Le concours Miss France fait typiquement partie de ce genre d’arriération culturelle dont attend avec impatience la disparition quand on est de gauche. Mais au lieu de disparaître, il s’adapte au délire post-moderne ambiant et admet maintenant la possibilité qu’un homme qui se prétend femme puisse y participer. Cela n’a aucun sens, mais peu importe, du moment que cela colle à l’air du temps d’une société en déperdition.
La grande prétention du capitalisme, c’est l’existence de cette fameuse classe moyenne, qui serait la majorité et aurait accès à tout le confort matériel et toutes les possibilités culturelles. C’est bien-sûr un grand mensonge pour qui n’a pas abandonné la flamme de la civilisation au profit de la « magie » de Disney. En attendant, la société française a produit en masse ces enfants gâtés qui ne veulent d’aucune norme, ni d’aucune définition qui pourrait nuire à leurs caprices d’enfants-rois.
La réalité biologique elle-même est devenue de trop, alors il faudrait accepter qu’on puisse choisir son « genre » comme on choisit la coque de son Iphone. Les plus résolus se prétendent même au-dessus des « genres », composant à leur gré leur propre personnage, un peu homme, un peu femme et même autre chose.
Ces gens sont aujourd’hui tellement sûrs d’eux qu’ils pensent avoir l’autorisation morale de casser les dents à ceux qui disent non à leurs délires.
#MissTrans ♥️ Petit rappel à tou·te·s les cis :
Il y a des meufs avec une bite 👏
Il y a des mecs avec un vagin 👏
Il y a des transphobes sans dent 👏 pic.twitter.com/iJKXR8Cztn
— Le Cas Sandre (@le_sandre) October 29, 2019
TF1 n’a aucun problème avec ce discours « trans », tellement il est évident que ce n’est que le produit de la consommation capitaliste aliénant tous les rapports sociaux, jusqu’à la vie elle-même. Voilà en effet de parfaits cerveaux disponibles pour le matraquage publicitaire télévisuel… La société Miss France a donc décidé de coller à l’air du temps et sa directrice générale Sylvie Tellier a expliqué dans un entretien au Parisien qu’une prétendue femme « trans » pourrait très bien participer au concours.
« Nous ne sommes pas la police » a-t-elle justifié en précisant que le règlement nécessite d’« être de sexe féminin » (à l’état civil, ce qui n’oblige à aucune opération), mais pas d’être « né de sexe féminin ». Nuance !
C’est alors que l’esprit populaire encore éveillé remarque :
« Miss France n’a pas le droit de faire 1 mètre 65, mais elle peut avoir une bite ! »
C’est effectivement du grand n’importe quoi ! La société marche complètement sur la tête en acceptant de telles horreurs dans l’actualité. Il faut vraiment le retour de la Gauche historique pour renverser tout cela et imposer la morale et les valeurs populaires. Sans quoi, l’extrême-Droite ne cessera de gagner des positions et s’approchera toujours plus du pouvoir en ayant le champ libre pour se présenter comme le seul rempart de la civilisation face à toute cette décadence.