[photo : sanctuaire des Douages ]
Les refuges animaliers sont dans une situation très précaire depuis toujours. La crise sanitaire ne les a pas aidé, comme cela avait été souligné ici à plusieurs reprises.
Dimanche 26 juillet 2020, les associations de protection animales et une centaine de refuges publiaient une tribune, énième appel à l’aide. Le gouvernement n’en a rien à faire, pas plus que l’Assemblée nationale qui a refusé début juillet un fonds d’urgence pour les aider.
Les refuges à aider sont nombreux, et divers. En voici un, un parmi d’autre se dira-t-on : le « Domaine des Douages ». Pour les animaux qui y vivent par contre, ce n’est pas « un refuge parmi d’autre », mais leur maison. Et il y a péril en la demeure.
Voici le SOS lancé, qu’on ne peut que soutenir :
« Le domaine des Douages est un sanctuaire créé en 2009, qui s’étend sur 100 hectares et se situe dans la Nièvre, ce qui fait des Douages le plus grand sanctuaire de France.
Dominique, 60 ans, ancienne éleveuse, devenue vegan, s’occupe à temps pleins de plus de 850 animaux, tous issus d’élevages ou sauvés des abattoirs.
Seulement voilà : noyée sous une charge de travail immense, Dominique lance aujourd’hui un appel à l’aide. La raison ? Un manque cruel de dons, et donc d’argent, indispensable à l’entretien du sanctuaire, à l’achat de matériel et de nourriture pour ses centaines d’hôtes, ainsi que pour les factures du vétérinaire.
Cette année, la canicule a brûlé la totalité des ressources alimentaires des animaux : les champs. Nous avons donc dû piocher dans leur précieux stock de foin d’hiver.
La période hivernale risque d’être très difficile pour nos animaux que ce soit pour la nourriture mais également pour les protéger du froid, car des travaux doivent être faits pour isoler les bâtiments.
La place ne manque pas… Nous sommes en mesure d’accueillir d’autres animaux ! Mais pour cela, la bonne volonté ne suffit pas. Il nous faut les moyens, une fois sauvés, d’entretenir les pensionnaires dans les meilleures conditions possibles aussi longtemps qu’ils vivent.
« Après dix ans de combat au quotidien, sept jours sur sept et 24 heures sur 24, pour sauver les animaux de l’abattage, je me demande si je vais pouvoir tenir le coup. Si je dois arrêter, que deviendront alors mes 850 animaux ? Mes moutons, poneys, génisses, juments, oies, poules, canards… Aucune association ne les reprendra. Ce sera l’euthanasie pour les plus faibles ou les plus âgés, et l’abattoir pour les autres. »
Le sanctuaire ne recevant aucune subvention de l’État, les dons sont le seul recours pour l’empêcher de fermer. »
>> Pour aider :
DONS : https://domainedesdouages.com/donner/
PARRAINAGES : https://domainedesdouages.com/parrainer/