Ce mercredi 12 février 2025 au soir a eu lieu un fait d’une horreur inouïe, témoin d’une France qui bascule dans la violence anti-sociale sans limites aucunes.
Vers 20h15, un individu apparemment armé d’une kalachnikov a lancé une grenade offensive à l’intérieur d’un café associatif d’un quartier du sud de Grenoble alors que de nombreuses personnes, notamment âgées, y étaient présentes.
Le bilan est lourd avec 15 blessés, dont certains très grièvement avec des blessures de guerre, dont plusieurs en urgence absolue. Face à l’horreur, le CHU de Grenoble a dû déclencher son plan blanc.
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Le motif de cette effrayante ultra-violence est, hélas, encore une fois, le trafic illégal, ici de cigarettes. Le propriétaire du café, âge de 56 ans, avait en effet déjà été condamné en novembre 2024 à un an de prison avec sursis pour blanchiment. Avec 11 condamnations judiciaires, il a récemment admis avoir été la cible de cette attaque.
Il y a quelques semaines, le café ainsi que d’autres du quartier étaient visés par une descente de police anti-fraude, avec à la clef la saisie de 26 kg de tabac à chiquer et des cigarettes de contrebande dans ce même café. À la suite de cette saisie, une demande de fermeture administrative du café avait été demandée.
Comme si ce panorama glauque ne suffisait pas, il y a avait la présence d’un point de deal aux abords de l’établissement… D’ailleurs, le fils du propriétaire du café l’Aksehir, âgé de 28 ans, a été interpellé jeudi 13 février 2025 près du bar alors qu’il venait récupérer des cigarettes de contrebande malgré le périmètre de sécurité policière.
Cet individu est connu pour avoir été condamné à 13 reprises, allant de violences au recel, mais dont une est particulièrement grave puisqu’elle concerne la participation à une expédition punitive ultra-violente sur fond d’honneur patriarcal dans le quartier des Granges à Échirolles. L’expédition s’était soldée par la mort d’un jeune étudiant en master de 21 ans, Kevin Noubissi, et d’un éducateur de 22 ans, Sofiane Tadbirt.
Voilà l’ensemble des faits qui parlent presque d’eux-mêmes. Presque car il ne faut pas céder à la démagogie de la Droite qui dit tout et n’importe quoi pour se placer et laisser croire que la bourgeoisie peut encore défendre un ordre social pourri.
La réalité, c’est que le pays est confronté à des lumpen-prolétaires qui sont prêts à tout et n’importe quoi pour gratter quelque chose aux dépends d’autrui. C’est un retour aux temps les plus obscurs, au cannibalisme social, sur fond d’une modernité qui facilite malheureusement tout du fait du relativisme ambiant.
Les pires lumpen ne tombent pas du ciel, mais sont des enfants de la décadence du capitalisme qui dissout toute rectitude morale, ils sont un relais dans le peuple de la mentalité individualiste, sans foi ni loi, de la bourgeoisie n’ayant plus de prise sur rien. Et que dire de toutes ces maudites guerres qui irriguent de fait ces mêmes lumpen d’armes effrayantes…
Cela rappelle un fait de même nature survenu à la fin du mois de 2024, à Aubervilliers, où, pareillement, une grenade M52 avait été lancée par un homme en scooter devant un café sur fond de trafic de drogues. À l’époque, deux personnes avaient été grièvement blessées, l’une ayant un bras arraché et l’autre un doigt sectionné.
Dans ce contexte, il n’est pas possible de ne pas évoquer le maire Les Écologistes de Grenoble, Eric Piolle, qui, le matin du jour même où une grenade était lancée dans un café d’un quartier de sa ville, osait tenir dans une interview au journal Libération ces propos ahurissants :
«A vrai dire, je m’en fous un peu, affirme-t-il auprès de Libé. Quand il ne reste que des attaques sur la sécurité et la propreté, ça veut dire qu’on a gagné quelques batailles par ailleurs, car on peut toujours se dire qu’une ville n’est pas assez propre et pas assez sûre. (…)
Face à une situation tendue et au caractère ostentatoire du narcotrafic, des élus de droite et de gauche cèdent sur la vidéosurveillance sans regarder les études. On gigote pour donner l’impression qu’on ne lâche pas l’affaire, mais il faut résister au tourbillon médiatique. Il y a des fusillades partout.»
Bref, circulez, il n’y a rien à voir, merci. Un maire qui avait déjà été odieux lors de la mort en septembre 2024 de Lilian Dejean, un de ses agents municipaux tués par un dealer en délit de fuite.
Qui sont ces gens pour penser de telles absurdités ? Faut-il être si niais pour esquiver, voire nier, le problème d’ampleur auquel est confrontée la société française ?
La vérité, c’est que la société française pourrit sur pied, non pas seulement socialement, mais aussi et surtout culturellement avec le retour dans certaines couches de la population d’une véritable mentalité esclavagiste ultra-violente.
Cela reflète la situation du capitalisme en crise totale avec une bourgeoisie incapable d’encadrer les choses, d’assumer une morale digne de la civilisation, de proposer un horizon collectif pour tous. Il n’y a qu’à voir en parallèle les comportements pareillement agressifs des géants de la tech des États-Unis, fidèles soutiens à Donald Trump.
Des grandes entreprises aux États en passant par les individus les plus corrompus, c’est le règne de la violence pour étendre des empires au dépend des autres, contre les autres.
La bourgeoisie est pourrie de la tête aux pieds et ne peut plus rien faire réellement face aux conséquences anti-sociales de son propre ordre social déliquescent. Pour barrer la route à la violence anti-sociale qui suinte des trafics en tous genres, il faut en finir avec la mentalité mafieuse et féodale de la conquête violente de richesse contre autrui.
Rien ne sortira de bon tant qu’une tempête de feu rédemptrice fondée sur une morale collectiviste ne visera pas les individualismes anti-sociaux. Rien n’ira dans le bon sens sans la militarisation du peuple cherchant à fonder un nouveau pouvoir ! Un nouveau pouvoir qui vise l’industrialisation socialiste pour intégrer chacun dans la transformation collective des choses ! Et pour ceux qui refuseront, ce sera le camp de travail.
Redresser la barre, c’est avoir l’objectif d’écraser les décadents de ce monde, les bourgeois et les lumpenprolétaires ! À la classe ouvrière de se ressaisir et de bâtir un nouvel Ordre, le Socialisme, grâce à une nouvelle mentalité d’acier, le collectivisme !