Ce qui caractérise le capitalisme, ce n’est plus seulement l’esprit de concurrence : c’est désormais surtout l’indifférence. Avant, on reprochait au capitalisme de faire en sorte que les gens se marchent les uns sur les autres. Maintenant, on lui reproche d’isoler les gens.
Le pire, c’est que les deux sont vrais. Le capitalisme pousse les gens à rester dans leur coin, et en même temps il y a un sale esprit qui prédomine, celui des coups tordus et des manipulations. Il y a l’idée de « gratter », de cannibaliser.
Ce n’est même plus on n’a rien sans rien, c’est carrément on se fait manger si on est trop gentil, ou même simplement correct. L’échange mercantile est en passe d’être remplacée par un rapport de maître et d’esclave. Le capitalisme est tellement pourri qu’il nous ramène au moyen-âge, voire parfois dramatiquement à l’esclavagisme.
Pour échapper à ça, il n’y a qu’une option : la culture socialiste. L’étoile rouge, le drapeau rouge, l’esprit de révolution, la mentalité étatique – pour l’État socialiste. Qui n’a pas comme mentalité celle du citoyen d’un État socialiste se perd dans les méandres du capitalisme. Qui a une telle mentalité résiste et c’est la victoire par le maintien de sa personnalité, et même son développement.
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Ce qui compte, c’est le bon esprit. C’est vouloir être constructif, productif. C’est, non pas se réfugier dans un endroit où on s’imagine à l’abri, mais au contraire inlassablement contribuer à la culture socialiste, aux mentalités socialistes.
Dans une société où tout s’enlaidit, où l’individualisme prime, où la culture est défaillante, il ne faut pas être le moins pire. Il faut refuser de participer, il faut se désengager, il faut produire matériellement et intellectuellement pour le drapeau rouge comme proposition politique historique, comme solution à la crise.
Il faut une bonne mentalité, qui échappe à la critique vaine, aux remarques désagréables, bref au style petit-bourgeois. Une bonne mentalité qui sait qu’en puisant dans les classiques de la littérature et du Socialisme, dans les classiques de la peinture et de la musique, de quoi s’inspirer sur le plan de la civilisation.
Il ne s’agit pas d’être sympathique de manière béate, il s’agit d’être sympathique parce que porteur des valeurs positives, constructives, productives.
C’est la production qui est décisive. La chanson « L’Internationale » dit que « l’oisif ira loger ailleurs ». Et c’est vrai, l’oisiveté est la mère de tous les vices. La production est le critère décisif, celui qui montre si on est une partie du problème ou de la solution, si on apporte quelque chose ou si on se laisse entraîner dans le morbide, le passif, le triste, le dépressif du capitalisme en crise.
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Le Socialisme apporte la lumière intellectuelle, morale, culturelle… matérielle! Il doit donc avoir comme vecteur des Lumières socialistes. Sans cela, les mentalités ne changeront jamais et il n’y aura pas le niveau de conscience suffisant, il n’y aura pas l’envergure morale et intellectuelle suffisante pour transformer la réalité de manière révolutionnaire.
Il nous faut le bon esprit, celui qui apporte le positif, celui qui transforme, celui qui produit !