La décadence du capitalisme à l’oeuvre.
Des « hommes enceints », voilà la dernière croisade du Planning familial, qui comme toutes les structures de la Gauche non historique, anti-historique, a rejoint le camp du turbocapitalisme. Le monde s’enfonce dans une crise généralisée, la 3e guerre mondiale s’enclenche, mais non, l’urgence du moment et la clef absolue du progrès, ce serait les LGBT. C’est là raisonner exactement comme H&M, Google, McDonald’s, Netflix, bref tout le camp de la super-modernité capitaliste où tout se consomme vite et bien par une multitude de consommateurs aux identités sans rivages.
Ce n’est là même plus de la convergence avec le turbocapitalisme, c’est le turbocapitalisme lui-même. Ce n’est pas un accompagnement de la décadence capitaliste : c’est la décadence capitaliste elle-même. Toutes les valeurs s’effondrent dans un capitalisme qui pourrit sur pied, en triomphant dialectiquement en même temps dans tous les domaines.
Le Planning familial assume d’ailleurs cette orientation de manière tranchée, comme le font la plupart des gens s’imaginant de « gauche » mais étant en réalité aligné sur le Parti Démocrate américain et son libéralisme sur le plan des moeurs. Si on est contre ce libéralisme sur le plan des moeurs, alors on est un « facho ».
Le planning familial a choisi : il récuse le camp du prolétariat, il est dans le camp du capitalisme. Qui connaît le peuple sait que pour lui il y a des hommes et des femmes et que c’est ainsi procède la Nature, dans une opposition dialectique qu’on retrouve partout. Pour les tenants de la « modernité », c’est trop binaire. Tout comme la lutte des classes est pour eux trop « binaire ». Vivement que les masses se mettent en branle pour balayer ces sous-produits du capitalisme pourrissant.