Et voilà, tout est joué, le drame est écrit, il ne manque plus que l’arrivée des acteurs. Le 26 février 2024, lors d’une conférence internationale à Paris pour le soutien militaire à l’Ukraine, le président français Emmanuel Macron a dit deux choses.
Tout d’abord, que la Russie comptait attaquer militairement d’ici quelques années les pays de l’Union Européenne. C’est absolument n’importe quoi, mais il est en moyen de le dire, car tout l’appareil médiatique et institutionnel est avec lui.
C’est de la propagande de guerre et le bourrage de crâne est tel que cela passe comme une lettre à la poste.
Ensuite, il a expliqué que l’envoi de troupes françaises en Ukraine n’était nullement exclu, car « tout est possible si c’est utile ».
L’envoi de troupes est bien entendu posé comme « hypothèse », afin bien sûr d’installer l’idée dans les esprits pour la faire triompher, et personne ne dit rien.
La guerre s’annonce donc ! Jusqu’au dernier Ukrainien, d’abord, et si cela ne suffit pas les armées des pays de l’Union Européenne entreront dans l’affrontement.
Tout cela pour démanteler la Russie, l’asservir pour s’en servir comme levier de sortie de crise – car tout part de la crise de 2020, qui a littéralement torpillé le capitalisme.
Il en faut une preuve? Regardez à gauche : personne ne dit rien, nulle part ! Il y a des gens qui se disent contre le capitalisme pourtant, dans notre pays. Où sont-ils? Eh bien ils disparaissent dès que les intérêts stratégiques du capitalisme français sont en jeu.
Pour les retraites dans le capitalisme, là il y a du monde qui s’active. Mais contre la guerre menée par le capitalisme pour se relancer, comme par hasard, il n’y a plus personne.
C’est l’unanimité. De La France Insoumise au Rassemblement National, de la CGT à la CFDT, des socialistes aux conservateurs, des LGBT aux activistes nationalistes, tous sont d’accord.
Et c’est justement cette unanimité qui est la preuve que c’est tout le capitalisme français qui est en jeu, que tout le monde le « sent » et se range, s’aligne, se fonde dans le décor, s’amalgame, s’unit.
Le capitalisme a donc les mains libres et peut amener l’armée française à la guerre. Et les rares anti-guerre peuvent prévoir la répression et l’isolement le plus complet… En théorie.
Car une telle situation ne durera pas. Ce qui compte, ce sont les contradictions. Les rêves capitalistes sont ainsi voués à l’échec, tout comme la recomposition du prolétariat est inéluctable.
La France capitaliste qui tente de s’en sortir par la guerre connaîtra la déroute et le Socialisme émergera de celle-ci, comme dépassement historique d’une situation horrible.
Il appartient donc à chacun d’être soit une partie du problème, soit une partie de la solution. C’est soit le repli sur soi et l’acceptation de la marche à la guerre, soit la lutte sous le drapeau du Socialisme contre la guerre.
Ce drapeau, agauche.org le porte, seul, contre vents et marées. Et nous appelons à vous organiser avec et autour de nous, à étudier les documents que nous proposons sur la situation urainienne depuis six mois avant le déclenchement du conflit. Nos documents sont essentiels pour comprendre la mise en place de la tendance à la guerre, l’installation du bellicisme.
Ils sont l’outil pour comprendre comment cela doit produire l’inverse du capitalisme et de la guerre : le Socialisme et l’humanité unifiée!