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Effondrement de la France

Mazan : une société tordue produit des comportements tordus

L’affaire des viols de Mazan en dit long sur l’état de la société. Une société où des individus vidés de toute sensibilité, repliés sur leur petit égo expulsent leur déchéance existentielle dans une sexualité barbare tournée contre la femme.

Car le fond de cette affaire c’est bien l’absence de toute sensibilité de personnes transformées en assassins de la dignité humaine, en particulier celle de la femme. Une absence de sensibilité qui ne tombe pas du ciel mais vient directement d’une société pourrie qui génère des esprits lugubres, patriarcaux…

Car de deux choses l’une, ou bien l’on considère à la façon bourgeoise, certes démocratique, que les hommes sont mal éduqués et qu’ils doivent respecter la femme, ou bien l’on considère que tout cela relève de quelque chose qui cloche de manière plus globale dans la relation entre la femme et l’homme, dans les relations sexuelles et donc dans la société en général.

Car qu’un tel monstre comme Dominique Pelicot puisse exister interroge sur la société et non pas simplement sur sa « psychologie ». Et visiblement ce monstre est sorti lui-même d’expériences monstrueuses, traumatiques, laissant se reproduire ces pratiques dans sa vie quotidienne repliée sur elle-même, faisant appel à d’autres monstres recrutés sur un site lui-même décadent.

Ce qui semble évident lorsqu’on veut la Révolution c’est que la société actuelle a vidé les personnalités de toute sensibilité.

Les propos du maire de Mazan ayant affirmé sur la chaine anglaise BBC que « ça aurait pu être plus grave » car « il n’y a pas eu mort d’homme » sont explicites. Si la sensibilité ne s’était pas évaporée d’un tel sinistre personnage, trop pressé de sauver l’honneur de son village à la manière d’un seigneur d’antan, jamais ces propos n’eurent été possibles. Car non, il y a bien eu « mort d’homme », en l’occurrence de femmes, car une telle expérience produit une mort intérieure et pour le comprendre il s’agit d’avoir de la sensibilité…

C’est là que l’on voit que la société bourgeoise est arrivée à péremption : sa classe dirigeante n’est plus en mesure de porter la civilisation jusqu’au bout. D’ailleurs elle n’a jamais liquidé complètement le patriarcat, du moins l’a t-elle modernisé et redéployé dans les tissus de sa société de consommation. Onlyfans, la banalisation de la pornographie, l’hypersexualisation vestimentaire, les « coups d’un soir », etc., sont autant de signes d’une société tordue incapable de reconnaitre la femme comme un être doué de sensibilité et de dignité. Elle ne peut être qu’un faire-valoir sexuel, un objet, une projection pour un désir égoïste…

Et les accusés de viol de Mazan ont porté au paroxysme tout la dimension lugubre et anti-féminine tolérée par cette société. Les coupables mériteraient d’être fusillés sur la place du village de Mazan, avec une pancarte au cou sur laquelle serait inscrite « en défense de la civilisation ».

Car ce dont la société a besoin c’est d’un nouveau saut de civilisation. On sait que cette dernière parcourt l’humanité dans sa profondeur et la sexualité est restée conditionnée par bien des comportements barbares. Et pourquoi cela ? Parce que la bourgeoisie a fait triompher la notion de « contrat » et de seul « consentement », laissant donc penser que sexualité et sentiments sont dissociables.

C’est une illusion : la société a besoin de reconnaitre ce lien nécessaire pour construire des couples sains et durables, et ainsi mettre fin à l’oppression de la femme. Il faut lire à ce propos l’article « les dialecticiens affirment la dialectique des sentiments » de la revue Connexion proposée par les maoïstes du Parti matérialiste dialectique.

Car à l’horreur des viols de Mazan s’ajoute l’horreur de la justice bourgeoise qui en reste à la notion de « consentement », bien incapable d’assumer une morale face aux comportements sexuels déviants. Et donc bien incapable d’avoir un jugement à la hauteur des faits…

On ne peut qu’être psychiquement détraqué lorsqu’on désire avoir une relation avec une femme endormie et dans des conditions plus que lugubres, le tout sous les yeux de son propre mari. Même consentie de parts et d’autres, une telle pratique doit être vue comme glauque et donc à réprimer.

La société bourgeoise doit être abattue. Elle doit laisser place au Socialisme qui mettra au poste de commande les femmes pétries dans une morale faisant de la civilisation, de la sensibilité et de la romance les valeurs cardinales et absolues à défendre.

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Société

L’affaire Winamax ou la terrible banalité de l’idéologie du viol

L’entreprise de paris sportifs Winamax a fait un éloge du viol, mais des féministes bourgeoises crient à l’homophobie. Cela reflète une situation catastrophique pour les femmes.

Winamax est une entreprise de poker en ligne, ainsi que de paris sur le sport ; et il faut rappeler ici une chose très claire : quand on est de gauche, on réfute ces paris et leur illusion d’un argent qui tombe du ciel, en dehors de tout rapport au travail. Mais là n’est pas la question.

Visant notamment les jeunes hommes, Winamax a sur ses comptes Twitter une démarche de tenir des propos régulièrement décalés. Sur le compte dédié au sport, Winamax a fait une allusion à l’éventualité d’une finale franco-française pour la Champions League.

Prenant une image du groupe de rap PNL, ils ont placé le logo des clubs de football du Paris Saint-Germain et de l’Olympique Lyonnais sur les visages des deux membres du groupe. Puis ils ont mis en commentaire une parole d’une chanson de PNL en la modifiant : « Le rap on le prend on l’encule à deux » est devenu « l’Europe on la prend on l’encule à deux ».

C’est une phrase qui relève du viol et même du viol en réunion. Il y a l’idée de prendre quelqu’un et de le violer, la phrase passant même du masculin au féminin.

Cette idée de « prise » est tout à fait clair. Et pourtant, il a été parlé au sujet de cette phrase… d’homophobie, car la sodomie étant une pratique homosexuelle, il serait dégradant de la réduire à une insulte.

C’est là un exemple de comment l’idéologie LGBT est l’ennemi de la cause des femmes, déjà. C’est ensuite une absurdité complète de par l’extrême violence que représente la sodomie. Seuls des affabulateurs et des idéalisateurs peuvent prétendre le contraire. La pornographie gay joue d’ailleurs, exactement comme la pornographie hétérosexuelle, sur l’idée de prise, de violence, de faire mal, avec un dominé et un dominant qui se complaît dans sa soumission, etc.

Niant tout cela, c’est simplement l’homophobie qui a été dénoncé par la ministre des Sports Roxana Maracineanu, par la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité Elisabeth Moreno, par la ministre de la citoyenneté Marlène Schiappa.

La dimension de cette affaire Winamax, si on la comprend dans toute son ampleur, est absolument catastrophique. Les rapports généraux ont disparu au profit d’une logique particulariste-communautaire. L’idéologie du viol passe donc d’autant plus inaperçue qu’elle concerne les femmes en général, et non pas simplement une personne prise isolément, séparée de toute la société… à moins bien entendu qu’on s’imagine que les hommes soient mauvais « par nature ».

Ce point de vue est d’ailleurs finalement la seule explication de toute une partie des féministes cherchant à être encore combative, mais n’ayant aucune orientation en raison de leur méconnaissance ou de leur négation de la Gauche historique.

C’est que le féminisme coupé de la Gauche historique ne veut pas affronter le capitalisme, il ne veut pas se confronter à sa décadence, à sa production de beauferie, dont les grands perdants sont notamment les femmes et les animaux. Il est obligé ainsi de se tourner vers des modifications de la langue française et vers une dénonciation idéaliste des hommes, basculant toujours plus dans la surenchère.

L’affaire Winamax est à ce titre vraiment exemplaire, car elle montre que c’est le capitalisme lui-même qui diffuse l’idéologie du viol, par le relativisme, l’esprit de consommation, l’acceptation de la pornographie comme un « droit », sans parler de la sexualisation forcenée qui va de pair avec un psychologisme général où tout s’expliquerait par l’individu.

Le féminisme est forcément perdant dans le capitalisme, car il exige une révolution des mentalités alors que le capitalisme prône le relativisme, car il exige une égalité sociale alors que le capitalisme prône la différenciation absolue. Le féminisme ne peut exister que dans le grand front des valeurs de la Gauche historique.

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Société

Le féminisme authentique et la question décadente des «trans»

Le mouvement féministe est décomposé et ce pour une raison simple : il est séparé de la Gauche historique. Ce sont donc des femmes bourgeoises qui choisissent les revendications, comme l’égalité hommes-femmes des salaires pour les cadres. Le mouvement est également pourri de l’intérieur par les courants de pensée postmoderne, avec l’idéologie « transgenre » comme fer de lance.

J.K. Rowling, l’auteure de la série des Harry Potter, est devenue richissime et elle vient d’installer pour plus de deux millions d’euros de clôture autour de sa résidence écossaise. La raison en est ses propos considérés comme « transphobes » par les groupes activistes surfant sur l’idéologie postmoderne LGBTQ+.

Elle a en effet soutenu Maya Forstater, une femme licenciée d’une structure de réflexion sur l’inégalité et la pauvreté au niveau international, avec l’appui de la justice britannique, pour avoir affirmé que « les hommes ne peuvent pas se transformer en femmes ».

Le message sur Twitter de J.K. Rowling a été le suivant :

« Habillez-vous comme vous voulez. Appelez vous comme vous voulez. Couchez avec n’importe quel adulte consentant qui vous veut. Vivez votre meilleure vie, dans la paix et la sécurité. Mais éjecter des femmes de leurs jobs pour affirmer que le sexe est réel ? »

Ici, tout est résumé. J.K. Rowling représente tout à fait le féminisme bourgeois, qui veut le libéralisme le plus complet, tout en exigeant l’égalité hommes-femmes. Or, l’égalité hommes-femmes implique qu’il y ait des hommes et des femmes.

Mais le libéralisme authentique exige l’individu et donc la négation de tout universalisme. Tout relève du choix, aucune « catégorie » ne peut exister au sens strict, même pas sur le plan biologique. Le féminisme bourgeois, focalisé sur les salaires des femmes des couches supérieures, rentre donc en conflit avec les courants postmodernes.

L’épisode Marguerite Stern en est un bon exemple. Les arguments de Marguerite Stern sont aussi posés que son style est non agressif. C’est là typique du féminisme bourgeois, qui refuse l’affrontement avec les courants postmodernes, car refusant de combattre le libéralisme en général.

Or, le féminisme bourgeois est coincé, comme toute la bourgeoisie. Soit les bourgeoises encore un peu rationnelles comprennent que tout va trop loin – mais alors elles doivent abandonner leur esprit bourgeois et se tourner vers la classe ouvrière. Soit elles acceptent que cela va trop loin et c’est la capitulation.

L’alternative se présente même à toutes les femmes en France, mais si elles ne le savent pas. Elles n’ont pas conscience que « parent 1 parent 2 », formule de l’administration française, implique la négation de la mère, de la différence homme-femme. Les femmes françaises ne pensent pas à cela, si elles le remarquent elles trouvent cela secondaire. Elles ne s’aperçoivent pas que leurs droits se font liquider par le libéralisme au moyen de la politique des identités.

D’ailleurs, tout le monde voit sa réalité sociale anéantie par la politique des identités. On le voit bien avec la division religieuse. En multipliant les identités à l’infini, le capitalisme rêve d’un marché total, avec des individus tous « différents » les uns des autres, faisant vivre la consommation par leurs « différences ».

Les femmes en seront les premières victimes. Les « trans », un phénomène décadent propre à un capitalisme plus que malade, sont le vecteur de la négation de l’existence réelle, matérielle, des femmes. C’est un pas vers la négation des hommes et des femmes, au profit des individus.

Et si les femmes sont ciblées davantage que les hommes, c’est parce que les femmes représentent une menace : elles sont moins beaufs, elles ont un aperçu plus concret de la vie de par leur capacité de donner la vie, elles sont historiquement coupées du militarisme. Le capitalisme vise à supprimer la possibilité d’un matriarcat moderne qu’est, bien entendu, le Socialisme. C’est cela qui rend la question si brûlante.