Une provocation criminelle.
Le régime ukrainien est en totale décomposition et il tente d’attirer avec lui le monde entier dans l’abîme. C’est ni plus ni moins le sens des accusations de Vladimir Zelenski et de son entourage envers la Russie, qui aurait selon eux volontairement bombardé la Pologne le 15 novembre 2022.
Cette accusation s’est propagée méthodiquement le 16 novembre, avec en soirée les médias occidentaux qui se sont déchaînés dans la foulée, accusant l’armée russe.
L’arrière-plan, c’est l’envoi par l’armée russe de cent missiles sur l’Ukraine le 15.
L’Ukraine a en fait tenté une provocation afin de chercher à se sortir de sa situation désespérée à terme. D’où l’accusation d’un missile russe tombé en Pologne, alors que factuellement il était facile de savoir qu’il était ukrainien.
L’objectif du régime ukrainien était l’escalade militaire. La Pologne étant dans l’Otan, une attaque russe signifierait le déclenchement de l’article 5 du traité de l’Alliance atlantique, donc l’intervention des alliés contre la Russie, et donc la 3e guerre mondiale.
Évidemment, tout cela n’a pas de sens, du moins pour l’instant ; la Russie n’a aucun intérêt à tirer sur un tracteur dans une ferme polonaise pour tuer deux personnes. Mais le ridicule n’effraie pas les dirigeants d’un régime aux abois, qui ont été livrés en pâture à la Russie par les Américains, et qui maintenant se rendent compte de l’immense pétrin dans lequel ils sont. L’Ukraine est terrassée par ce conflit qui tue des vagues entières de mobilisés sur le front et envoie des vagues encore plus grandes d’Ukrainiens se réfugier à l’étranger – y compris en Russie.
Sur le plan militaire, c’est une Bérézina pour l’Ukraine, malgré les propos ridicules que l’on peut entendre dans les médias français décrivant une armée russe connaissant revers sur revers, et une Russie au bord de l’effondrement… Alors qu’il est en même temps expliqué que l’armée russe risque d’envahir toute l’Europe de l’Est. La propagande est ininterrompue, afin de préparer les opinions publiques occidentales à accepter l’intervention de l’OTAN pour sauver le régime ukrainien.
Du côté de l’état-major américain par contre, là où se décide véritablement le sort de l’Ukraine, le discours est très clair. Le général Mark Milley a tenu une conférence de presse dans la journée du 16 novembre pour dire qu’il est peu probable que l’Ukraine déloge bientôt la Russie de l’ensemble des territoires occupés :
«La probabilité d’une victoire militaire ukrainienne, expulsant les Russes de tout l’Ukraine y compris (…) la Crimée, la probabilité que cela se passe de sitôt n’est pas très élevée militairement. »
L’Ukraine est également terrassée par la campagne massive de bombardements russes visant ses infrastructures électriques et stratégiques, au point que des millions de gens sont régulièrement coupés du réseau. Malgré la fourniture d’armes et de missiles occidentaux, l’armée ukrainienne n’a pour ainsi dire aucune défense anti-aérienne.
L’armée ukrainienne utilise des missiles sol-air avec les moyens du bord, ceux-ci atterrissent parfois sur des civils et c’est justement ce qui s’est passé à Przewodow en Pologne, comme l’ont confirmé tant les Américains que les Polonais. Bien sûr, c’est surtout l’Otan, directement concernée, qui devait réagir pour calmer le jeu, à moins d’assumer dès aujourd’hui la 3e guerre mondiale.
Jens Stoltenberg a donc mis fin à toutes les spéculations en déclarant le 16 novembre, après avoir lui-même mis de l’huile sur le feu en disant qu’il fallait attendre, que l’OTAN se réunissait, etc. :
« Notre analyse préliminaire suggère que l’incident a été probablement causé par un missile de système ukrainien de défense anti-aérienne tiré pour défendre le territoire ukrainien contre les missiles de croisière russes. »
Mais les dirigeants ukrainiens sont tellement furieux dans leur nationalisme fanatique qu’ils accusent encore la Russie pour faire monter la pression, quitte à déformer les faits comme ce fut le cas à Bucha et à la gare de kramatorsk, d’ailleurs.
Vladimir Zelenski expliquant dans une vidéo aux dirigeants du G20 à Bali que ce missile en Pologne ne serait « rien d’autre qu’un message de la Russie adressé au sommet du G20 » ayant eu lieu en même temps à Bali en Indonésie, alors que le ministre ukrainiens des Affaires étrangères qualifie de « théories du complot » toutes les affirmations contredisant son récit quant à un missile russe.
Malgré les explications américaines, et celles de l’Otan, récusant la thèse ukrainienne, le président ukrainien continuait d’ailleurs ses accusations hystériques dans la soirée du 16 novembre :
« Je n’ai aucun doute que ce missile n’était pas à nous. Je crois que c’était un missile russe conformément au rapport des militaires. »
Cet acharnement en dit long sur l’état de délabrement du régime ukrainien, au bord de la faillite.
On aura remarqué aussi le niveau hallucinant de bellicisme en France, où cette information a été dans un premier temps traitée en assumant totalement la possibilité de la thèse ukrainienne du missile russe, contre toute vraisemblance. Jusque tard dans la journée du 16 novembre, Emmanuel Macron était encore très timoré sur les faits, laissant planer le doute quant à la possibilité d’un tir de missile russe et donc d’un emballement vers la 3e guerre mondiale.
Il ne faut pas s’attendre à ce qu’il en soit toujours ainsi et que les choses ne s’emballent pas, bien au contraire. Cet épisode fait encore monter les choses en gamme !
Voici, pour documentation, la déclaration le 16 novembre 2022 du Canada, de la Commission européenne, du Conseil européen, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis, en marge du Sommet du G20 à Bali.
Aujourd’hui, les dirigeants du Canada, de la Commission européenne, du Conseil européen, de la France, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de l’Espagne, du Royaume-Uni et des États-Unis se sont réunis en marge du Sommet du G20 à Bali et ont publié la déclaration suivante :
Nous condamnons les attaques de missiles barbares que la Russie a perpétrées mardi contre des villes et des infrastructures civiles ukrainiennes.
Nous avons discuté de l’explosion qui a eu lieu dans la partie orientale de la Pologne, près de la frontière avec l’Ukraine. Nous offrons notre plein soutien et notre assistance à l’enquête en cours en Pologne. Nous avons convenu de rester en contact étroit afin de déterminer les prochaines étapes appropriées à mesure que l’enquête progresse.
Nous réaffirmons notre soutien indéfectible à l’Ukraine et au peuple ukrainien face à l’agression russe, ainsi que notre volonté constante de tenir la Russie responsable de ses attaques contre les communautés ukrainiennes, alors même que le G20 se réunit pour faire face aux conséquences plus larges de la guerre. Nous exprimons nos condoléances aux familles des victimes en Pologne et en Ukraine.