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Guerre

Zelensky à Londres puis Paris pour la guerre totale

Un tour de chauffe pour l’escalade.

Un tour de chauffe pour l’escalade.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé à Paris dans la soirée du mercredi 8 février 2023, après avoir passé la journée au Royaume-Uni. Le président ukrainien s’est en effet initalement déplacé en personne à Londres, pour rencontrer le roi Charles III et le premier ministre Rishi Sunak (qui l’a pris dans les bras à l’aéroport).

Il est allé d’abord au 10 Downing Street, ensuite au Parlement et au Palais de Buckingham. Comme Volodymyr Zelensky demande des avions de chasse, il a notamment eu ce petit mot : « Le roi est un pilote de l’armée de l’air. En Ukraine aujourd’hui, chaque pilote de l’armée de l’air est un roi ». Excellent story-telling.

Puis, donc, en soirée, il a été à Paris. Il a été reçu sur le tarmac de l’aéroport par le ministre français des Armées Sébastien Lecornu,ce qui bien sûr en dit long sur la nature de sa visite. Puis, il a fait une conférence de presse au Palais de l’Élysée avec le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.

Volodymyr Zelensky a demandé à Paris des armes lourdes.

« Plus tôt l’Ukraine obtient de l’armement lourd de longue portée, plus tôt nos pilotes obtiennent des avions, plus vite se terminera cette agression russe, et nous pourrions revenir à la paix en Europe. »

Les avions avaient déjà été un thème essentiel lors de sa prise de parole devant le Parlement britannique :

« Je vous demande, à vous et au monde, des mots simples mais pourtant très importants: des avions de combat pour l’Ukraine, des ailes pour la liberté. »

Le Royaume-Uni compte aller en ce sens, en tant que premier de la classe des serviteurs de la superpuissance américaine, en tant que fournisseur militaire pour l’Ukraine contre la Russie. Des militaires ukrainiens y sont déjà formés en masse, comme l’a rappelé le chef du gouvernement britannique Rishi Sunak lors de la visite de Zelensky :

« Les équipes ukrainiennes arrivées la semaine dernière [au Royaume-Uni] utiliseront les chars Challenger 2 pour défendre la souveraineté territoriale de l’Ukraine le mois prochain. »

Forcément, la Russie est obligée de réagir de manière forte. L’ambassade russe en Grande-Bretagne a immédiatement annoncé à propos de ces futurs envoi d’avions de guerre :

« Je voudrais rappeler aux responsables à Londres: dans un tel scénario, la moisson sanglante du prochain cycle d’escalade sera sur votre conscience, ainsi que les conséquences militaires et politiques pour le continent européen et le monde entier. La Russie trouvera une réponse à toute mesure hostile. »

Les choses sont donc très claires, si tant est qu’elles ne l’étaient pas auparavant. Il n’y aura aucune paix et la guerre va se finir par une terrible défaite, d’un côté ou de l’autre. Pour l’instant, c’est surtout l’Ukraine qui est défaite sur le terrain et qui craint une grande offensive russe dans les prochains jours. Alors le président ukrainien s’active pour forcer les choses et impliquer au maximum les pays européens membres de l’Otan.

En arrière plan, il y a la superpuissance américaine qui dicte la ligne de conduite et exige que soit faite la surenchère contre la Russie.

Le régime ukrainien est ici la marionette idéale, sur une ligne fanatique. Avant son départ pour Londres, Zelensky a par exemple accordé un long entretien au Figaro et au journal allemand Der Spiegel. Il y compare Vladimir Poutine à Hitler, et ce à plusieurs reprises, d’abord implicitement, puis de manière on ne peut plus explicite :

« Honnêtement, je savais par les livres que ce genre d’atrocités et de meurtres de masse existait. Mais je ne pouvais pas imaginer que cela puisse se reproduire dans le monde d’aujourd’hui. »

« Notre peuple n’oubliera jamais. Quand Hitler perdait la guerre, il continuait à bombarder Londres et d’autres villes. C’est pareil avec Poutine. Ce sont les mêmes créatures. Elles ne peuvent pas s’arrêter. »

« J’ai la conviction qu’il ne peut pas arrêter cette guerre. Si l’Ukraine tombe, il poursuivra ses attaques parce que son pouvoir est lié à l’invasion du pays. Le monde a déjà fait l’expérience de ce type d’événement pendant la Seconde Guerre mondiale. Hitler n’était pas seul. D’autres Hitler ont existé dans d’autres pays et à d’autres époques. On ne peut pas stopper ces dragons qui ont besoin de se nourrir. Tu peux leur donner un pays ou un bout de pays pour satisfaire leur appétit mais ils en réclament d’autres. Les radicaux russes demanderont à Poutine de continuer. Ce type de dragon ne peut pas être arrêté par les frontières ou par les Océans. »

Ces propos sont d’autant plus odieux que c’est lui, le président ukrainien, qui est à la tête d’un régime aux valeurs ultra-nationaliste, qui réécrit entièrement l’Histoire dans un sens anti-russe délirant, qui fait systématiquement la promotion du nazi Stepan Bandera…

Mais ce qui compte ici n’est pas la réalité. On est dans le story-telling à l’américaine, avec un discours général politique et diplomatique d’un vide absolu, pas même digne des poubelles que sont réseaux sociaux.

Il faut bien se rendre compte ici que Zelensky est capable de raconter au Figaro et à Der Spiegel que… les Russes « enterrent des gens vivants ». C’est du grand n’importe quoi, mais c’est tout à fait conforme à la guerre psychologique mise en place par la superpuissance américaine qui prépare la 3e guerre mondiale pour bloquer la superpuissance chinoise.

Zelensky est un agent américain, il leur a vendu l’Ukraine et il vient demander aux Britanniques, aux Français, aux Allemands et à tous les Européens de contribuer à la guerre américaine.

La France étant un satellite américain, elle s’aligne. Le Sénat a appelé à ce que l’Ukraine se voit livrée massivement des armes, Emmanuel Macron contribue au militarisme. Dans l’interview au Figaro et au Spiegel, Volodymyr Zelesnky le félicite d’avoir été le premier à mettre en place la livraison de chars à l’Ukraine :

« C’est lui qui a ouvert la porte aux livraisons de chars. Il a aussi soutenu la candidature de l’Ukraine à l’UE. Je crois que c’était un vrai signal. »

Le signal de la soumission à la guerre, au capitalisme nous précipitant dans la destruction. Il faut absolument se mobiliser contre la superpuissance américaine et ses sinistres desseins !

Sabotez la guerre américaine contre la Russie !

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