Un sinistre individu a provoqué, le 24 août 2024, un incendie à la synagogue de La Grande Motte dans l’Hérault. Il a été arrêté tard dans la soirée. Armé d’un pistolet, le visage masqué par un keffieh et muni d’un drapeau palestinien, il avait lancé deux départs de feux et incendié deux voitures, dont une contenant une bouteille de gaz. Les dégâts ont été seulement matériels, mais c’est tellement révélateur !
Car depuis le 7 octobre 2024 et l’offensive du Hamas, toute la « gauche de la gauche », qui rejette le principe de révolution et de lutte de classes, a trouvé en l’antisémitisme larvé un vecteur anticapitaliste qui lui manquait tant.
Ces gens ne critiquent jamais la bourgeoisie, aussi ont-ils besoin pour apparaître radical d’un discours « anti-colonial », de « déconstruction », et c’est là où se joue l’alliance avec le communautarisme musulman et l’idéologie LGBT. C’est l’agitation petite-bourgeoise pour trouver une illusoire troisième voie entre capitalisme et socialisme.
Cet antisémitisme a toutefois comme vecteur central La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon en tête. Voici sa réaction sur internet à l’attentat de La Grande Motte.
C’est là d’un antisémitisme subtil. Il est évident rien qu’au fait que Jean-Luc Mélenchon s’empresse de ne pas utiliser le terme de « Juif ». Il est ensuite flagrant à la réduction des Juifs à une communauté religieuse, et en quelques phrases on a l’impression que l’attentat vise des « fidèles » en général et est une attaque contre la laïcité seulement !
Cette démarche est la même que celle des islamistes, pour qui les Juifs, ça n’existe pas. Et on retrouve la même approche dans la « gauche de la gauche » en général, qui est pourrie d’antisémites, comme d’ailleurs de gens totalement arriérés sur le plan culturel et intellectuel. On est dans la frénésie, l’irrationalisme contre le Juif « abstrait » par définition.
Comme les Juifs seraient des fantômes, l’antisémitisme ne peut donc pas exister. En juin 2024, Jean-Luc Mélenchon l’exprimait de la manière suivante:
« Contrairement à ce que dit la propagande de l’officialité, l’antisémitisme reste résiduel en France. Il est en tout cas totalement absent des rassemblements populaires.”.
Ces propos suivaient l’affaire du viol antisémite d’une adolescente à Courbevoie, en banlieue parisienne.
Mais en fait, il faut être plus intelligent que tous ces barbares. En pratique, et au sens strict, l’antisémitisme de La France insoumise est le même que celui d’Alain Soral et de Dieudonné. Et ce n’est pas exactement un antisémitisme, c’est un anti-judaïsme.
L’antisémitisme est racialiste. Il a une haine physique des Juifs. Ce n’est pas le cas de La France insoumise, de la gauche de la gauche, d’Alain Soral, de Dieudonné.
Leur antisémitisme vise le fait qu’une communauté juive existe. Ils considèrent tous que les Juifs maintenant l’existence de leur communauté sont sectaires, racistes, élitistes, etc.
C’est une critique « démocratique » totalement dévoyée et devenant de l’antisémitisme par la bande.
Est-ce alors à dire que cet antijudaïsme est moins dangereux que l’antisémitisme racialiste ?
Pas du tout ! Car cet anti-judaïsme de gauche est très exactement ce qui a donné naissance au national-socialisme, dont il est très important de connaître les fondements historiques et idéologiques.
C’est toujours à gauche que naît le national-socialisme, le fascisme, à partir des gens qui refusent la révolution et la lutte des classes.
Incapables en effet de dénoncer la bourgeoisie, ces gens vont pratiquer le romantisme dénoncer les oligarchies, les parasites, les usuriers…
La France insoumise n’est pas une rupture par la gauche avec la gauche de gouvernement. C’est une rupture par la droite ! Qui a des connaissances historiques le sait, et les événements confirmeront inéluctablement ce passage dans le populisme complet, marqué d’un antisémitisme « anticapitaliste », de cette fausse gauche.