Une chanson à rebours de l’anti-romantisme caractérisant la société capitaliste.
Il faut être vrai, il faut être authentique, et dans le capitalisme les relations humaines sont déformées, aliénées, perverties. Les réseaux sociaux représentent d’ailleurs la quintessence de la manipulation, de l’écrasement de l’être humain. C’est l’ego contre l’émotion.
La chanson « Last night I dreamt that somebody loved me » des Smiths en 1987 est en ce sens un manifeste, un drapeau. Notre drapeau ! Oui, il faut toujours « être malade » comme le formule une chanson des Smiths, oui il faut refuser de « grandir » et de se comporter comme un « adulte » c’est-à-dire en conformité complète avec les intérêts du capital.
Qui met la romance de côté dans sa vie met sa propre vie de côté !
Last night I dreamt
That somebody loved me
No hope – no harm
Just another false alarm
Last night I felt
Real arms around me
No hope – no harm
Just another false alarm
So, tell me how long
Before the last one?
And tell me how long
Before the right one?
This story is old
– I KNOW
But it goes on
This story is old
– I KNOW
But it goes on
La nuit dernière j’ai rêvé
Que quelqu’un m’aimait
Pas d’espoir – pas de dommage
Juste une autre fausse alerte
La nuit dernière, j’ai ressenti
De vrais bras autour de moi
Pas d’espoir – pas de dommage
Juste une autre fausse alerte
Alors, dis-moi combien de temps
Avant le dernier ?
Et dis-moi combien de temps
Avant le bon ?
C’est une vieille histoire
– JE SAIS
Mais elle continue
C’est une vieille histoire
– JE SAIS
Mais elle continue