Dont des missiles d’une portée de 150 km.
La superpuissance américaine a décidé d’ajouter encore 2,2 de dollars d’armement à ce qu’elle a déjà fourni au régime ukrainien. Au total, cela fait 29,3 milliards de dollars en un an. Rien qu’avec cette somme on aurait déjà le onzième budget militaire annuel dans le monde.
L’escalade est le mot qui exprime le mieux cette initiative, puisque vont être fournis des missiles GLSDB (Ground Launched Small Diameter Bomb) d’une portée de 150 kilomètres. Ce ne sont pas réellement des missiles, mais plutôt des bombes placées sur un moteur-fusée. L’idée est de permettre à l’armée ukrainienne de frapper encore plus en profondeur.
S’ajoutent à cela des véhicules de transport de troupes Stryker et des véhicules de combats d’infanterie Bradley, davantage de missiles HIMARS (d’une portée de 80km), des munitions d’artillerie (155mm), des munitions pour mortiers (120mm)…
Ainsi que 190 mitrailleuses lourdes avec imagerie thermique et munitions anti-drones, 181 véhicules résistant aux mines, 250 systèmes javelins avec 2 000 roquettes anti-tanks, des radars, du matériel de communication, du matériel médical, deux systèmes anti-aériens Hawk, des équipements pour aligner la défense anti-aérienne sur le système occidental, etc.
Naturellement, la superpuissance américaine fournit cet argent au régime ukrainien pour en réalité procéder à des achats à son propre complexe militaro-industriel. Ce sont les usines d’armement américaines qui vont tourner à fond.
Rappelons que la superpuissance américaine a également fourni au régime ukrainien 9,9 milliards de dollars pour assurer la sécurité alimentaire et médicale, et 15,1 milliards pour faire tourner l’État.
C’est comme on le voit un investissement massif, qui reflète bien la volonté d’utiliser l’Ukraine comme chair à canon contre la Russie. Une ligne qui est celle de la France également.
Les pays occidentaux prétendent ne pas être belligérants du conflit en Ukraine, mais en réalité ils le sont : c’est juste qu’ils n’ont pas encore l’opportunité d’envoyer leurs propres troupes, une chose qu’ils aimeraient éviter tant qu’ils le peuvent. Mais concrètement, nous sommes en guerre.