La matraquage ne cesse pas.
La maire de Paris Anne Hidalgo a totalement échoué à la présidentielle 2022, avec 1,75% des voix. Alors elle force d’autant plus sur le conflit armé en Ukraine, afin de gagner des galons internationaux, en particulier auprès de la superpuissance américaine.
Maire d’une ville cosmopolite clairement au service de la grande bourgeoisie occidentale et de son style de vie, Anne Hidalgo se verrait bien de nouveau candidate à la présidentielle, en mode « gouverneure » d’un pays dans l’orbite américaine.
On ne peut pas comprendre autrement sa présence à Kiev les 20 et 21 avril 2023, dans le cadre d’un congrès pour la « reconstruction » de l’Ukraine, c’est-à-dire une mise entièrement sous tutelle. Il y a été invité par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui l’a accueilli les bras ouverts.
On est dans une narration occidentale, avec des acteurs, vraiment!
Paris accueillera les Jeux olympiques en 2024 et évidemment, Anne Hidalgo relaie la propagande nationaliste pour l’interdiction des athlètes russes (même sous bannière neutre).
Elle a rencontré également le maire de Kiev, Vitali Klitschko. Naturellement, faisant comme les pays occidentaux anglophones, elle emploie le mot « Kyiv » pour Kiev, afin de nier tout rapport historique de la ville avec la Russie. Cela fait partie des absurdités propagandistes.
Le maire de Kiev a au passage remis à Anne Hidalgo la médaille de la « Ville sauveur » pour Paris, pour son soutien au régime ukrainien. Du grand n’importe quoi ! Cela passe d’ailleurs totalement inaperçu, mais cela participe du bruit de fond permettant la guerre occidentale contre la Russie.
Et Anne Hidalgo a annoncé qu’il y aurait en juin 2023… une place Kyiv à Paris. Une place Kiev ou Kyiv? Ce sera sans doute Kyiv, parce que la propagande occidentale tourne à fond et que rien ne s’y oppose.
La place « Kyiv » est choisi à un endroit symbolique majeur : en plein Paris.
C’est à côté du Petit Palais, non loin de la place de la Concorde (à l’est) et des Champs-Elysées (au nord), du Grand Palais (à l’ouest) et… du pont Alexandre III (au sud). Alexandre III fut un tsar qui, dans la seconde moitié du 19e siècle, fut un artisan majeur de la russification forcée de l’Ukraine.
Que dire devant une telle opération? C’est de la guerre psychologique, c’est du bourrage de crâne. C’est le bruit de fond nécessaire pour faire tourner la machine de guerre occidentale, dont les choix sont ceux de la superpuissance américaine. Et après, il sera prétendu que la France n’est pas en guerre…
Sabotez la guerre américaine contre la Russie !