Sauvons au moins les vacances : tel est le mot d’ordre des Français. S’ils ont bien compris que beaucoup de choses allaient se passer, ils ont considéré que la pandémie étant calmée, il fallait au moins profiter de l’été. Les juilletistes sont ainsi le premier parti de France, représentant le camp de ceux qui ne veulent pas savoir.
Pas savoir ou pas encore savoir ? Là est la grande question et la crise étant profondément contradictoire, cela tire dans tous les sens. On peut penser le lundi que les luttes de classes vont s’imposer et ramener une conscience authentique chez les prolétaires, et trépigner de rage le jeudi devant la passivité totale des gens devant le capitalisme et son mode de vie.
Mais les choses vont vite, très vite, de plus en plus vite. On est à la mi-juillet et déjà l’instabilité internationale s’installe, sans attendre la fin de l’été. L’angoisse vient ronger les esprits sans attendre la fin des vacances des uns et des autres. L’Histoire s’impatiente…