L’extrême-Droite est au service de l’Otan.
Avant le conflit armé en Ukraine, l’extrême-Droite française avait perdu tous ses repères idéologiques et ne consistait plus qu’en des groupes activistes de cogneurs et de provocateurs, cherchant à profiter des succès électoraux de l’extrême-Droite parlementaire. Grâce à l’extrême-Droite ukrainienne, principalement Azov, il y a eu toutefois une grande recomposition sur le plan des idées et de l’organisation.
Les images d’un entraînement en région parisienne d’un groupe d’extrême-Droite activiste (avec même des pistolets semi-automatiques) reflète tout à fait la prégnance de l’imagerie et des principes ukrainiens.
Les « méthodes » Azov sont reprises, elles-mêmes étant issues de l’idéologie nationaliste ukrainienne, le banderisme. Il s’agit d’avoir des groupes violents se posant comme phalange d’un régime toujours plus autoritaire allant au militarisme. La « révolution » nationaliste est censée se produire dans un mouvement de « régénération » étatique.
En réalité, une telle conception est un masque. Les nazis d’Azov servent uniquement la transformation de l’Ukraine en forteresse nationaliste au service entier de la superpuissance américaine. Mais dans leur imaginaire, ils forment la pointe avancée d’une tendance au repli nationaliste, qu’il s’agit d’épauler et d’accélérer.
C’est ce phénomène qui se reflète dans l’arrestation, au soir du 22 avril 2023, de deux Français de retour d’Ukraine. Ils rapportaient dans un car des chargeurs de fusil d’assaut et d’optiques de visée.
L’État a été très clément avec eux. Ils ont reconnu leur « faute » et ont été immédiatement condamnés à…15 mois de prison, dont 9 avec sursis. 6 mois de prison seulement pour rapporter du matériel de guerre, en particulier des composantes qui impliquent que le reste, lui, a dû passer…
Et que l’objectif très clair est l’emploi de ces armes pour des attentats terroristes visant la provocation, l’élévation de la tension sociale dans le sens du chaos !
Il est tout à fait évident ici que l’État français « accepte » la présence en Ukraine de plusieurs centaines de Français, et qu’il voit d’un bon oeil que toute l’extrême-Droite activiste française soutienne fanatiquement Azov et le régime ukrainien (et donc de fait la superpuissance américaine).
L’État tolère, voire soutient une force de frappe prête à épauler un tournant ultra-réactionnaire de sa part, dans l’éventualité d’une guerre ouverte avec la Russie. L’extrême-Droite activiste française produit des idiots utiles de la militarisation de l’occident, canalisant des têtes brûlées derrière des fantasmes racialistes, afin de soutenir les initiatives générales de l’OTAN.
La preuve ? Le nationalisme français a disparu chez ces gens. Seul compte… l’occident, fantasmé de manière racialiste. C’est irréaliste, cosmopolite, producteur de têtes brûlées, tout à fait ce dont a besoin l’Otan.
Cela a déjà été dit ici : le régime ukrainien produit des nazis en masse, en Ukraine et également en exportation. Il n’y a rien à sauver : même l’agence Reuters, qui a fait un reportage en avril 2023 sur des soldats des « troupes d’assaut » ukrainiennes pour la contre-offensive prévue, a comme principal interviewé quelqu’un qui pris comme nom de guerre… « Adolf » !
En se positionnant comme des « occidentalistes », le nationalisme français passant totalement de côté voire à la trappe, l’extrême-Droite activiste française s’aligne totalement sur les intérêts de la superpuissance américaine. Exactement comme le font, en sens inversé, toute la « Gauche » post-moderne servant le libéralisme libertaire.
Occidentalisme identitaire et libéralisme LGBTQ sont les deux faces de la même médaille de la décadence de l’occident dont le capitalisme s’effondre. C’est une fuite en avant avec l’Otan à l’arrière-plan, et la preuve est que tant les occidentalistes que les LGBTQ sont totalement en faveur du régime ukrainien…