Le but est la banqueroute de la Russie.
L’OTAN a adopté le 16 décembre 2021 une ligne dure vis-à-vis de la Russie, dans le prolongement de son élargissement suivant l’effondrement du bloc dépendant de la superpuissance soviétique. Si l’Ukraine et la Géorgie rejoignent l’OTAN, et si l’on prend compte que la Suède et surtout la Finlande est déjà liée à l’OTAN (elle vient d’acheter des avions de guerre américains F-35), alors on peut dire que la Russie ne pourra que s’effondrer face à la pression. C’est l’objectif très clair de la superpuissance américaine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky était d’ailleurs à la réunion de l’OTAN, dont le dirigeant Jens Stoltenberg a expliqué que l’Ukraine rejoindrait bien l’OTAN lorsqu’elle serait au niveau, que la Russie n’a rien à dire.
La déclaration de l’OTAN est donc sans ambiguïtés : la Russie doit capituler.
Déclaration du Conseil de l’Atlantique nord concernant la situation en Ukraine et alentour
Nous sommes gravement préoccupés par le renforcement substantiel, en l’absence de provocation et sans justification, du dispositif militaire russe aux frontières de l’Ukraine au cours des tout derniers mois, et nous rejetons les allégations mensongères de la Russie selon lesquelles l’Ukraine et l’OTAN se livreraient à des provocations.
Nous appelons la Russie à amorcer immédiatement une désescalade, à rechercher des solutions diplomatiques et à respecter ses engagements internationaux pour ce qui est de la transparence des activités militaires.
Nous étudions de près les incidences de la situation actuelle sur la sécurité de l’Alliance. Nous répondrons toujours avec détermination à toute détérioration de notre environnement de sécurité, notamment en renforçant notre posture de défense collective comme il convient.
L’OTAN prendra toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et la défense de tous les pays de l’Alliance.
Toute nouvelle agression contre l’Ukraine aurait des conséquences massives, et le prix à payer serait élevé. L’OTAN continuera de travailler en coordination étroite avec les parties concernées et avec d’autres organisations internationales, dont l’UE.
Nous réitérons notre soutien à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues, et nous appelons la Russie à retirer ses forces du territoire ukrainien, conformément à ses obligations et engagements internationaux.
Nous sommes attachés au droit de tous les pays de décider de leur avenir et de leur politique étrangère sans ingérence extérieure. La relation entre l’OTAN et l’Ukraine ne regarde que l’Ukraine et les 30 pays de l’Alliance. Nous rejetons fermement toute tentative visant à remettre en cause l’indivisibilité de la sécurité des Alliés.
Nous sommes prêts à avoir un dialogue substantiel avec la Russie. Nous lui demandons à nouveau, comme nous le faisons depuis longtemps, la tenue d’une réunion du Conseil OTAN-Russie, et ce dans un avenir proche. Nous sommes au fait des propositions que la Russie a présentées récemment au sujet de la sécurité européenne.
Il est clair que tout dialogue avec la Russie doit reposer sur la réciprocité, aborder les préoccupations de l’OTAN concernant les actions de ce pays, être fondé sur les principes fondamentaux et les documents qui forment le socle de la sécurité européenne, et se dérouler en consultation avec les partenaires européens de l’OTAN.
Nous sommes prêts, si la Russie œuvre concrètement à la réduction des tensions, à travailler au renforcement des mesures de confiance. L’OSCE est aussi une enceinte pertinente dans ce contexte.
L’OTAN est une alliance défensive et elle continuera d’œuvrer en faveur de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans l’ensemble de la zone euro-atlantique. Nous faisons front ensemble pour défendre et protéger tous les Alliés.
Et, le même jour, le parlement européen a prévu des mesures anti-Russie allant encore plus loin que celles exigées par la superpuissance américaine, agissant en fait à son service, s’alignant sur ses intérêts. La Russie doit s’effacer devant l’OTAN et son régime s’effondrer : c’est la but de l’OTAN, la nation ukrainienne étant pris en otage pour ce combat, son existence même étant en jeu dans cet affrontement entre la superpuissance américaine et l’expansionnisme russe.