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Le mouvement des gilets jaunes
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Les débuts
[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4408″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Le mouvement des Gilets jaunes a été une véritable mobilisation. Cela en dit long sur la nature de la France, qui d’un côté fait face à la cherté de la vie, et résiste, mais de l’autre ne voit la société qu’en termes de gains et de pertes.
Il n’y a aucune mentalité politique, et encore moins une réflexion sur la nature du monde. Pourtant, comment un tel mouvement sera-t-il compris, dans 10 ans, alors que le réchauffement climatique sera vu comme une catastrophe comprise trop tardivement?
Cependant, il faut bien saisir que la révolte des automobilistes est aussi une révolte contre l’automobile. Car la place qu’a prise cette dernière apparaît intenable. Les Gilets jaunes veulent assurer son utilisation, mais leur protestation pose en même temps, de par l’ampleur de la crise, la preuve de sa fin.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »30″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_postgrid columns= »4″ source= »size:All|by_id:4414,4350,4411,4430″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]
La question du fascisme
[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »2/3″][thb_postgrid columns= »2″ source= »size:All|by_id:4562,4550,4456,4451″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/3″][thb_postslider style= »featured-style9″ source= »by_id:4490″][vc_column_text]Peu de gens en France ont vraiment étudié le fascisme et savent qu’il consiste en un mouvement élémentaire d’une base populaire soucieuse de régénérer la société, poussé par une partie de la bourgeoisie. Les gilets jaunes ont tout à fait le profil social correspondant à cela.[/vc_column_text][thb_gap height= »20″][vc_single_image image= »4931″ img_size= »full » alignment= »center » onclick= »custom_link » link= »https://agauche.org/wp-content/uploads/2018/12/Gilets-Jaunes-Extreme-Droite_final.pdf »][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]
Les gilets jaunes, la Gauche et la centralité ouvrière
[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4582″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Si le mouvement des gilets jaunes a été déterminé par les artisans, commerçants indépendants, etc., il a charrié avec lui une vraie vigueur ouvrière. Cela correspond à toute une réaffirmation historique, replaçant la classe ouvrière comme élément central de toute orientation conséquente.
Les Gilets Jaunes sont l’expression de la contradiction ville-campagne. C’est une crise objective du mode de vie de la population vivant et travaillant en dehors des grandes villes. En ce sens, si le mouvement est largement dirigé socialement et idéologiquement par la petite-bourgeoisie, notamment les commerçants, artisans, indépendants, etc., il est indéniable qu’une partie de la classe ouvrière a été absorbée dans la dynamique.
La naissance de la gauche moderne s’est faite avec la formation du mouvement ouvrier. À partir de 1789-1793, les courants de gauche puisent leur dynamique dans la mobilisation des classes populaires et c’est au XIXe siècle que la classe ouvrière, délimitée par un mode de vie précis, devient centrale pour la Gauche.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »50″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]Le mouvement ouvrier a toujours exigé la primauté de la conscience et de l’organisation. La croyance en le spontanéisme et en un vitalisme populaire n’a jamais abouti qu’au fascisme. Aussi, le populisme d’une partie de la Gauche pour les Gilets jaunes est littéralement suicidaire.
Que l’ultra-gauche ait participé ici et là aux initiatives des Gilets jaunes, c’est dans l’ordre des choses. La croyance en une sorte de vitalité populaire spontanée amène à soutenir tout ce qui bouge, sans être trop regardant.
Que le regroupement d’extrême-droite Bastion social parvienne à largement s’y impliquer à Lyon, avec notamment le mot d’ordre « à bas les voleurs ! », c’est tout autant dans l’ordre des choses. Le fascisme se veut un mouvement de contestation par la base, au-delà des classes, contre les parasites. La jacquerie anti-taxe des Gilets jaunes est parfaitement adéquate pour cela.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4525″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »50″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4496″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]La mobilisation des Gilets jaunes reflète la non-existence d’une base militante à Gauche. Il n’y a tout simplement plus de surface sociale et culturelle qui fasse écho à la Gauche politique ; tout au plus y a-t-il des réseaux syndicaux.
La Gauche est née comme mouvement ouvrier, c’est-à-dire comme mouvement politique se fondant sur les ouvriers et leurs intérêts, prenant le travail salarié comme base de son identité.
C’est le cas en France aussi, mais il est un mal qui a commencé dès le départ et qui a persisté : l’absence de surface. Le mouvement ouvrier a été d’une taille immense en Allemagne, en Angleterre, dans le Nord de l’Europe et à l’Est, voire même au Sud. Mais en France, il a toujours été minoritaire.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »30″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_postgrid columns= »3″ source= »size:All|order_by:date|order:ASC|by_id:4646,4629,4653″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]
Du pourrissement à l’effondrement
[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4576″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]La mobilisation des gilets jaunes ce samedi 1er décembre a été marquée par de la casse et des scènes de violence contre la Police à Paris et dans plusieurs villes. Il y a eu en tout plus de 300 arrestations et une centaine de blessés rien qu’à Paris, dont 14 du côté des forces de l’ordre qui ont souvent servit de défouloirs. Cette journée montre un pourrissement du mouvement des gilets jaunes.
Le graffiti sur l’Arc de triomphe, « les gilets jaunes triompheront », est sans aucun doute l’élément le plus marquant symboliquement de ce troisième week-end de révolte des gilets jaunes. Car on est là à la fois dans la mythomanie et dans le substitutisme.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »30″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4657″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4757″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]
Un boulevard pour la démagogie fasciste
[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][thb_postslider style= »featured-style10″ source= »by_id:4679″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][vc_column_text]
Malgré une élévation relative de leur niveau de vie, les couches populaires restent expressément bloqués dans un nombre de références particulièrement restreint. Elles sont très corrompues par le mode de vie fourni par le capitalisme.
Il y a dans le peuple des gens qui savent tout en un certain domaine, en particulier dans les choses concrètes, depuis les circuits électriques d’un flipper jusqu’aux opéras. Pourtant, pris dans l’ensemble, le système de références des gens est vraiment très restreint. Si les couches supérieures disposent d’une capacité à s’appuyer sur de nombreuses conceptions, de nombreux concepts, de nombreux faits, etc., on a toujours l’impression que les couches populaires partent de zéro et font avec les moyens du bord.[/vc_column_text][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »30″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_postgrid columns= »3″ source= »size:All|by_id:4689,4596,4602″][/vc_column_inner][vc_column_inner][thb_gap height= »100″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_row_inner][vc_column_inner][vc_column_text]
Les suites du mouvement samedis après samedis
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