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Refus de l’hégémonie

Donald Trump au poteau

S’il y avait une révolution aux États-Unis, Donald Trump serait le premier fusillé. Non pas seulement pour ce qu’il représente, mais pour ce qu’il est : un horrible reste du passé. Un type sans vergogne, pour qui les femmes sont des objets et l’argent est le roi. Un décadent sans morale ni culture, qui célèbre la téléréalité et le MMA.

Le fait qu’il ait pu être président reflète le caractère décadent de la superpuissance américaine, qui agonise tout en connaissant son apogée au niveau de l’hégémonie. Le fait qu’un jeune lui ait tiré dessus le 14 juillet 2024 est à ce titre étonnant, car on se demande comment même la société américaine peut maintenir un semblant de cohérence.

L’effondrement américain est inéluctable et Donald Trump en est à la fois le produit, et la tentative de la dépasser dans une orgie, une orgie de vulgarité, de violences, de beauferie, de guerre suprême puisque son objectif est une guerre, une seule, complète, contre la Chine, l’unique concurrent des États-Unis.

Il n’est à ce titre guère étonnant que les équivalents de Donald Trump en France le salue comme une grande figure. Marine Le Pen parle d’un miracle l’ayant sauvé. Elle et Jordan Bardella en profitent pour dénoncer la « violence qui sape nos démocraties, la violence qui « est le poison de toute démocratie ».

Que la démocratie dans sa version capitaliste ait de tels défenseurs en dit long sur son caractère pourri.

A leur droite, Marion Maréchal et Eric Zemmour ont joué sur le côté « surhomme » de Donald Trump. Voilà l’idéal humain des fascistes à la française de 2024. Et après de tels gens osent parler de « valeurs », de rétablissement de la culture, etc.

Mais il y a plus pathétique encore, peut-être. Marine Tondelier et Sandrine Rousseau sont les personnages sans doute les plus odieux de la politique française. Ce sont les préciseuses ridicules, qui s’imaginent avoir des valeurs alors qu’elles représentent simplement la fragilité des bobos des centre-villes.

Les voir, elles qui sont censés défendre la Cause des femmes, protester contre la violence à l’égard du sinistre Donald Trump montre bien leur véritable nature. Ce sont des « neutralisatrices », qui ne veulent surtout pas que quoi que ce soit vienne troubler le capitalisme moderne.

La condition féminine s’effondre dans le monde, depuis les cartels jusqu’aux islamistes, depuis le fanatisme hindou jusqu’aux sectes religieuses en Afrique… et la violence serait à rejeter en général ? Avec de tels soutiens, les femmes sont condamnées à une éternelle souffrance, dans une infinie passivité.

Il n’y a bien entendu pas que des pseudos-écologistes françaises pour soutenir Donald Trump le beauf absolu. On a également deux des plus éminentes figures de la modernité capitaliste : Elon Musk et Barack Obama.

Faire des commentaires en général sur la « violence » et la « démocratie » alors que tout s’effondre, voilà bien le jeu des hypocrites et des défenseurs d’une société capitaliste corrompue et pourrie.

Il est évident que le nouveau chasse l’ancien, qu’il faut se débarrasser du vieux monde, qui est toxique et qui suinte la barbarie par tous les pores.

Seul le Socialisme peut apporter et affirmer les valeurs qu’il faut, balayant tout ce qui est négatif, sordide, criminel, barbare !