Il agit directement en renégat.
Benoît Hamon est un salaud. On sait tous qu’en Afghanistan il faut soutenir l’opposition aux Talibans, que les Afghans ont le droit de vivre dans la dignité et de connaître le bonheur, dans leur pays, avec leur culture. Et alors que ce pays connaît un drame, lui annonce qu’il devient le directeur général d’une entreprise faisant du commerce des initiatives entrepreneuriales de migrants. C’est pathétique, lamentable. Quel salaud!
En ce sens, il trahit ce qui aurait dû être son rôle: profiter de son écho pour contribuer à reconstruire la Gauche. N’ayant pas réussi en ce sens avec son mouvement Génération-s, il s’est mis de côté puisque les choses ne se sont pas déroulées comme lui le voulait, et maintenant il va encore plus loin, il abandonne tout au profit des migrants et de l’argent.
Et il assume. Dans son communiqué du 9 septembre 2021 où il annonce qu’il quittait la vie politique, il présente avec enthousiasme son « entreprise sociale », Singa, qui compte dans différents pays utiliser des migrants pour produire des innovations au sein du capitalisme. Dans une interview au Monde, il explique cela en utilisant… la théorie d’extrême-Droite du « grand remplacement » en l’inversant!
« Plusieurs études l’attestent: plus une société est inclusive, plus sont économie va bien, plus les rapports sociaux sont pacifiés. »
C’est en quelque sorte l’idéologie du « rêve américain » où les migrants viennent irriguer le capitalisme comme main d’oeuvre bon marché et esprit d’entrepreneur, mais avec une lecture française prenant au pied de la lettre les fantasmagories d’extrême-Droite en les inversant.
Ce n’est même pas de l’humanisme, c’est littéralement du business, de manière sordide, comme ces propos infâmes de la part de Benoît Hamon au Monde dans l’interview…
« Combien de gens sous les tentes sont des trésors? Il y a un potentiel incroyable.
Tout le monde ne créera pas Google ou BioNtech. Mais il y a aussi les futures Marie Curie sous les tentes de la porte de la Chapelle. »
Non seulement c’est une insulte au principe d’accueil des réfugiés – qui ne sont pas des migrants et qu’on doit accueillir qu’ils soient « utiles » ou pas -, mais c’est une valorisation de type capitaliste des migrations. Et Benoît Hamon va gagner entre 4 et 12 000 euros par mois pour cela.
Autant dire qu’il se comporte directement en renégat. L’ouvrier en France ne l’intéresse pas, ce qui a de la valeur à ses yeux c’est le potentiel capitaliste du migrant laissant son pays comme il est pour réaliser une carrière individuelle. C’est un exemple parfait de la fausse « gauche » en fait modernisatrice, au service du turbocapitalisme.