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Écologie

Laisser mourir de soif et de faim un chien en été = une amende

Cette société est ignoble, sa justice une injustice.

Cette société est ignoble, sa justice une injustice.

Un chien de type malinois

C’est une décision de justice à l’image de la « justice » dans la société française : coupée du peuple, formelle, se désintéressant de pousser les choses dans le bon sens, froide, indigne, etc.

Et si une telle chose est vraie au sujet des animaux, c’est aussi à cause des gens comme L214, le Parti animaliste, Aymeric Caron et autres affabulateurs prétendant que la cause animale progresse alors que leur propre obsession, c’est leur propre plan de carrière et rien d’autre.

Car qui connaît réellement la situation sur le terrain sait que l’indifférence prédomine, alors que la barbarie continue de s’installer. Le capitalisme végétalien n’est qu’un marché de plus, qui ne change rien à l’affaire. Et l’affaire de Carrières-sous-Poissy est emblématique de ça.

Elle est ignoble. Il s’agit d’un chien dénomme Pixel, qui a trois ans. C’est un Malinois, c’est-à-dire un chien de berger qui a été récupéré par l’armée, la police et le sociétés de gardiennage. Et on sait que dans ce dernier milieu, les chiens sont un outil de travail, les actes de maltraitance sont innombrables, car les chiens sont simplement « stockés » en-dehors des heures de travail.

C’est là ce qui s’est passé. Le maître-chien « stockait » le chien dans une voiture, puis il a fini par ne plus venir. L’animal est alors mort de soif et de faim en plein été. La police avait été prévenue entre-temps, mais elle s’est dédouanée sur une association de la protection animale, et rien n’a été fait pour sauver l’animal.

Il a fallu l’odeur du cadavre en plein été pour que quelque chose soit fait. Et le procès a été pareillement indifférent et expéditif : le coupable, qui n’est même pas venu au procès, a écopé… d’une amende. Elle s’élève à 12 euros par jour durant 150 jours. Cela fait 1800 euros à payer en cinq mois.

Il a également, pour la forme encore, été condamné à une interdiction à vie de posséder un animal. Autrement dit : on met une amende au type pour le « calmer » et on le met de côté, circulez il n’y a rien à voir. Voilà comment cela se passe à la toute fin juillet au tribunal correctionnel d’Évry-Courcouronnes.

Et des exemples comme ça, il y en a d’autant plus que, la plupart du temps, l’injustice passe inaperçue. Les associations de protection animale peuvent manquer de tout, les centres de soins ne pas exister ou fermer, c’est la même totale indifférence de la part d’une société qui ne pense qu’à consommer.

Il n’y a, de fait, rien à sauver dans une telle civilisation en perdition. Il faut se confronter à elle de manière complète et élaborer un contre-projet civilisationnel, le Socialisme. La situation des animaux montre bien que sans changement total, rien n’est possible.

La question animale est d’ailleurs brûlante, c’est cela aussi qui explique l’indifférence à la question animale – et dans cette indifférence il faut placer ceux qui veulent juste avoir la conscience tranquille et se mettent à l’écart des McDonald’s, sans vouloir les supprimer. Avec les animaux, pour les animaux, on est une partie du problème ou de la solution, il n’y a rien entre les deux et ceux qui ne sont pas à la hauteur se démasquent impitoyablement de par l’ampleur des faits, de la réalité.

Les générations futures, après un inévitable bouleversement d’immense ampleur, nous regarderont comme des barbares, des criminels, des monstres.