Cinquante coups de couteaux et brûlé vif, un conducteur de VTC assassiné par un tueur à gages de… 14 ans : ce qui s’est passé à Marseille début octobre témoigne de l’escalade de la violence. Le nihilisme accompagne la décadence de la France. Les gens croient vivre dans une société post-industrielle et se noient dans la société de consommation, il n’y a plus aucune valeur, ni même de définition (ni homme, ni femme disent-ils), et l’art lui-même se dissout entièrement dans le vide de l’art contemporain. C’est l’effondrement et de là naissent les monstres.
Nous insistons lourdement sur cette question. Nous sommes le seul média à gauche à parler de la question du narco-trafic et à expliquer que c’est une menace fondamentale qui ne cesse de grandir. C’est que nous avons compris que la société française est en décadence, et nous voulons une nouvelle humanité. Tous les autres se complaisent dans une grande tolérance aux drogues, et même aux traffics. Si vous voulez que les choses changent, il faut suivre notre ligne et porter la rupture avec les valeurs décadentes. Il faut assumer le rouge du Socialisme, et ne pas faire dans la demi-mesure!
Car la France subit les assauts des cartels, les « faits divers » s’accumulent comme ces jeunes trouvés par la police à Grenoble armés d’une kalashnikov sur une trottinette. Il faut lire l’appel des magistrats mexicains de mai 2024, alertant sur la situation française. Quant aux événements de Marseille, voici comment la Provence décrit très précisément les faits.
« Les premières investigations menées par la DCOS (ex-PJ) marseillaises, ont déterminé que la victime de 15 ans avait été recrutée via les réseaux sociaux par un détenu de 23 ans depuis la prison de Luynes.
Ce dernier avait confié pour mission à l’adolescent, équipé d’une arme de poing, de se rendre dans la cité Félix-Pyat pour tirer dans la porte de l’appartement d’un co-détenu supposé appartenir au clan adverse, et la brûler.
Sa « mission d’intimidation » devait être rémunérée 2 000€. Mais il avait été surpris dans la cage d’escalier par un groupe de personnes, fouillé et désarmé.
Vers 2h du matin le 2 octobre, son corps avait été retrouvé dans la cité de Fonscolombes (3e), en flammes. L’autopsie a montré que la victime avait été lardée « d’une cinquantaine de coups de couteau« , avant d’être brûlée vive.
Le détenu de Luynes, considérant qu’on avait « tué un de ses jeunes, pour une question d’honneur », aurait alors recruté, toujours depuis sa cellule via les réseaux sociaux, un nouvel adolescent pour venger la mort du premier par un assassinat, cette fois, qui devait être rémunéré 50 000€.
Amenée en taxi du Vaucluse, cette nouvelle recrue d’origine nîmoise a été armée d’un pistolet 357 Magnum et a commandé un VTC via l’application Bolt, accompagnée d’un ami du même âge.
Nessim Ramdane, qui s’était lancé depuis quelques semaines dans cette activité de VTC pour nourrir sa famille, les a alors embarqués pour la course. En chemin, apercevant un homme qu’il pensait être sa cible, le jeune tueur à gages aurait exigé du chauffeur qu’il s’arrête, avant de lui tirer une balle à l’arrière du crâne devant son refus. »
Le jeune assassiné, âgé de 37 ans, était marié et père de trois enfants. Il avait trois emplois pour tenir le coup économiquement. Et il a été assassiné par un cannibale social. C’est précisément le concept que nous mettons en avant et nous appelons à faire de même : c’est de cannibalisme dont il s’agit.
La mort du conducteur, dénommé Nessim Ramdane, rappelle immanquablement celle de Lilian Dejean. Ce sont les innocents qui tombent, dans l’indifférence endurcie du côté du porteur du crime.
Un crime qui relève de toute une culture, de toute une couche sociale. Le lumpenproletariat est solidement installé, il forme la base du narco-trafic. Le jeune qui a tué Nessim Ramdane a des parents criminels, ils sont incarcérés pour trafic de stupéfiants ; lui-même était placé par les services sociaux depuis l’âge de neuf ans.
Voilà ce que produit le capitalisme en crise. Ce n’est plus seulement du conditionnement d’un milieu ambiant, du type cité, dont on parle, mais de tout un environnement. D’où d’ailleurs l’insistance de plus en plus grande sur la dimension « clanique » du narco-trafic. C’est un retour en arrière dans l’Histoire!
Voilà pourquoi il faut aller au Socialisme, voilà pourquoi il faut rompre avec ce monde pourrissant, qui sombre dans la crise générale et qui se précipite vers la troisième guerre mondiale !