Comme prévu et comme annoncé ici à la suite de l’opération militaire indienne « Sindoor » suite au massacre de touristes hindous au Cachemire, la tendance à la guerre l’emporte.
Le Pakistan a réagi à l’opération Sindoor du 7 mai 2025 en envoyant autour de 500 drones contre des postes indiens aux frontières, en 26 endroits.
Il a également revendiqué une victoire aérienne lors de l’opération Sindoor, avec cinq avions indiens détruits, dont un Rafale, lors d’un affrontement à distance de 125 aéronefs.
L’Inde confirme indirectement cette défaite avec ses bombardements du 10 mai 2025, qui ont visé trois bases aériennes militaires du Pakistan : Nour Khan, Mourid et Chorkot.

L’une d’entre elle se situe à dix kilomètres d’Islamabad, la capitale du Pakistan. On est dans une tension folle et, preuve indopak que c’est assumé, l’Inde a suspendu son championnat de cricket pour une semaine, le Pakistan relocalisant le sien aux Émirats arabes unis.

L’Inde a également fermé les écoles et les universités au Pendjab, alors que les médias des deux pays jettent de l’huile sur le feu, appelant ouvertement à l’affrontement.
Les avions contournent également la frontière indopak, et il faut noter que les frontières maritimes sont également gelées pour des exercices militaires menées par les deux camps.

L’armée pakistanaise a affirmé que la plupart des missiles indiens avaient été interceptés. Elle a bien entendu promis des représailles, qui ont été immédiates, avec des frappes touchant les villes d’Amritsar et de Jammu.

Il est ici bien entendu très difficile d’avoir des informations claires et sûres. L’Inde impose un blackout depuis plusieurs jours sur toute information concernant ses initiatives militaires, comme le déplacement de troupes. Le Pakistan est prêt à tout pour affirmer un narratif triomphaliste à l’extrême.

Une chose est sûre en tout cas : voici une nouvelle partie du monde qui bascule dans la guerre de repartage du monde. La crise commencée en 2020 fait basculer les pays, un par un, avec en toile de fond l’affrontement sino-américain pour l’hégémonie mondiale.
Et malheur ici à ceux qui ont cru que le capitalisme pourrait devenir raisonnable, saurait stopper le conflit armé en Ukraine. Bien au contraire, les choses s’emballent, le capitalisme implique la bataille pour le repartage du monde, c’est inévitable.
De la même manière, ceux qui « découvrent » le conflit en Ukraine en 2025, se prétendant contre le militarisme, alors qu’au fond ils arrivent, espèrent-ils, dans un moment où la « paix » va se faire… ne sont que des opportunistes qui cherchent à s’approprier un prestige qu’ils ne méritent nullement.
Tout comme nous avons annoncé à l’avance le conflit armé en Ukraine, nous affirmons que le conflit indopak est d’une grande importance mondiale ; il modifie la donne, en approfondissant les contradictions, en les rendant plus aigües.
C’est la mondialisation de la guerre de repartage du monde, qui suit la mondialisation du capitalisme en développement pendant la période 1989-2020.