Le désastre est total.
Un journal turc a donné des informations présentées comme étant celles fournies par les services secrets israéliens. L’armée ukrainienne aurait perdu 157 000 soldats. Cela semble correspondre, dans la mesure où la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, parlait au début décembre 2022 dans une vidéo mise en ligne sur Twitter de 100 000 morts. Le passage concernant ce chiffre avait été censuré dans l’heure qui suit.
C’est un chiffre énorme, terrifiant. Car forcément, cela indique un nombre très élevé de blessés : l’article turc parle de 234 000 blessés. C’est là une véritable hécatombe et si l’on ajoute à cela les destructions d’infrastructures, les dettes énormes de l’État, on a l’Ukraine qui est véritablement rayée de la carte.
Et le processus, historiquement, ne date pas du conflit avec la Russie. Il faut savoir qu’il y avait en 1993 52 millions d’Ukrainiens, pour seulement 41 millions en 2021 : l’émigration a été massive pendant vingt ans. C’est une faillite historique.
C’est comme si l’Ukraine n’avait en rien profité de centaines d’années d’évolution des pays slaves d’Europe de l’est. C’est l’échec du rêve du peintre Alfons Mucha.
Le martyre de l’Ukraine tient à une de ses erreurs profondes : avoir considéré qu’elle n’avait rien à voir avec la Russie. On a la folie d’un pays ayant appartenu à l’URSS qui la première l’a établi comme nation avec sa langue, mais qui considère l’URSS comme le diable en personne.
La théorie de l’Holodomor, le prétendu génocide des Ukrainiens par la Russie, ne tient d’ailleurs pas du tout. Car les Ukrainiens parlent russe, mangent russe, chantent russe, pour une partie significative de leur vie quotidienne. Et l’inverse est vrai pour les Russes qui en partie mangent ukrainien, dansent ukrainien, pour une partie significative de leur vie quotidienne.
Si vraiment il y avait eu génocide, les Ukrainiens auraient eu le même rejet de l’ennemi qui a été (et qui est encore) au cœur de l’état d’esprit des Arméniens et des Juifs.
Et c’est la véritable question : qu’est-ce qui a pris les Ukrainiens de s’imaginer aller rejoindre l’occident, en rejetant la Russie, au point de détruire tout ce qui est russe? Comment les bandéristes, dont le bastion est la région tout à l’Ouest qui a un parcours historiquement très différent du reste du pays, ont-ils pu ensorceler l’Ukraine?
Il y a bien entendu les promesses de l’Union européenne, de l’Otan, les milliards d’euros pour corrompre, manipuler, mais enfin il y a la culture. Comment les Ukrainiens peuvent-ils partir en guerre contre l’écrivain Pouchkine, détruire tous ses monuments, sans se poser de questions?
C’est là un drame historique d’une envergure immense. Cela montre la force du nationalisme et du militarisme, sa capacité à tromper les gens. Cela renforce d’autant plus la nécessité d’être à la hauteur culturellement, sur le plan de la science de l’Histoire.
A ce titre, nous avons averti, pendant six mois avant le début du conflit, que l’Ukraine allait subir l’offensive de la Russie et qu’elle allait devenir une martyre.
Cela fait de nous historiquement les meilleurs amis de l’Ukraine et chaque jour qui passe, cela sera d’autant plus flagrant. L’avenir appartient au peuple !
Même si, de manière horrible, le présent appartient aux nationalistes ukrainiens qui précipitent « leur » pays dans l’auto-destruction au service de l’Occident.