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Effondrement de la France

Mazan, Bois de Boulogne, la décadence partout en France

La France est prise de nausée. Alors que se tient le procès de Mazan, voilà qu’une jeune femme a été violée et assassinée dans le Bois de Boulogne, par un violeur sans papiers n’ayant fait que quelques années de prison pour son premier crime, avant d’être relâché dans la nature.

Et chaque Français sait que cela ne relève pas du hasard. Le non-droit triomphe dans le capitalisme français où le seul droit qui prime, c’est l’argent. Même plus symboliquement l’entrepreneuriat, et même la propriété a perdu en image par rapport au culte cannibale de la monnaie.

Cela ne tient donc pas seulement au Bois de Boulogne, un endroit qui, dès la nuit tombée, devient un lieu immensément sordide. Et cela, depuis plus de cinquante ans!

Maintenant, voyons notre problème à nous, notre grand problème. La décadence est partout, et donc également dans les masses, dans la classe prolétaire. Il y a quelque chose qui cloche dans la classe…

C’est une chose que ne peuvent pas et ne veulent pas comprendre les pseudos féministes bobo qui se sont construit un petit havre de paix dans leur milieu social des centres-villes. Mais nous, qui voulons la révolution, nous devons y accorder une attention fondamentale.

Ce qu’il s’agit de voir, c’est l’horreur de la vie quotidienne produisant de tels monstres tels que ceux de Mazan. Comment se fait-il que sur les 50 accusés de viol, il n’y ait que des ouvriers et des artisans, d’une moyenne d’âge de 47 ans, bien intégrés socialement ?

C’est là que notre critique révolutionnaire de la société intervient. Nous disons que la raison précise de leur position criminelle est qu’ils se sont tellement bien « intégrés dans la société » qu’ils se sont justement vidés de toute leur dignité.

Ces travailleurs sont le reflet d’un prolétariat qui baigne dans sa propre crasse ; qui est dans une telle résignation et un tel repli sur soi qu’il se sont laissés contaminer par la décadence des mœurs. Une décadence issue d’une société de consommation qui a banalisé et généralisé les comportements pornographiques et dégueulasses.

Un prolétariat réellement existant, par ses propres canaux et avec sa propre identité alternative, révolutionnaire ne pourrait tolérer de tels agissements. Toujours le style de vie déplorable des puissants a été rejeté en bloc, vu comme l’expression de figures parasitaires tournant en rond sur eux-mêmes, jetant leurs ennui dans des pratiques sexuelles déviantes.

Le problème en France, c’est que tout est atomisé par le style de vie solitaire du petit-bourgeois prisonnier d’une société de consommation relativisant tout, vidant la morale de tout, s’attaquant à tout ce qui a trait à de la sensibilité.

Les travailleurs sont usés, vidés psychiquement et à un moment donné de leur existence, cela craque d’une manière ou d’une autre. La monstruosité de Mazan est une issue terrible, monstrueuse d’un tel craquage nerveux général. Quant au crime du Bois de Boulogne, il reflète la situation sociale horrible des migrants livrés à eux-mêmes, venant de pays semi-féodal aux valeurs patriarcales très prononcées, fascinés par le capitalisme et en pratique s’alignant sur le cannibalisme social.

Que peut-on pour les migrants? Pas grand chose : si on peut comprendre individuellement tel ou tel parcours, fondamentalement ils sont de droite, leur idéal est le rêve américain.

Mais la classe des travailleurs, elle, n’a pas ce rêve américain dans sa nature. Et c’est bien de la puissance prolétarienne dont la société a besoin pour éradiquer toute cette décadence issue d’un capitalisme qui génère des relations sociales pourrissant sur pied.

L’Humanité n’est ici plus que l’ombre d’elle-même, incapable d’assumer sa véritable nature d’animal social sensible. Le besoin du socialisme, des valeurs communisme comme résolution de ce problème est une évidence historique.

Et le besoin de communisme ne peut qu’être d’autant plus fort pour la moitié de la classe, les femmes prolétaires, celles qui comprennent que cela relève d’un problème d’ensemble et non pas seulement du rapport à des hommes « mauvais ».

Le capitalisme en crise emporte tout le monde avec lui dans son pourrissement. Avec le drapeau rouge, il faut y faire face. Seule la révolution compte. L’alternative est Socialisme ou retombée dans la barbarie, et les femmes doivent être justement à l’avant-garde de la lutte, car elles sont une des cibles principales du cannibalisme moderne!