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Bibliothèques ukrainiennes : 19 millions d’ouvrages détruits

La guerre bandériste contre la culture.

La guerre bandériste contre la culture.

L’écrivain national russe Alexandre Pouchkine par Oreste Kiprensky, 1827 (son arrière-grand-père est africain, Abraham Hannibal, qui devint général en Russie)

Le régime ukrainien ne détruit pas que tous les monuments à Pouchkine, tous ceux aux héros soviétiques de la seconde guerre mondiale, et même la statue de Catherine II dans la ville d’Odessa qu’elle a fondée.

Il épure également les bibliothèques ukrainiennes de tout ce qui est en russe, et de tout ce qui relève selon lui du « moscovitisme ».

C’est pourquoi 11 millions de livres en russe ont été détruits, ainsi que 8 millions de livres ayant un « point de vue » russe.

On ne parle pas d’ouvrages datant de l’époque soviétique, même s’il y en a. On parle d’ouvrages qui du point de vue du régime ne convergent pas avec la narration bandériste d’une Ukraine qui n’aurait jamais eu rien à voir avec la Russie.

Dans la folie furieuse du nationalisme ukrainien, la « Moscovie » chercherait depuis des siècles à génocider les Ukrainiens. Ce serait un combat total, où les Russes auraient toujours voulu asservir et tuer tous les Ukrainiens.

Cette idéologie paranoïaque sert de base à toutes les politiques fascistes du régime ukrainien. Le principal aspect, c’est la « dérussification » commencée en 2014, à la suite du coup d’Etat en Ukraine.

En 2018, toutes les langues à part l’ukrainien ont ainsi perdu tout statut, alors qu’auparavant si au moins 10% de la population la parlait, elle se voyait obtenir une reconnaissance. Plus globalement tout ce qui est russe a été supprimé, avec même des amendes dans la vie quotidienne. Rappelons qu’autour de 30% de la population ukrainienne est russophone.

Et ce qui s’associe à cette « dérussification », c’est l’anti-Socialisme le plus virulent, le plus agressif. Tout ce qui a un rapport de près ou de loin avec le Socialisme est interdit.

Tout cela sonne de manière bien absurde quand on sait que c’est l’URSS qui a reconnu l’Ukraine et lui a permis d’avoir le développement officiel et systématique de sa langue nationale. Historiquement, l’Ukraine est même « ukrainisée » au maximum avec Staline.

C’est une chose régulièrement dénoncée par le président russe Vladimir Poutine, qui y voit une grande erreur, puisque lui défend le point de vue de la monarchie russe sur les Ukrainiens (qui seraient des petits-Russes et rien d’autre).

Mais les nationalistes ukrainiens sont des fanatiques avec une orientation identitaire – ethnique qui déjà dans les années 1930-1940 les précipitait dans les bras des nazis allemands. La réalité ne les intéresse pas.

On comprend que l’Otan soit ravi de tels barbares, dont le point de vue unilatéral permet toutes les initiatives bellicistes à l’égard de la Russie.

Là est la catastrophe historique pour l’Ukraine. Son régime est indéfendable. Il n’y a strictement rien à sauver et sa population lui accorde toute sa légitimité. Nous avons annoncé six mois avant « l’opération spéciale » de la Russie ce qui allait se passer, et nous avons pu le voir : à aucun moment en Ukraine il n’y a eu de voix démocratique, de refus de la soumission totale à l’Otan.

Les Ukrainiens rêvaient éveillés de « passer à l’ouest » en se vendant à l’Otan, en niant absolument tout leur rapport à la Russie. C’est une sorte de suicide national historique par corruption devant l’occident. Et on n’est même pas à la moitié des conséquences de ce drame.

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