L’avancée de l’humanité passe par la reconnaissance des erreurs et des fautes. Qui a fauté doit, pour sa propre dignité, être mis de côté.
Il faut empêcher à tout prix la reproduction des mentalités criminelles, cannibales, des horreurs qui se diffusent psychologiquement, psychiquement, amenant des victimes à devenir bourreaux, amenant des esprits perdus à s’identifier au cannibalisme. Le cannibalisme social doit être éradiqué.
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Le procès de Saint-Brieuc est ici exemplaire du crime, du crime sans retour, du bannissement absolu nécessaire. La chose est indiscutable, c’est le point de vue populaire par excellence.
La révolution, ce n’est pas une révolte contre les patrons, c’est une transformation générale du mode de vie, de la vie quotidienne, du mode de production des biens permettant de vivre.
Vivre ! Il faut vivre et cela signifie combattre impitoyablement les monstres, comme ce qui a été constaté au procès de Saint-Brieuc.
« J’étais en CM2 quand ça a commencé », raconte à la barre la victime, aujourd’hui âgée de 18 ans.
Son père [adoptif] est jugé depuis mercredi 22 février devant la cour criminelle des Côtes d’Armor. Pendant cinq ans, à partir de 2017, son père adoptif est accusé de l’avoir violée presque tous les jours.
Parfois, la mère participait activement aux ébats. Un ami de la famille également, une cinquantaine de fois.
« On l’a mise sous pilule quand elle a eu ses règles, en 5ᵉ. J’avais peur qu’elle tombe enceinte », lâche le père devant la cour.
À l’image de Dominique Pelicot dans la retentissante affaire des viols de Mazan, le père incestueux recrute des inconnus en postant des photos de sa fille nue sur le site aujourd’hui fermé Coco.fr.Il la livre ensuite à ces hommes sur des aires de repos, dans une gare désaffectée d’un petit village du Centre-Bretagne, sur une plage naturiste…
La mère est au courant depuis longtemps. Il observe les scènes de viols. « J’aime regarder », avoue-t-il, addict au sexe, aux sites pornos.
Ici Armorique
La mère a comparu libre, ce qui en dit long sur le caractère délirant de la Justice en France. Mais ce qu’il faut considérer ici également, c’est qu’elle a 18 ans maintenant. Elle était mineure au moment des faits – cela ajoute au sordide.
Le 25 janvier 2025, elle a été condamné à douze années de prison. L’homme a été lui condamné à 17 ans de prison. L’ami de la famille, amant à la fois de la mère et du père, violeur de l’enfant également, a été condamné à 10 ans de prison.
Ces peines sont rationnelles selon un point de vue mécanique, neutralisateur des soucis dans une société qui pense ne pas pouvoir faire mieux. Elles sont un scandale du point de vue du Socialisme, du point de vue populaire.
Il faut avancer. Donc, il faut se débarrasser du cannibalisme social et de ceux qui le portent.
Nous vivons à un tournant historique de l’humanité, et la France est en crise exactement à ce moment-là. Il faut réussir le grand bond en avant, il faut montrer l’exemple.
C’est une nécessité, c’est un besoin humain, et il en relève de la dignité même!