La crise politique de juin 2024 n’est pas seulement l’expression d’une faiblesse, mais également d’une force. D’une force encore faible, pratiquement invisible, mais qui ne peut que grandir au fur et à mesure, lentement.
Une force qui se nourrit de la dialectique entre révolution et civilisation, entre lutte des classes et mode de production capitaliste en crise. Cette force, c’est le Socialisme, avec son état d’esprit, son style, son idéologie.
Cette force exprime une vision du monde, qui correspond aux transformations nécessaires de la France et du monde. La planification collectiviste, la cessation des egos, l’épanouissement culturel, le refus de la compétition jusqu’à la guerre… Toute une série de contradictions donne naissance, produit le Socialisme.
Seul le style socialiste échappe à la décadence du monde capitaliste, à la putréfaction des valeurs. Le style socialiste repose sur des valeurs, sur des principes, avec toujours le Socialisme comme objectif.
Il ne cède pas au populisme, il ne manipule pas les esprits, il ne cherche pas à tromper les gens. Il ne suit pas non plus les « modes » capitalistes de « gauche » (LGBT, migrants, libéralisation du cannabis et de la prostitution, le pseudo soutien à la Palestine, etc.).
Le Socialisme est une vision du monde sur des conceptions bien établies, c’est une lecture scientifique de la réalité. C’est une démarche que chacun peut et doit s’approprier, afin d’échapper à l’individualisme, au repli égoïste (et idéaliste) sur soi-même. C’est une logique de discipline d’un côté, d’épanouissement personnel de l’autre. Car rien ne peut avancer sans la vérité et la transformation du monde.
La crise politique de juin 2024 va s’amplifier : c’est inéluctable de par la crise du capitalisme commencée en 2020. Plus rien n’est stable, et pas seulement en France. Tous les pays vacillent. Dans plusieurs endroits du monde, il y a des initiatives militaires qui sont prise, pour tenter de tirer le premier et de s’en sortir le mieux possible de cette manière.
Et progressivement, tout se généralisera, avec une troisième guerre mondiale dont on lit déjà bien plus que les contours. L’affrontement pour l’hégémonie mondiale entre les superpuissances américaine et chinoise apparaît comme obligatoire, inéluctable aux yeux de n’importe qui de réaliste !
Le style socialiste naît de cette situation. Ou la révolution empêche la guerre, ou la guerre provoque la révolution !
Il faut dialectiquement s’éduquer au style socialiste, et le produire. L’interaction est une clef pour parvenir à avancer, tant sur les plans personnel que collectif. En se rappelant que c’est le collectif qui prime, car c’est la Classe qu’il faut servir, c’est le prolétariat qui doit triompher.
La bourgeoisie est toujours plus impuissante et décadente, le prolétariat se recompose et s’affirme dialectiquement en retour. Le drapeau rouge naît du capitalisme défait et permet au Socialisme de s’instaurer, avec un nouvel État, une nouvelle société, une nouvelle humanité!