On peut poser les réponses !
Agauche.org passe à l’assemblage : chaque article essaiera désormais de se poser comme une brique. Et brique par brique, brique sur brique, c’est une nouvelle mentalité qui se forgera, à partir de toute l’expérience accumulée.
Expérience politique, culturelle, sociale, idéologique, personnelle… On parle ici de tous les domaines de la vie.
C’est ça – ou être entraîné vers le fond par une société française totalement pourrie tellement elle est occidentalisée. La société de consommation a anéanti tous les tissus sociaux, ou presque. Le niveau culturel est effroyable et les choses empirent, les traditions de la Gauche, au sens le plus large, ont été liquidées.
La France est un asile de corrompus par le capitalisme, qui n’espèrent qu’une chose : que rien ne change, et même si on peut, revenir en arrière. Le spectacle est pathétique. Les Français ne savent rien faire d’autre qu’exprimer une nostalgie pour les années 2000 où l’on profitait de la croissance du capitalisme aux dépens du tiers-monde, et au moyen surtout des ouvriers chinois.
Il faut reconstruire, en assumant qu’on part de zéro. Sauver le positif, le préparer pour l’avenir, car là c’est littéralement la civilisation qui va disparaître comme principe en France.
Notre pays, s’il continue, ne sera qu’une annexe du capitalisme américain, rempli de gens consommant comme des zombies, incapables de liens sociaux convenables, pour ne pas dire socialistes.
Concrètement, les articles se poseront comme contribuant à participer à la vision du monde qu’on a au quotidien. La dimension positive, affirmative, primera de manière résolue sur le reste.
Le principe est le suivant : quelqu’un qui, en 2030, pense comme nous, pourra lire les articles en éprouvant de l’intérêt, sans que cela soit parasité par des considérations secondaires, des constats éprouvants sur la réalité décadente.
Cela ne veut pas dire que la décadence ne sera pas critiquée, surtout la marche à la guerre mondiale en raison de la bataille sino-américaine pour l’hégémonie.
Mais ce qui compte, désormais, c’est le sujet révolutionnaire, et seulement lui. C’est à lui qu’appartient l’avenir, car il porte les valeurs humaines à travers la décadence, la barbarie, l’effondrement de l’occident.
La publication quotidienne n’est ainsi plus à l’ordre du jour, cette démarche ayant été dénaturée par le 24h sur 24 de la consommation capitaliste. Cependant, le rythme aura la même intensité, au fond. C’est simplement une réadéquation au réel.
Ou bien une révolte contre le réel, plutôt. Car la réalité est insuffisante. Elle n’est pas à la hauteur de l’époque.
Que nous réserve l’avenir ? La rupture avec le mode de vie occidental, ou l’effondrement en raison de la soumission passive, de l’alignement sur la superpuissance américaine?
Dans tous les cas, soyons une partie de la solution, pas du problème !