La négation des blocs amène la convergence avec le sien.
La CGT a publié un communiqué qui se veut contre la guerre. C’est une vraie arnaque. A quoi sert de dénoncer la « spirale belliqueuse » alors que l’Otan se sert de manière flagrante de l’Ukraine comme chair à canon?
C’est que justement pour la CGT, la faute est à ceux qui apportent les troubles en apparence. Peu lui importe qu’il y ait un ordre mondial au service de l’occident, puisque la CGT est l’exemple même du syndicalisme corrompu vendu à son capitalisme, en prétendant le « corriger », le « transformer.
La CGT défend l’ordre établi, appelé « paix ». C’est une escroquerie, qui masque le bellicisme de la superpuissance américaine, qui a l’hégémonie et qui représente l’ennemi numéro un des peuples du monde.
La CGT parle également du 8 mai, journée de victoire sur l’Allemagne nazie. Elle aura l’air fin si l’armée ukrainienne, pétrie de nationalisme et infestée de nazis, lance une offensive contre la Russie le 9 mai, journée de la victoire dans l’ex-URSS (en raison du décalage horaire).
Toute cette démagogie passe parce que le niveau politique est lamentable en France, que personne ne comprend plus rien. Et il faut dénoncer cela, afin qu’une nouvelle séquence puisse s’ouvrir.
Il n’y aura pas de ligne transformatrice en France tant que dominera entièrement l’alignement indirect, masqué, sur l’Otan, la superpuissance américaine, la société de consommation !
La guerre n’est pas une option
En France, le 8 mai commémore la victoire des Alliés sur les nazis et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe. Ce jour, férié depuis 1981, nous rappelle à tous et toutes s’il en était besoin que la guerre n’est pas une option.
Une situation mondiale dégradée
La paix dans le monde se dégrade d’année en année.
L’Ukraine se bat contre l’envahisseur russe depuis plus d’un an : 12 millions d’habitants ont été déplacés, dont la moitié a quitté le pays – un chiffre qui équivaut à la totalité des déplacés de la 2e Guerre mondiale.En déclenchant une guerre d’invasion contre l’Ukraine, Vladimir Poutine espérait une victoire éclair. C’était compter sans la résistance d’un peuple ukrainien uni pour défendre ses droits et sa souveraineté.
Au Soudan, l’un des pays les plus pauvres du monde, des centaines de milliers de personnes fuient les putschs à répétition et les combats qui opposent deux généraux au pouvoir depuis 2021.
Au Darfour, à l’ouest du pays, une guerre civile fait rage depuis 2003. La situation humanitaire est catastrophique.
En Asie, la guerre couve entre la Chine et Tawaïn [sic].
En Syrie, plus de 11 ans de guerre ont engendré des millions de déplacés, de morts et de blessés.
Le pays est exsangue, comme le Yémen, détruit par des années de conflits.
En Afghanistan, les talibans font régner la terreur, et dénient aux femmes leurs droits humains.
Au Moyen-Orient, Israël impose au peuple palestinien de vivre entre des frontières qui ne correspondent pas à celles reconnues par l’ONU…
La liste semble infinie.
Pour une paix juste et durable
Pour la CGT, il faut lutter contre la spirale belliqueuse, partout où elle s’exprime. La guerre cause des pertes humaines militaires et pertes civiles, apporte son lot de destructions et laisse des pays dévastés. Elle fait aussi les beaux jours des grandes multinationales qui fournissent des armes.
« Nous nous battons pour une paix juste et durable partout dans le monde » martèle Boris Plazzi, secrétaire confédéral CGT en charge des relations internationales.
La paix est notre bien le plus précieux, et la CGT est solidaire des peuples victimes des conflits, tout en respectant leur droit à disposer d’eux-mêmes.