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Noël: la confédération Défense de l’animal rappelle que les animaux ne sont pas des objets à offrir

Voici un rappel très important fait par la confédération Défense de l’animal, qui regroupe beaucoup de refuges animaliers en France : les animaux ne sont pas des cadeaux de noël que l’on offre par surprise comme on offrirait une console de jeu ou une poupée.

C’est un texte à diffuser, pour inlassablement travailler l’opinion publique !

Les animaux de compagnie, quand les enfants en ont fini avec eux, ne finissent pas dans un carton au fond d’un placard… mais ils vivent une vie terriblement malheureuse et sont parfois abandonnés et viennent surcharger les refuges. C’est abominable, et pourtant cela existe massivement, car nous vivons dans une société où tout doit devenir une marchandise, y compris les êtres vivants. On ne peut pas être sincèrement de gauche et ne pas se dresser contre une telle situation !

Voici le communiqué :

« ❌ NON, l’animal n’est pas un cadeau surprise 🎁

A l’approche des fêtes de fin d’année, on ne le dira jamais assez mais 🐶🐱🐭 ne sont pas des 🎁 🎄

En cette période de fêtes de fin d’année, l’envie de faire plaisir à ses proches est grande. De nombreuses personnes seront tentées d’offrir un animal (chat, chien, rongeurs, oiseaux, poissons…) en cadeau de Noël, succombant ainsi à un achat compulsif et irréfléchi.

Même si la tentation est grande, Défense de l’Animal vous met en garde : offrir un animal en cadeau est une très mauvaise idée !

👉 Retrouvez l’article de Lalia Andasmas  « Un animal ne peut pas être un cadeau surprise » de notre magazine n°99 📰 Défendons les Animaux 📰 – en cours de diffusion.

 » Un animal ne peut pas être un cadeau surprise !

Noël approche, les achats des cadeaux ont déjà commencé. Certains d’entre vous vont peut-être être tentés d’offrir un animal de compagnie à un membre de leur famille, voire à un ami. Or ce cadeau ne devrait pas être possible sans une longue discussion et l’accord préalable de la personne qui le reçoit, dans la mesure où l’animal n’est pas une chose et qu’il risque d’être abandonné.

L’animal n’est pas une chose

L’animal ne peut pas être un cadeau comme les autres puisqu’il est un être vivant doué de sensibilité. En effet, depuis la loi n° 2015-177 du 16 février 2015 relative à la modernisation et à la simplification du droit et des procédures dans les domaines de la justice et des affaires intérieures, l’article 515-14 du Code civil dispose : « Les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité. Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens ». Par conséquent, l’animal n’est plus une chose même s’il se voit encore appliquer les règles du droit des biens. Ainsi, selon le Professeur Marguénaud, une véritable révolution théorique a lieu dans le domaine du statut des animaux domestiques. Certes, bien avant l’article 515-14 du Code civil, on pouvait se fonder sur l’article L.214 du Code rural et de la pêche maritime pour affirmer que l’animal est un être sensible (« Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ») mais il convient de rappeler que le Code civil a un rôle plus important, notamment dans le domaine du statut de l’animal.

Outre la remise en cause du statut de l’animal, offrir un animal non désiré peut conduire à son abandon.

Le risque de voir un être vivant doué de sensibilité abandonné

Oser un tel cadeau surprise, c’est prendre le risque que l’animal soit abandonné quelque temps  après. Or, en principe, cet acte relève du Code pénal, mettant ainsi dans une position très inconfortable le destinataire du cadeau. En effet, abandonner son animal est un délit. Ainsi, selon l’article 521-1, alinéa 9 du Code pénal, la personne qui abandonne son animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité à l’exception des animaux destinés au repeuplement est passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. De plus, cette infraction est autonome : il n’est pas nécessaire de constater de sévices ou d’actes de cruauté pour constituer le délit d’abandon.

Certes, il est également possible d’abandonner son animal dans un refuge mais ces derniers sont confrontés à un manque de place et de moyens. Par conséquent, l’abandon d’un « animal-cadeau » dans un refuge participe à son engorgement. Par ailleurs, l’animal prend alors la place d’un autre qui pourrait être confié pour des raisons plus légitimes et risque l’euthanasie, même si les refuges évitent au maximum d’en arriver à cette extrémité. Il faut savoir que la capacité des refuges est limitée par l’administration : lorsqu’un refuge refuse un animal, ce n’est pas pour obliger son propriétaire à le garder mais uniquement pour respecter la réglementation en vigueur.

Afin d’éviter d’être confronté à une telle situation, n’oubliez pas, au moment de vos achats de Noël qu’un animal n’est pas une chose mais un être vivant doué de sensibilité. Il ne doit pas être offert sans l’autorisation expresse de son futur propriétaire.

Lalia Andasmas – Juriste spécialisée en droit animalier« 

L’ANIMAL N’EST PAS UN CADEAU SURPRISE | Accueillir un animal à ses côtés est une décision trop importante pour être prise à la légère. Même s’il est possible de se rendre en animalerie ou sur un site marchand et d’acheter un chien, un chat ou d’autres animaux de compagnie comme un simple produit, l’engagement qui doit en résulter est évidemment tout autre !

L’accueil d’un animal représente une lourde responsabilité, sur le long terme et ne peut être pris à la légère : il en va de son bien-être ! Il est donc essentiel que le futur propriétaire et son foyer prennent  le temps de la réflexion et préparent l’accueil de l’animal ! Ce qui est difficile lorsqu’il s’agit d’un cadeau !

LA RENCONTRE UNE ÉTAPE INDISPENSABLE | La rencontre avec son futur animal est une étape indispensable qui va conditionner l’harmonie et l’équilibre familial au cours des années à venir. Pour cela les équipes des refuges vous accompagnent dans le choix et pour accueillir au mieux votre futur compagnon de vie.

ANIMAL CADEAU, FUTURES VICTIMES DE L’ABANDON | Ces animaux, offerts en cadeaux de Noël ou lors d’anniversaires par exemple, risquent fort de finir sur la liste des nombreuses victimes d’abandon au sein des refuges.

Si vous aimez les animaux, ne participez pas à cette marchandisation. Ils méritent plus de considération.

VOUS ÊTES PRÊTS A CHANGER UNE VIE ? | Soutenez les refuges indépendants et la Confédération Nationale Défense de l’Animal qui luttent depuis de nombreuses années, sans relâche, contre l’animal-objet.

Si vous avez conscience qu’accueillir un animal domestique est un engagement à long terme et si tous les membres de la famille adhèrent à ce beau projet, nous vous invitons à vous rendre au sein du refuge indépendant proche de chez vous, qui saura vous apporter les conseils nécessaires pour débuter une relation riche en émotions.

Allez à la rencontre des animaux ! Nous mettons à votre disposition la liste des associations membres de notre réseau et prenez contact avec le refuge proche de chez vous. »

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Un caniche dans un sac-poubelle, reflet de la barbarie

L’épisode raconté par la SPA – Salon de Provence n’est pas une anecdote, ni un fait divers. L’humanité a un immense problème avec la vie et en France, le rapport aux êtres vivants est particulièrement barbare. Il est fondé sur la destruction ou la peur irrationnelle amenant à la destruction. Ce qu’on trouve à l’arrière-plan, c’est la peur de la sensibilité, au nom d’un formalisme tout à fait bourgeois et d’une indifférence individualiste tout à fait libérale.

On ne dira jamais assez le travail formidable que font les refuges, qui devraient être subventionnés par l’État, avec une prise en charge des salaires et surtout une reconnaissance essentielle des gens qui y travaillent… tout cela, bien entendu, en mettant au premier plan les animaux.

Voici le récit, publié par Les refuges de France (Défense de l’animal), réseau auquel est affilié la SPA – Salon de Provence :

« Un vieux chien retrouvé vivant dans une poubelle à Salon de Provence.

😰 Le 26 septembre, une résidente qui allait jeter ses poubelles a fait une terrible découverte dans un des conteneurs rue Saint-François, en centre-ville. Dans un sac poubelle fermé se trouvait un vieux caniche âgé de 12 ou 13 ans.

😱 L’animal, aveugle et sourd, a été jeté comme un vulgaire déchet.

👉 Le chien dont l’état de santé était critique, a été pris en charge par de la SPA – Salon De Provence, membre de Défense de l’Animal. À son arrivée au refuge, l’équipe lui a immédiatement apporté les soins nécessaires. Pour son bien-être, il a été toiletté et réconforté.

‼️ « Une horreur et une ignominie de plus » Philippe Adam – Président de la SPA – Salon-de-Provence

L’animal n’étant pas identifié, il sera complexe de retrouver son propriétaire.

ℹ️ Pour toute information concernant ce sauvetage, contactez la SPA – Salon-de-Provence.

📷 SPA de Salon et sa région »

 

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Défense de l’Animal: «Non, les félins ne propagent pas le virus!»

Voici une mise au point très importante faite par la Confédération nationale Défense de l’Animal – Réseau des refuges indépendants, à propos de la transmission du coronavirus responsable du Covid-19 par les chats. L’article donne des informations et des recommandations indispensables, qu’il faut partager le plus possible.

« Non, les félins ne propagent pas le virus !

Au regard des dernières actualités concernant les cas rapportés de 2 chiens et 1 chat testés positifs au SARS-CoV-2, en bonne santé, à Hong-Kong, de la suspicion d’une contamination d’un chat en Belgique et d’une tigresse au zoo du Bronx à New York, tous deux en bonne santé et testés positifs au SARS-CoV-2, beaucoup d’informations circulent dans les médias et sur le web. De nouvelles inquiétudes et interrogations semblent ressurgir et plus particulièrement vis-à-vis des chats.

Dans tous les cas, ce sont des félidés qui ont été contaminés par l’humain et non l’inverse.

Rappelons que ces cas sont rarissimes – 6 en tout pour la planète dont le dernier est un chat testé positif en France. L’information a été publiée et confirmée par l’Unité Mixte de Recherche en Virologie de l’Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort (ENVA) et par l’Agence Nationale de Sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) et de l’INRAE, en lien avec l’Institut Pasteur.

La communauté scientifique s’accorde à dire que le risque est très minime et qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter outre mesure. La propagation du virus se fait quasi uniquement par transmission d’humain à humain, par les postillons et les mains contaminées.

Cette position est partagée par l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) qui a mobilisé un groupe d’expertise sur le rôle potentiel des animaux de compagnie. Le discours est le même pour l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

Dès lors que vous êtes COVID-19, ou suspect de l’être, en souffrant de courbatures, de fièvre, de toux, prenez des précautions avec votre animal au même titre qu’avec un membre de votre famille.

Nous savons maintenant qu’un animal, s’il a été en contact avec une personne malade, contagieuse, peut être éventuellement contaminé. Certains malades COVID-19, dont les logements ne sont pas aérés peuvent contaminer fortement leur environnement. Chats et chiens peuvent être contaminés sur leurs pattes ou la langue. Il n’y a pas, à ce jour, de données exactes, concernant la survie éventuelle du virus sur les poils d’animaux.

Dans cette situation et pour limiter les risques, il convient de renforcer les règles générales d’hygiène. Dès lors que vous êtes COVID-19, ou souffrez de courbatures, de fièvre, de toux, vous devez prendre des précautions avec votre animal, au même titre qu’avec n’importe quel membre de la famille.

Il faut veiller à bien se laver les mains très régulièrement avec du savon et de l’eau, et le faire systématiquement avant et après avoir touché son animal de compagnie. Il faut porter un masque, pour protéger son entourage, éviter de se toucher les yeux, le nez et la bouche et il est recommandé d’éviter d’embrasser ses animaux, ni les laisser vous lécher le visage.

Selon l’Académie vétérinaire de France, le même niveau de précaution et de confinement est à appliquer pour nos animaux. Les risques de contamination lors de la sortie hygiénique de votre chien sont très faibles. Si vous voulez prendre toutes les précautions, nettoyez-lui les pattes au retour avec de l’eau et du savon.

N’utilisez aucun produit nocif pour votre animal tels que du gel hydro-alcoolique ou de l’eau de Javel ( > Consultez notre article)

En ces temps de crise sanitaire, et en cas de doute, informez-vous auprès de sources sûres (OMS, OIE, L’ANSES, l’Ordre des vétérinaires et le ministère des Solidarités et de la Santé) et ne prenez surtout aucune décision qui irait à l’encontre du bien-être des animaux.

En cette période de confinement, nos animaux sont nos alliés et constituent un véritable réconfort dont il ne faut pas se priver.

Un grand merci à Anne-Claire Gagnon, docteur vétérinaire, pour sa précieuse collaboration dans la réalisation de cet article.

Vous aussi, agissez ! Partagez nos visuels sur les réseaux sociaux

> Faites un don pour soutenir les animaux »

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Adoption d’animaux malgré le confinement: la SPA provoque l’imbroglio

La SPA ne représente pas l’ensemble des refuges pour animaux, ni même la majorité. En faisant un accord de son côté avec le ministère de l’Intérieur, elle contribue à la division et à la confusion au sein du mouvement pour la défense des animaux.

À partir de ce 16 avril, il sera possible malgré le confinement d’adopter un animal dans les refuges si l’on a pris rendez-vous avant. Un animal ? Le ministère de l’Intérieur parle sur son Twitter et son Facebook des chats et des chiens seulement.

Et de quels refuges parle-t-on ? Le message du ministère de l’Intérieur parle de tous les refuges. Mais les médias diffusant l’information depuis plusieurs jours mentionnent un formulaire obligatoire disponible sur le site de la SPA, et de la SPA seulement.

La SPA n’a cessé de communiquer depuis plusieurs jours à ce sujet également, ne mentionnant pas les autres refuges ! Le formulaire d’adoption sur son site ne concerne d’ailleurs que la SPA.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur du 11 avril 2020 ne parle également que de la SPA :

« Déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge

Le 9 avril, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a alerté le Gouvernement sur les risques liés à la saturation de ses refuges. Face à l’impossibilité pour les adoptants de venir chercher leurs animaux lors de la période de confinement, les refuges de la SPA pourraient être débordés et devoir refuser les animaux recueillis par les fourrières, avec pour conséquence de risquer leur euthanasie.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, s’est entretenu avec le président de la SPA, M. Jacques- Charles Fombonne. Afin de remédier à cette situation, sur proposition de la cellule interministérielle de crise, il a été décidé qu’une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge.

Afin de limiter les risques, des règles strictes devront être respectées :

-l’animal devra être choisi en amont sur le site internet de la SPA ;

– un rendez-vous précis sera fixé et le refuge de la SPA concerné émettra une attestation 
dématérialisée comportant l’horaire du rendez-vous ;

– en se rendant au rendez-vous, le candidat à l’adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus 
de l’attestation délivrée par la SPA, d’une attestation de déplacement dérogatoire pour « motif familial impérieux ».

Ce dispositif entrera en vigueur à compter du jeudi 16 avril.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, déclare : « Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le Gouvernement a entendu l’appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable. Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux. »

Il n’est pas ici parlé du type d’animal. Il est en tout cas bien parlé seulement de la SPA, avec ses 62 refuges. On voit comment la SPA se l’est joué solitaire, clairement dans le dos des autres associations… Et notamment la Confédération Nationale Défense de l’animal, qui regroupe 270 associations.

Et à côté de cela, il y a plus de 400 refuges indépendants !

Tout cela a provoqué des remous et finalement le député LREM Loïc Dombreval, un vétérinaire qui préside le groupe d’étude parlementaire « Condition animale » à l’Assemblée nationale, a modifié les mesures et élargi le périmètre associatif.

Sauf qu’on revient à la case départ, car qui connaît les refuges sait que les moyens manquent et qu’il n’y a bien souvent qu’une page Facebook gérée artisanalement… Et donc pas de moyen de fournir une attestation digitale. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est à juste titre émue de cette question :

« Un cadre strict qui exclut les refuges ne disposant pas de site Internet pour présenter leurs animaux à adopter.

Contacté par 30millionsdamis.fr, le ministère de l’Intérieur affirme « ne pas avoir encore les réponses » à toutes les questions, notamment sur le problème des sites internet. Mais il planche actuellement sur le modèle d’attestation qui sera délivrée par le refuge. »

Et elle note, avec un grand sérieux en s’appuyant sur son expérience de soutien à 250 refuges :

« La Fondation 30 Millions d’Amis appelle à la plus grande vigilance ! Il conviendra de faire toute la pédagogie et la sensibilisation pour que l’on n’assiste pas dans les jours qui viennent à des adoptions « low-cost » de circonstance, de personnes confinées qui tout à coup souhaiteraient trouver une compagnie opportune, de personnes qui verraient dans cet animal adopté à la hâte un motif supplémentaire de sortie dérogatoire… »

La SPA de Belfort – qui ne dépend pas de la « SPA » (qu’on appelle dans le milieu de la défense animale la « SPA de Paris ») – a d’ailleurs pour cette raison refusé toute cette histoire d’adoption par internet.

La Confédération Nationale Défense de l’animal, de son côté, s’est réjoui de la mesure, mais a mis les pieds dans le plat par rapport à la SPA (« de Paris ») qui avait arrêté les adoptions, puisqu’elle a expliqué que le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu de son côté !

« Le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu puisque certaines de nos associations, depuis le début du confinement, avaient dématérialisé l’adoption grâce, par exemple, aux techniques de la visioconférence. La seule différence de taille était que nous préconisions que l’animal soit amené par nos soins, c’est-à-dire par des membres de l’équipe du refuge, nantis de protections individuelles et formés aux gestes barrière et à la distanciation.

Nous vous invitons à contacter l’association proche de chez vous pour connaître son protocole d’adoption. »

La SPA (de Paris) a comme on le voit agi seul, semant la confusion et il faut ici souligner le rôle néfaste de son président, Jacques-Charles Fombonne. Il se comporte comme le PDG d’une entreprise, montrant bien par son action son mépris pour l’ensemble du mouvement de défense des animaux.

D’ailleurs, Jacques-Charles Fombonne est un général de brigade de la Gendarmerie à la retraite, qui est tombé du ciel en juillet 2018 pour rejoindre la SPA… et directement en être le président.

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Les arguments de la SPA de Belfort refusant l’adoption par internet

Voici le communiqué de la SPA de Belfort, expliquant pourquoi il est refusé la possibilité des adoptions par internet permise par le gouvernement. Qu’on soit d’accord ou non avec cette idée, il y a la des arguments très intéressants, de la part de personnes dévouées et profondément engagées pour les animaux dont elles s’occupent.

MEDIA ET ADOPTIONS EN LIGNE

Suite à toutes les informations qui circulent actuellement sur la possibilité d’adoption via un formulaire en ligne et des autorisations spécifiques, le refuge est saturé d’appels téléphoniques et de messages depuis ces annonces. C’est pourquoi nous souhaitons porter à votre connaissance le positionnement du refuge.

Cette pratique est mise en place en premier lieu par la SPA de Paris, dont nous ne dépendons pas et des SPA et refuges qui sont saturés depuis le confinement par un nombre très important d’abandons dont leur capacité d’accueil est arrivée à saturation.

Le refuge de Belfort n’est pas concerné par ce manque de places.
De ce fait, aucune adoption ne se fera par ce procédé, aucune adoption n’aura lieu avant la fin du confinement.

Il n’y aura aucune adoption sur rendez-vous ce n’est pas la politique du refuge, ni aucune adoption via Internet. D’ailleurs nous n’avons pas de formulaire en ligne avec signature électronique.

Une adoption est un acte posé et réfléchi qui demande de la part des potentiels adoptants, plusieurs visites (minimum 4) pour faire connaissance avec l’animal ainsi qu’une étude par les responsables de la situation personnelle et des conditions d’accueil avec parfois une visite pré-adoption de chaque futur adoptant.

Il n’y aura pas non plus d’euthanasies comme nous avons pu le lire. L’euthanasie n’est pas un acte banal qui peut se pratiquer comme çà.
Bien évidemment que nous trouverions une solution si le refuge venait à être surchargé, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

Le refuge n’est pas non plus en recherche de Familles d’Accueil dans cette période de crise sanitaire.

Par ailleurs, nous recevons aujourd’hui une quinzaine d’appels par jour de personnes qui souhaitent prendre un chien le temps du confinement pour le ramener après !!!

Prendre un animal comme alibi pour braver les interdictions de sorties est inentendable et inadmissible et pendant que la personne répond au téléphone pour ce genre d’appels, elle n’est pas auprès des animaux. Un peu de sérieux et de respect pour les animaux SVP !!!

D’autre part, pour toutes les personnes qui prennent des informations sur tel ou tel animal qu’elles envisagent d’adopter, sachez que lors de la réouverture du refuge, vous ne serez pas prioritaires pour l’adoption. En effet, pour un animal nous pouvons avoir 5 voire 10 personnes intéressées. Chaque cas sera étudié. La recherche d’informations ne veut pas dire adoption.

Enfin sachez que tous les pensionnaires se portent tous bien, ils sont pris en charge de façon très satisfaisante avec beaucoup d’amour et de respect par chaque membre du Personnel, qui travaille, certes dans l’ombre, dans cette crise sanitaire majeure, mais effectue un travail formidable à qui l’on doit beaucoup de respect et de sympathie car ils prennent des risques tous les jours en sortant de chez eux, alors que l’on est à l’heure du confinement, pour venir s’occuper de chaque animal.

Merci de bien vouloir respecter la décision du Refuge. Par ailleurs, sachez que tout commentaire désobligeant qui dénigrerait le refuge suite à cette information sera systématiquement supprimé.

A DIFFUSER LARGEMENT MERCI A VOUS »

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Défense de l’animal: «Les refuges, leur protégés, ont besoin de vous!»

Nous relayons ici un appel très important émis par laConfédération Défense de l’animal – Réseau des refuges indépendants :

« Les refuges, leur protégés, ont besoin de vous!

Confinement des bénévoles, diminution des stocks alimentaires, arrêt des adoptions et des stérilisations, chute des dons, les refuges indépendants s’inquiètent quant à leurs missions et à leur avenir. Pour faire face à ces défis sans précédent, et en soutien à ses associations membres, Défense de l’Animal débloque un FONDS D’URGENCE EXCEPTIONNEL et lance un GRAND APPEL A LA dangerosité PUBLIQUE.

Afin d’éviter la propagation du coronavirus, les refuges indépendants sont fermés au public depuis le 15 mars dernier.

Du fait du confinement de la population, les refuges et fourrières fonctionnent au ralenti mais continuent d’accueillir les animaux errants et abandonnés. Pour les mêmes raisons, les adoptions sont suspendues ou très limitées. Or, les capacités d’accueil des animaux ne sont pas extensibles à l’infini. Nos associations, qui prennent soins de 30 000 animaux chaque jour, seront très rapidement saturées et s’en inquiètent. A cela, viendront s’ajouter les nombreuses portées de chatons dans les prochaines semaines… Si les abandons augmentent, comme on peut le craindre, comment pourra-t-on durablement faire face ? Sollicité à de nombreuses reprises, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation  n’est pas en mesure d’apporter de solutions à ce jour, ce qui laisse nos associations, en première ligne dans le combat en faveur des animaux,  dans un brouillard total et sans aucune aide.

Face aux stocks alimentaires qui diminuent, les associations s’inquiètent. Dans une lettre adressée vendredi 20 mars aux ministres de l’Économie et des Finances et de l’Agriculture et de l’Alimentation, Défense de l’Animal demande à Bruno Le Maire et Didier Guillaume de solliciter et d’inciter les fournisseurs et enseignes de vente d’aliments pour animaux, à réserver une partie des stocks aux associations ou à faire don de leurs invendus plutôt que de détruire.

Composées à 70 % de bénévoles pour administrer les associations et aider les salariés dans leurs missions, nos associations constatent que le confinement, bien que manifestement arme majeure dans la lutte contre l’épidémie, vire au casse-tête des responsables : déplacement des bénévoles non prévu dans l’attestation de déplacement dérogatoire et augmentation des arrêts maladie du personnel salarié deviennent le quotidien des gestionnaires.  Et quid du nourrissage des centaines de colonies de chats libres et de la récupération de l’alimentation pour nourrir les animaux… Sans bénévole et sans soutien clair des autorités à destination des associations, comment assurer la continuité de nos missions de service public ?

Fonctionnant uniquement grâce à la générosité publique et aux produits des adoptions, nombre des associations risquent de très rapidement n’être plus en mesure de simplement nourrir les animaux.

Face à ces situations inédites et en réponse aux inquiétudes des associations, Défense de l’Animal vient de débloquer un fonds d’urgence sans précédent afin de répondre aux difficultés rencontrées par les associations dans ce contexte si particulier ; les dons sont en chute libre ce qui nous impose cet appel.

« A situation exceptionnelle, dispositions exceptionnelles. La Confédération Nationale Défense de l’Animal débloque un fonds de secours d’urgence pour aider ses associations et leurs milliers de protégés ! Cependant, nous le savons, ce fonds ne suffira pas. La générosité publique est essentielle ! Les animaux ne peuvent pas être les grands oubliés et les victimes de cette situation inédite et ô combien anxiogène. »

Valérie ROMANO, présidente de Défense de l’Animal 


Vous aussi vous soutenez les refuges et leurs protégés dans cette période particulière :

Je fais un don à Défense de l’Animal pour aider l’ensemble des refuges indépendants

Je fais un don au refuge indépendant de mon choix

MERCI POUR EUX, MERCI DE VOTRE SOUTIEN !

Par exemple, votre don de 50 € vous revient ainsi à 17 € après réduction d’impôts et permet de prendre soin d’un chien ou d’un chat pendant 10 jours, dans l’un des refuges indépendants. 66 % de votre don à Défense de l’Animal sont déductibles de vos impôts dans la limite de 20% de votre revenu imposable. »