Lamentable braquage du Louvre, reflet d’une France en perdition

20 octobre 2025

La sidération. Les Français ont découvert avec effroi dimanche 19 octobre 2025 que même le Louvre, le plus grand musée du monde, l’un des plus importants lieux de la culture universelle, l’une des plus hautes contributions de la nation française à la civilisation humaine, n’est pas correctement sécurisé contre les intrusions.

Une bande de quatre malfrats, au moyen d’un simple véhicule de déménagement et de petit matériel de chantier, a pu pénétrer tout simplement par la fenêtre d’un balcon pour s’emparer de huit bijoux très précieux, et repartir en deux-roues sans être inquiétée, et encore moins retrouvée.

On n’est certainement pas dans une mise en œuvre ultra-sophistiquée de la part d’un commando relevant d’une opération millimétrée comme cela a été dit. Bien au contraire, il s’agit de banditisme organisé certes, mais tout à fait banal, qui a braqué le musée du Louvre plus facilement que ne l’aurait été n’importe quelle bijouterie de luxe de Paris. C’est une honte absolue pour la France.

L’opération a duré de longues minutes; elle est d’une trivialité déconcertante.

Il faut bien s’imaginer que les braqueurs ont du stationner un monte-meubles autoporté, sortir et équilibrer les quatre vérins autour du véhicule, déployer la longue échelle, monter sur la plateforme et attendre au moins plusieurs dizaines de secondes le temps d’être hissés sur le balcon au moyen d’une plateforme qui n’est pas du tout prévue pour transporter des personnes, avec forcément l’un d’entre eux restant en bas pour activer la télécommande.

Il ne s’agit pas, comme cela a été laissé croire au début, d’une nacelle de chantier qui aurait opportunément été utilisée.

Il a fallu amener ce véhicule sous les fenêtres du musée, à un endroit où l’arrêt sur la chaussée est strictement interdit : son stationnement aurait dû être détecté en quelques instants et mobiliser une intervention de police, voire militaire.

C’est ce qui se serait produit par exemple autour du Palais de l’Élysée et c’est ce à quoi l’on aurait pu s’attendre au pied d’une des salles les plus importantes du musée du Louvre, abritant des bijoux de la plus haute valeur, tant patrimoniale que pécuniaire.

Entendons-nous bien : on parle ici de la galerie d’Apollon, un joyau du classicisme français datant du 17e siècle, l’un des endroits les plus précieux culturellement pour la nation, avec une gigantesque charge universelle du fait de ses représentations à prétention cosmique (d’où le nom d’Apollon, exaltant le « Roi-Soleil » Louis XIV).

La galerie inspira ensuite directement celle des Glaces du château de Versailles.

Qui plus est, on y trouve exposés les restes des joyaux de la Couronne de France (largement dispersés après la Révolution), dont notamment Le Régent, un diamant à la pureté telle qu’il est dit de « première eau » (incolore). C’est l’un des plus célèbres du monde, découvert en Inde en 1698, qui a orné la couronne de Louis XV (ou encore l’épée de Napoléon Bonaparte lorsqu’il s’est proclamé « empereur »).

La salle avait été fermée entre 2019 et 2020 pour une longue restauration, notamment de ses vitrines. Et en 2025 à 9h31 du matin un dimanche, des cambrioleurs y sont entrés comme dans un moulin et en sont sortis plus facilement que des touristes du métro.

Le musée venait d’ouvrir et les premiers visiteurs arrivaient dans la galerie.

Les malfaiteurs ont malgré tout pu commettre leur larcin, à l’aide de disqueuses, sans être interpellés ou gênés par des agents de sécurité compétents pour protéger un tel trésor.

D’après une source de police citée par la presse, un témoin aurait prévenu dès 9h30 du déploiement suspect de l’échelle au balcon du musée (le camion était donc là depuis plusieurs minutes déjà). Les malfrats ont ensuite pris la fuite à 9h38, en scooter T-Max (des engins surpuissants), en longeant les quai de Seine jusqu’au pont de Sully pour traverser Paris par le sud et s’évaporer sur l’autoroute A6.

A titre de comparaison, le délai moyen d’intervention des pompiers de Paris est autour de 7 minutes… Du côté de la Préfecture de Police de Paris, qui se situe à quelques centaines de mètres de là, de la sécurité du musée, qui relève de deux entreprises privées, du ministère de la Culture et bien entendu de l’État lui-même, la faillite est totale.

Le manquement à la sécurité est tellement grave et flagrant que les autorités et institutions françaises se sont immédiatement repliées dans un mutisme ferme, ne laissant les informations filtrer qu’au compte-goutte, sous la pression médiatique. Le Président lui-même est resté honteusement silencieux, se contentant d’un vulgaire (et prétentieux) communiqué en soirée.

Il a fallu attendre le milieu de l’après-midi pour que soit confirmée la liste des objets dérobés. Il s’agit en l’occurrence de bijoux extrêmement luxueux du 19e siècle, ne relevant pas strictement de la couronne de France.

Voici la liste :

  • Un diadème de Saphir de Ceylan et diamant porté par la pseudo « reine » Hortense, fille de Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon, puis par Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, épouse de Louis-Philippe.
  • Un collier et des boucles d’oreilles d’une parure de saphirs de ces deux mêmes femmes.
  • Un collier et une paire de boucles d’oreilles en émeraudes (32) et diamants (1138) de la parure de Marie-Louise, seconde épouse de Napoléon Bonaparte.
  • Une broche dite broche reliquaire.
  • Un diadème de la pseudo « impératrice » Eugénie, épouse de Louis-Napoléon Bonaparte.
  • Un grand nœud de corsage de cette même femme, de 2 634 diamants, acheté 6,72 millions d’euros à une collection privée américaine en 2008.

En plus de cela, les cambrioleurs ont laissé tomber (et se casser), non loin du musée, la couronne de la pseudo « impératrice » Eugénie, composée de 1 354 diamants et 56 émeraudes, et fabriquée à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris en 1855.

Sur le plan patrimonial et culturel, tout cela est relativement anecdotique, quoique intéressant. Néanmoins, ces bijoux n’ont pas leur place ailleurs que dans un musée public.

Mais surtout, un tel vol, parce qu’il a été commis au musée du Louvre, relève du crime ; ce n’est pas un simple cambriolage, c’est une atteinte directe à l’intégrité culturelle de la nation française.

On ne peut qu’être dégoûté par une telle criminalité, nihiliste et bassement opportuniste, qui pullule en France et ne cesse d’abimer le pays. Un grand ménage social, forcément très violent, sera nécessaire pour y faire face.

On appellera cela comme on veut, le nouveau bagne, le goulag français, le travail forcé, peu importe, mais il faudra bien incarcérer en masse et mener la vie dure au narcotrafic et au banditisme qui vont de pair.

Mais il faudra aussi neutraliser tous les bourgeois décadents et nihilistes responsables de la relégation de la France au banc de la civilisation. Une telle faillite dans la sécurité du Louvre, en plein cœur de Paris, en dit très long sur la décadence de cette bourgeoisie, de son appareil d’État et de ses hauts fonctionnaires, dont l’incompétence s’est révélée ici aussi criminelle qu’absurde.

La directrice du musée du Louvre, sa responsable de la sécurité et la ministre de la Culture, ainsi que le ministre de l’Intérieur et le Préfet de Paris (à quelques jours près la même personne) devraient d’ailleurs immédiatement être démis de leurs fonctions et avoir à se justifier devant un tribunal populaire.

Il n’en sera rien, bien entendu. Voilà pourquoi un tel braquage du musée du Louvre ne peut que susciter la révolte populaire ! Non pas simplement de l’indignation, mais bien une colère à portée révolutionnaire, au noms de la civilisation.

Le programme est facile à comprendre, mais la tâche est immense pour les masses populaires françaises, qui doivent maintenant assumer de prendre la direction du pays, qui doivent renverser le régime et assumer une réelle démocratie à la base, à la fois sociale, mais aussi portant la civilisation, défendant la civilisation.

Le musée du Louvre sera forcément un bastion culturel pour ce nouveau régime, qui en fera autre chose que l’insupportable Disneyland touristique insipide et inculturel qu’il est aujourd’hui, et que le Président Emmanuel Macron entend renforcer avec son plan « Louvre Nouvelle Renaissance ».

La révolution française a pris la Bastille, la révolution socialiste prendra le Louvre. C’est le Socialisme ou la retombée dans la barbarie !