On remarquera aisément, si on y prend attention, que la question animale a disparu de l’actualité présentée par les médias. La pandémie avait donné un premier coup terrible à la Cause animale, la guerre en Ukraine en a asséné un second, littéralement assassin. Dans une société capitaliste qui va à la guerre, il n’y a pas de place pour une remise en cause aussi grande que celle qu’exige la Cause animale, ne serait-elle même que symbolique.
De toutes manières, le capitalisme recycle tout ce qui ne dispose pas de fondements solidement établis à la fois dans le peuple et dans les principes. En ce sens la Cause animale a été mise de côté, alors qu’en même temps un commerce végétalien s’est développé, avec un arrière-plan flexitarien conforme à l’esprit libéral de la société de consommation.
Au lieu d’un grand bond en avant de la Cause animale, on a donc eu une intégration – désintégration. Il va de soi pourtant que les choses ne peuvent pas en rester là. Il est hors de question de capituler ou d’accepter un tel désastre. Il faut absolument aller de l’avant et être en mesure de faire vivre une culture nouvelle à ce niveau, à rebours de tous les comportements beaufs ou criminels qui sont une constante de la société capitaliste dans son rapport aux animaux.