La présidente-directrice du musée du Louvre, Laurence des Cars, a été entendue le mercredi 22 octobre 2025 par la commission de la culture du Sénat, afin de s’expliquer sur le vol commis quelques jours plus tôt, le dimanche en pleine journée.
En bonne membre de la bourgeoisie, elle s’est défaussée sur absolument tout : on sait comment dans cette classe, c’est la lâcheté qui prime, l’absence de prise de responsabilité.
Elle a donc expliqué que tout s’est en fait très bien passé : le protocole de sécurité a été suivi à la lettre, toutes les alarmes ont fonctionné, les vidéos ont fonctionné à l’intérieur, l’information a très bien circulé, « le système de sécurité tel qu’il est en place aujourd’hui dans la galerie d’Apollon a parfaitement fonctionné » , etc.

Il n’y avait d’ailleurs selon elle aucun « retard » dans la mise en œuvre du plan de sécurisation, bref tout allait pour le mieux, et en fin de compte il ne reste qu’une seule idée logique : si le cambriolage a eu lieu, c’est la faute à pas de chance.
D’ailleurs, tout cela n’aura été qu’un « incident ». Le mot est employé par Laurence des Cars. Il l’est par la ministre de la Culture Rachida Dati. Le président de la Société des Amis du Louvre, Gérard Araud, a fait de même.
Tout cela ne serait donc qu’une stricte anecdote et Laurence des Cars n’aurait selon elle rien à se reprocher. Elle a d’ailleurs proposé sa démission, et on l’a refusé. Ce qui montrerait, indubitablement, qu’elle serait dans le vrai. Tout ce qui lui arrive est donc injuste, fondamentalement injuste.
Elle peut donc se plaindre qu’on la désigne comme responsable. Elle a fait son travail.
« Il y a eu beaucoup de dérives dans la presse ces jours-ci et des attaques personnelles qui me meurtrissent. »
« J’ai vu mon nom jeté en pâture. »
« Je crois servir mon pays et la culture du mieux que je peux. »
« On s’était entraîné à lutter contre les jets de soupe lancés par les activistes du climat, moins au grand banditisme. »
« J’avais fait de la sécurité une priorité absolue dès mon arrivée, en 2021. »
« Je veux réparer le Louvre, et résoudre ses problèmes structurels. »

Quand on voit cela, on comprend une chose simple : la place de Laurence des Cars est en prison. Peu importe qu’elle ne comprenne pas pourquoi. C’est son problème : elle était commissaire d’expositions, elle a assumé la direction d’un musée, elle n’a pas été à la hauteur, elle doit payer le prix de son incompétence.
Les gens l’ayant nommé doivent l’accompagner également. Et on ajoutera Dominique Buffin, directrice de l’accueil et de la sécurité du musée, tout comme François Chatillon, architecte en chef au Louvre, qui a expliqué le même jour dans Le Monde qu’ « on ne va pas mettre des portes et des fenêtres blindées partout parce qu’il y a eu ce cambriolage ».
Tous ces gens sont des minables qui se goinfrent au moyen de la culture historique du pays, sans aucunement être à la hauteur justement historique de cette culture. Ce sont des gens qui font leur travail, qui le font bien de manière formelle, et par conséquent qui ne le font pas.
Ils vivent dans un monde parallèle, en-dehors de la réalité, au point que des voyous en monte-meuble, en plein jour et en plein Paris, peuvent s’introduire dans une galerie du musée et procéder à un cambriolage devant tout le monde.
Tels sont les faits et ils peuvent bien raconter ce qu’ils veulent, ils sont responsables, à moins de diluer toutes les responsabilités à l’infini, ce qui est justement le propre d’une classe décadente comme la bourgeoisie.
La bourgeoisie a perdu tout sens de la culture, elle vit au jour le jour, le Louvre est pour elle une sorte de gigantesque anecdote du passé, dont le contenu est par contre utilisable comme immense divertissement.

C’est le Louvre réduit au statut de Disneyland, avec comme objectif les touristes et surtout pas la population française, qu’elle soit de Paris, Tourcoing ou Pau. Le Louvre a connu un hold-up depuis longtemps : celui commis par une bourgeoisie décidant de célébrer l’art contemporain et de nier tout ce qui relève de l’héritage de l’Histoire.
D’où les réactions en général et on peut voir que même la Droite, même les nationalistes n’ont rien à dire, ils dénoncent mais sans contenu, car ils sont incultes eux aussi.
La bourgeois est ainsi : son esprit est étriqué, sa mentalité mesquine, ses pensées étroites. Le problème est au niveau d’une classe elle-même : profiteuse, la bourgeoisie n’est pas en mesure de produire des gens s’occupant du Louvre, ni même de comprendre sa réalité historique.
D’où quelqu’un comme Laurence des Cars, qui devrait avoir honte et qu’un tribunal populaire devrait juger. Non pas simplement pour le cambriolage, mais parce qu’elle est à la tête d’un système tellement décadent que des gens s’imaginent qu’ils peuvent aller piller le Louvre en plein jour !
Mais quelle honte que tout cela, quelle insulte à la civilisation, qu’il y en assez de la bourgeoisie décadente !