leur lots de délirants, pour qui le prétexte est idéal pour rejeter l’État, la police, les règles sociales, la société elle-même et toute forme de raison.

C’est glaçant, mais au moins on peut se dire que ça n’a pas prise sur la société française. A moins que ce soit l’inverse… et qu’une partie du pays fasse littéralement sécession et déraille ouvertement !

On se dira cependant qu’il est toutefois difficile de s’intéresser à ces énergumènes et leur charabia paranoïaque. Comme par exemple ce responsable du syndicat SUD à la Poste qui s’imagine que le pass sanitaire est un complot pour se débarrasser des salariés :

«Le pass sanitaire, c’est le pass licenciement. C’est une facilité plus grande de suspendre le contrat de travail et, au final, de licencier».

Ce qu’il dit là est on ne peut plus typique. Ces gens sont totalement hors-sol, et leur paranoïa anti-État leur fait d’ailleurs passer à côté des véritables enjeux. Car il fallait par exemple plutôt lire le Figaro ce vendredi, qui titrait, martial : « Pourquoi les Français vont devoir travailler d’avantage ».

En effet, telle est l’actualité sociale du moment. Le capitalisme n’a aucune envie de licencier les gens sans raison en ce moment, ni d’ailleurs jamais. Il a ses règles, ou plutôt sa règle : le profit. Et justement il est considéré qu’il va falloir mettre les ouvriers au pas et les faire travailler plus, restructuration oblige. C’est la crise, cela va être de plus en plus la crise, voilà le sujet, le vrai sujet.