Le premier mai, c’est la journée du prolétariat international, c’est la journée du drapeau rouge. Et comme malheureusement le prolétariat international n’est pas à la hauteur, le monde se précipite dans la guerre. Les capitalistes visent à se repartager le monde pour développer coûte que coûte leurs économies.
C’était sans doute inévitable en raison de l’expansion massive du capitalisme entre 1989 et 2020, à l’échelle mondiale. L’intégration des pays de l’ancien bloc de l’Est et la transformation de la Chine en usine du monde ont facilité de manière massive l’accès aux marchandises. Les gens des pays occidentaux sont tout simplement corrompus par le mode de vie occidental.
Les gens considèrent qu’il n’y a plus de classe, que le capitalisme est le seul horizon. La question animale les interpelle parfois peut-être, mais ils ne font rien pour les animaux pour autant. Les femmes refusent d’assumer la direction de la société, laissant les généraux être tous des hommes, ainsi que la quasi totalité des banquiers, des grands patrons, des grands financiers, etc.
Sous prétexte de tolérance, c’est le libéralisme qui dirige tout, donnant naissance à la permissivité généralisée, au laxisme, à la fragilité artificielle, au culte émotif de l’ego, au style de vie bobo ou LGBT. Rien ne va plus dans la société capitaliste en perdition, en décadence généralisée.
Mais le Socialisme est inévitable historiquement. Et le capitalisme triomphant a comme conséquence la grande bataille pour le repartage du monde. La crise de 2020 a tout bouleversé, la croissance a rencontré un mur, et le seul moyen de le contourner est pour chaque pays de s’approprier les richesses d’un autre pays.
C’est donc la guerre qui est à l’ordre du jour. Et là, le prolétariat a des intérêts contraires à ceux de la bourgeoisie. Il peut et doit se recomposer dans une vaste lutte de classes l’arrachant à sa corruption et le replaçant en face de son ennemi historique.
Il n’y a donc pas lieu de perdre son temps avec la pseudo-gauche, universitaire et bobo, dont le centre de gravité, ce sont les réseaux sociaux, dont les références, ce sont les migrants et les LGBT. Tout cela n’est que le produit « de gauche » de la société de consommation.
Ce qu’il faut, c’est réapprendre de Rosa Luxembourg et de Lénine, pour affirmer le défaitisme révolutionnaire. L’ennemi est dans notre propre pays, il faut saboter l’effort de guerre, guerre à la guerre !
La France est en train de mettre en place une « économie de guerre ». C’est là une ennemie. Cette mise en place est également directement encadrée et soutenue par l’Otan d’un côté, l’Union européenne de l’autre. Ce sont là deux autres ennemis. Et tout cela a comme sens fondamental que la France est devenue le vassal de la superpuissance américaine, qui entend affronter son concurrent chinois.
La France met en place une économie de guerre, en tant que vassal le plus zélé de la superpuissance américaine qui entend à ce que l’Otan et surtout l’Union européenne se lance dans un soutien à tous les niveaux au régime ukrainien pour défaire la Russie. Telle est la clef de toute la situation politique.
C’est l’aspect principal. Tout dépend de ça. Il n’est pas de phénomènes en France qui n’échappe à cette tutelle historique qu’est la marche à la guerre.
Nous ne sommes qu’au début du processus. Mais la guerre mondiale a déjà commencé. Les 5-10 ans à venir vont être décidés par l’affrontement sino-américain.
Il y a besoin d’un pays occidental décrochant de la société de consommation, rejetant les hégémonies impérialistes. Faisons en sorte que ce soit le nôtre !
Vive le Socialisme – guerre à la guerre !