Une position politique.
La position de l’OCML Voie Prolétarienne concernant la crise ukrainienne.
A nouveau le bruit des bottes et des canons en Europe. Après la Syrie, l’Ukraine devient le nouveau terrain de l’affrontement des grandes puissances, les USA impérialistes de Biden, la Russie impérialiste de Poutine, l’Europe impérialiste de Macron et Scholz.
Après les grandes crises financières de 2010, la crise sanitaire depuis fin 2019, les chaos africain et proche-oriental, le retrait d’Afghanistan, c’est à nouveau sur le terrain politico-militaire que l’affrontement revient.
Chaque impérialisme défend sa zone d’influence, qu’il cherche à élargir pour contrer ses concurrents, assoir ses marchés. Là-dedans, les peuples ne sont que de la chair à canon, quoiqu’en chantent tous les discours nationalistes de part et d’autre. Les nazillons ukrainiens comme les miliciens pro-russes se moquent comme d’une guigne de la misère, de la mort, des destructions subies par les peuples, prêts à toutes les provocations pour justifier de leur prétendu « bon droit » et du fait que ce sont « les autres » les agresseurs.La Russie impérialiste de Poutine, affaiblie au plan économique mais encore puissance militaire importante, cherche à regagner ses zones d’influence et marchés du passé pour revenir dans la concurrence mondialisée, comme elle cherche à étendre son influence en Afrique. Hors de question de laisser l’OTAN verrouiller l’Ukraine, et il faut faire un exemple à l’heure où les peuples se soulèvent contre leur bourgeoisie en Biélorussie comme au Kazakhstan, ces zones dont la Russie veut conserver le contrôle plus ou moins direct.
Les USA impérialistes de Biden soufflent sur les braises pour attiser le conflit et pousser Poutine à la faute, pour au contraire renforcer leur présence dans une région qui leur échappe largement.
Quant aux impérialistes européens, ils temporisent au contraire, car ils se sont imposés en Ukraine avec les nouveaux gouvernements issus de la « révolution orange » et ensuite comme premiers partenaires économiques (la France y est le premier employeur étranger). Tout en continuant de commercer avec la Russie, en particulier avec les fameux contrats gaziers source de revenus importants pour les monopoles d’Etat russes et les oligarques. Mais au final, ils s’aligneront sur Biden.Qui croire, entre fakenews et intoxications, propagande militaire ouverte ou cachée ? En tous les cas certainement pas les diverses puissances impérialistes et leurs larbins, politiciens, hommes de main, miliciens ou propagandistes.
Le peuple ukrainien est pris entre tous les feux de la guerre impérialiste, il faut qu’il retrouve son indépendance de classe, refuse de se soumettre à l’une ou l’autre puissance pour tracer lui-même le chemin de sa libération.
Nous militants de l’OCML Voie Prolétarienne soutenons toutes les forces qui prennent ce chemin, et appelons à la construction d’une véritable force rouge, prolétarienne et internationaliste pour en finir avec les impérialismes et leurs guerres !Guerre à la guerre impérialiste !