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La SPA annonce un record d’abandons d’animaux pour l’été 2021

La même tendance est vue par l’ensemble des associations et refuges.

La Société Protectrice des Animaux (dite de Paris) a publié un communiqué faisant le bilan d’un été 2021 qui a été dramatique pour toutes les associations et les refuges. Tous les journaux locaux, inlassablement, ont publié des interview de responsables d’associations constatant une véritable catastrophe.

Celle-ci est clairement due au confinement, à des achats compulsifs qui sont suivis par la suite d’abandons barbares dans un grand déni de toute responsabilité. C’est un aspect essentiel de la crise morale et matérielle que nous connaissons.

« TRISTE RECORD D’ABANDONS POUR L’ÉTÉ 2021 : STOPPONS L’HÉMORRAGIE

Les 700 salariés et 4 000 bénévoles de la Société Protectrice des Animaux (SPA) ont œuvré sans relâche tout l’été pour faire face à une vague d’abandons sans précédent. 

16 894 animaux ont été recueillis entre le 1er mai et le 31 août dans les refuges de l’association, un nombre historiquement à son plus haut niveau pour une période estivale, soit une augmentation de 7 % par rapport au dernier record de 2019. 

CE SONT LES NOUVEAUX ANIMAUX DE COMPAGNIE (NAC’S) ET LES CHATS QUI PAYENT LE PLUS LOURD TRIBUT

850 NAC’s, trop facilement achetés en animalerie ou sur internet, ont été abandonnés depuis mai. C’est une augmentation très inquiétante de 82 % par rapport à 2019. 

Les chats sont également victimes du business non régulé de « l’animal objet », mais aussi un cruel manque de stérilisation et d’identification de cette espèce. 11 669 chats ont été recueillis cet été, soit une augmentation de 19 % par rapport à 2019. Les chatons recueillis et sauvés sont, à eux-seuls, en augmentation de 30 % par rapport à 2019. 

Grisou, star de notre film d’animation #VeryCatTrip est le symbole de ces abandons. Nos amis félins souffrent d’idées reçues, de clichés qui justifient trop souvent des lâches abandons : un chat ne s’attache pas à son maître, un chat abandonné se débrouille très bien tout seul … Autant de « raisons » qui poussent certains maîtres à abandonner leurs chats.

LES CHIENS, RESPONSABILISATION ET IMPACT DE L’IDENTIFICATION.

Concernant les chiens, si l’été 2020 marqué par le COVID, avait engendré une baisse importante d’abandons directs en refuge, cet été marque un retour malheureux au niveau des années précédentes avec un total de 4 360 chiens recueillis dont plus de 2 000 abandonnés directement à la SPA. 

On enregistre cependant une baisse significative et continue des chiens issus des fourrières. L’identification entraine la responsabilisation des propriétaires et incarne bien un des meilleurs remparts à l’abandon sauvage. 

LA SPA A SAUVÉ 856 ANIMAUX DE LA MALTRAITANCE

Viennent s’ajouter à ce bilan vertigineux, les sauvetages d’animaux menés aux côtés des autorités judiciaires. Ces interventions font suite à des enquêtes de maltraitance ou négligence. Cet été, ce sont 856 animaux qui ont pu être sauvés et recueillis au sein des refuges de la SPA, soit 5 fois plus qu’en 2019.

VOTE DE LA PROPOSITION DE LOI SUR LA PROTECTION ANIMALE AU SÉNAT : UN NOUVEAU REMPART POUR ÉVITER UN NOUVEL ÉTÉ TRAGIQUE.

La fin du mois de septembre marquera la première lecture devant le Sénat de la proposition de loi sur la maltraitance animale. La SPA rappelle que le sauvetage de tous les animaux abandonnés sur notre territoire est réalisé également par des associations locales indépendantes, souvent sans refuge, qui sont essentielles au travail quotidien de protection des animaux en France. 

La SPA se joint à l’ensemble des associations françaises de protection animale pour demander le retrait de l’article 3 bis* qui interdirait aux petites associations sans refuge de recueillir et donc de sauver des animaux.

Enfin, deux nouveaux articles de cette proposition de loi visent à interdire la vente d’animaux en animalerie et à mieux encadrer les ventes et cessions sur internet en les réservant aux seuls professionnels éleveurs. Il est primordial et essentiel, que les sénateurs valident ces deux nouvelles dispositions, fondamentales pour stopper le business de « l’animal objet » dont les effets pervers se mesurent tristement à la lecture du bilan de l’été 2021.

*L’article 3 bis indique que les refuges seront les seuls à pouvoir faire appel aux familles d’accueil et de ce fait les associations n’ayant pas de structure « refuge », ne pourront plus recueillir d’animaux« 

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La nouvelle campagne de la SPA contre les abandons

En cette période de crise sanitaire, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a décidé de lancer une campagne de sensibilisation imaginée par l’agence WNP, pour lutter contre les abandons qui explosent pendant l’été. La SPA est une des fédérations regroupant des refuges pour animaux.

Voici le court métrage :

Chaque année, la période estivale est une période critique pour les animaux, et donc forcément pour les SPA, les associations de protection animale, les refuges. Tous les ans, il faut sensibiliser à nouveau, il faut évoquer la situation des animaux pour qu’ils ne soient pas oubliés, il faut dire et redire inlassablement les mêmes choses.

Il faut reconnaître que la France a le triste statut de championne d’Europe de l’abandon, comme le présentait l’association 30 millions d’amis l’année dernière dans sa campagne estivale 2019. Dans son clip, les diverses et terribles formes d’abandon étaient mises en scène : de l’abandon cruel en forêt ou sur une route, ne laissant aucune chance à l’animal de s’en sortir, à l’abandon « planifié » en SPA.

On y apprenait que 100 000 animaux étaient abandonnés dans l’année, dont 60 000 au cours de l’été. Ces chiffres sont effarants.

Comme nous l’avions évoqué récemment, les animaux ont subi le confinement de plein fouet. Les adoptions ont été gelées, puis autorisées sur prises de rendez-vous, les bénévoles nourrisseurs ont dû se débrouiller pour nourrir les chats libres, des associations se sont trouvées dans l’incapacité de venir en aide à certains animaux.

Et comme d’habitude, quand tout va mal, c’est forcément pire pour les animaux. Qu’on se le dise, l’abandon et les situations dramatiques pour eux ne sont pas le propre de la période estivale, c’est un fléau quotidien. La crise économique ne les épargne pas, des gens ne s’en sortent plus, n’ont plus les moyens de s’en occuper, mais surtout les animaux sont considérés comme des marchandises : alors au lieu de chercher une solution, de demander de l’aide, on peut abandonner celui-ci, on le remplacera bien par un autre. On se cherche des excuses, on se donne bonne conscience : l’arrivée d’un bébé, un déménagement, « je n’ai plus le temps, il sera mieux à la SPA », etc …

Alors que l’économie va droit dans le mur, que l’ État cherche à donner le change, alors que la ministre du travail Mme Penicaud elle-même appelle les français à « consommer », à « dépenser leur épargne », comme si tout allait bien, nous savons que la période extrêmement difficile qui se profile le sera aussi pour les animaux. Concrètement, que les français partent massivement ou non en vacances cet été, il y aura des abandons, des drames se joueront.

La campagne de la SPA tend à montrer que l’abandon n’est pas uniquement cette triste image du chien attaché à un arbre en pleine forêt ou de ce chat au poil sali errant affamé dans la ville, c’est un véritable cataclysme émotionnel pour l’animal qui subira épreuves sur épreuves pour s’en sortir. Nous savons que beaucoup de fins ne seront pas heureuses, que beaucoup d’abandons sont ni plus ni moins des condamnations à mort.

L’abandon est d’autant plus difficile à vivre pour un chien, un chat, un NAC, enfin tout animal domestique, qu’ils sont extrêmement routiniers, attachés à leur territoire, à leurs habitudes, à leur famille, à leur routine rassurante. Tout leur monde s’écroule à la mesure que notre aliénation grandit toujours plus.

Alors que la population méprise ses actes honteux, alors que l’indignation est grande, on voit bien que cela n’est pas suffisant et que chaque année il faut recommencer.

Ce sont les associations qui prennent en charge le travail de l’État, de la société qui n’assume rien du tout, alors qu’elles croulent littéralement sous les abandons, sous les factures de plusieurs centaines voire milliers d’euros. Ce sont aussi des personnes isolées qui viennent en aide dans leur quartier parce que c’est tout simplement insupportable pour elles de voir des animaux livrés à eux-mêmes. Alors que la législation prévoit des peines pouvant s’élever jusqu’ à 2 ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende (article 521-1 du code pénal) pour quiconque se rend coupable de l’abandon d’un animal, les sanctions sont rarement, voire jamais appliquées faute de moyens, faute de détermination !

Face à cela, nous savons que nous ne pourrons pas rester là indéfiniment, d’année en année, à regarder déferler la vague incapables de réagir, et qu’il faudra agir de manière collective si nous ne voulons pas sombrer davantage dans la barbarie.

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Adoption d’animaux malgré le confinement: la SPA provoque l’imbroglio

La SPA ne représente pas l’ensemble des refuges pour animaux, ni même la majorité. En faisant un accord de son côté avec le ministère de l’Intérieur, elle contribue à la division et à la confusion au sein du mouvement pour la défense des animaux.

À partir de ce 16 avril, il sera possible malgré le confinement d’adopter un animal dans les refuges si l’on a pris rendez-vous avant. Un animal ? Le ministère de l’Intérieur parle sur son Twitter et son Facebook des chats et des chiens seulement.

Et de quels refuges parle-t-on ? Le message du ministère de l’Intérieur parle de tous les refuges. Mais les médias diffusant l’information depuis plusieurs jours mentionnent un formulaire obligatoire disponible sur le site de la SPA, et de la SPA seulement.

La SPA n’a cessé de communiquer depuis plusieurs jours à ce sujet également, ne mentionnant pas les autres refuges ! Le formulaire d’adoption sur son site ne concerne d’ailleurs que la SPA.

Le communiqué du ministère de l’Intérieur du 11 avril 2020 ne parle également que de la SPA :

« Déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge

Le 9 avril, la Société Protectrice des Animaux (SPA) a alerté le Gouvernement sur les risques liés à la saturation de ses refuges. Face à l’impossibilité pour les adoptants de venir chercher leurs animaux lors de la période de confinement, les refuges de la SPA pourraient être débordés et devoir refuser les animaux recueillis par les fourrières, avec pour conséquence de risquer leur euthanasie.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, s’est entretenu avec le président de la SPA, M. Jacques- Charles Fombonne. Afin de remédier à cette situation, sur proposition de la cellule interministérielle de crise, il a été décidé qu’une tolérance sera accordée concernant les déplacements pour l’adoption d’animaux en refuge.

Afin de limiter les risques, des règles strictes devront être respectées :

-l’animal devra être choisi en amont sur le site internet de la SPA ;

– un rendez-vous précis sera fixé et le refuge de la SPA concerné émettra une attestation 
dématérialisée comportant l’horaire du rendez-vous ;

– en se rendant au rendez-vous, le candidat à l’adoption devra se déplacer seul et être muni, en plus 
de l’attestation délivrée par la SPA, d’une attestation de déplacement dérogatoire pour « motif familial impérieux ».

Ce dispositif entrera en vigueur à compter du jeudi 16 avril.

Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, déclare : « Pleinement engagé pour la cause du bien-être animal, le Gouvernement a entendu l’appel de la SPA et nous avons eu à cœur, immédiatement, de trouver une solution responsable. Elle va permettre le respect des règles sanitaires et de sauver la vie de nombreux animaux. »

Il n’est pas ici parlé du type d’animal. Il est en tout cas bien parlé seulement de la SPA, avec ses 62 refuges. On voit comment la SPA se l’est joué solitaire, clairement dans le dos des autres associations… Et notamment la Confédération Nationale Défense de l’animal, qui regroupe 270 associations.

Et à côté de cela, il y a plus de 400 refuges indépendants !

Tout cela a provoqué des remous et finalement le député LREM Loïc Dombreval, un vétérinaire qui préside le groupe d’étude parlementaire « Condition animale » à l’Assemblée nationale, a modifié les mesures et élargi le périmètre associatif.

Sauf qu’on revient à la case départ, car qui connaît les refuges sait que les moyens manquent et qu’il n’y a bien souvent qu’une page Facebook gérée artisanalement… Et donc pas de moyen de fournir une attestation digitale. La Fondation 30 Millions d’Amis s’est à juste titre émue de cette question :

« Un cadre strict qui exclut les refuges ne disposant pas de site Internet pour présenter leurs animaux à adopter.

Contacté par 30millionsdamis.fr, le ministère de l’Intérieur affirme « ne pas avoir encore les réponses » à toutes les questions, notamment sur le problème des sites internet. Mais il planche actuellement sur le modèle d’attestation qui sera délivrée par le refuge. »

Et elle note, avec un grand sérieux en s’appuyant sur son expérience de soutien à 250 refuges :

« La Fondation 30 Millions d’Amis appelle à la plus grande vigilance ! Il conviendra de faire toute la pédagogie et la sensibilisation pour que l’on n’assiste pas dans les jours qui viennent à des adoptions « low-cost » de circonstance, de personnes confinées qui tout à coup souhaiteraient trouver une compagnie opportune, de personnes qui verraient dans cet animal adopté à la hâte un motif supplémentaire de sortie dérogatoire… »

La SPA de Belfort – qui ne dépend pas de la « SPA » (qu’on appelle dans le milieu de la défense animale la « SPA de Paris ») – a d’ailleurs pour cette raison refusé toute cette histoire d’adoption par internet.

La Confédération Nationale Défense de l’animal, de son côté, s’est réjoui de la mesure, mais a mis les pieds dans le plat par rapport à la SPA (« de Paris ») qui avait arrêté les adoptions, puisqu’elle a expliqué que le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu de son côté !

« Le processus d’adoption n’avait jamais été interrompu puisque certaines de nos associations, depuis le début du confinement, avaient dématérialisé l’adoption grâce, par exemple, aux techniques de la visioconférence. La seule différence de taille était que nous préconisions que l’animal soit amené par nos soins, c’est-à-dire par des membres de l’équipe du refuge, nantis de protections individuelles et formés aux gestes barrière et à la distanciation.

Nous vous invitons à contacter l’association proche de chez vous pour connaître son protocole d’adoption. »

La SPA (de Paris) a comme on le voit agi seul, semant la confusion et il faut ici souligner le rôle néfaste de son président, Jacques-Charles Fombonne. Il se comporte comme le PDG d’une entreprise, montrant bien par son action son mépris pour l’ensemble du mouvement de défense des animaux.

D’ailleurs, Jacques-Charles Fombonne est un général de brigade de la Gendarmerie à la retraite, qui est tombé du ciel en juillet 2018 pour rejoindre la SPA… et directement en être le président.

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SPA: «encourageons l’adoption solidaire»

Depuis le début du confinement, les refuges animaliers sont fermés au public et les adoptions sont bloquées, alors que des animaux continuent d’intégrer les structures. La SPA tente d’obtenir la mise en place d’un système d’« adoption solidaire », respectant les règles sanitaires, mais rendant possible les adoptions. Voici la vidéo de présentation de cette initiative qu’il faut absolument soutenir :

 

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La situation compliquée des SPA avec la crise du Covid-19

Voici le communiqué de la SPA alertant sur la situation très compliquée dans les refuges et contre les fausses rumeurs concernant les animaux de compagnie, qui pourraient amener à une recrudescence des abandons.

« BREAKING NEWS À DIFFUSER MASSIVEMENT

En conformité avec le plan d’action COVID-19 du gouvernement, la SPA, comme toutes les associations de protection animale, ferme au public tous ses refuges, Maisons SPA et dispensaires à partir de ce dimanche 15 mars, et ce jusqu’à nouvel ordre.

Au-delà de la question sanitaire humaine mise en place par l’État, la SPA alerte les Français sur une situation catastrophique concernant nos animaux de compagnie.

Nous rappelons, qu’à ce jour, le message est clair : aucun élément ne permet de penser que les animaux de compagnie sont impliqués dans la circulation du virus. Toutes les sources scientifiques, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en tête, concordent : le COVID-19 n’atteint pas les animaux de compagnie comme les chiens et les chats, et ils ne sont pas impliqués dans la propagation de cette épidémie.

En conséquence, la SPA en appelle à la responsabilité des propriétaires d’animaux de compagnie à ne pas croire les rumeurs à ce sujet qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques en termes d’abandon. Très concrètement, les fourrières publiques, ainsi que les refuges des associations de protection animale qui récupèrent les animaux auprès de ces fourrières pour les faire réadopter, sont déjà pratiquement tous saturés en termes de capacité d’accueil. Or, la fermeture au public des refuges va freiner drastiquement les adoptions. La conclusion de cette situation exceptionnelle est très simple :

Si une vague massive d’abandons d’animaux de compagnie intervient, cela entraînera une vague d’euthanasie massive dans les fourrières, comme le prévoit la loi française. Les associations ne seront plus en capacité d’absorber le flux d’abandons venu des fourrières.

« Nous appelons tous les propriétaires d’animaux de compagnie, tous les Français sensibles à la cause animale à relayer massivement qu’il serait dénué de bon sens et d’humanité d’abandonner son animal pour des fausses rumeurs. Merci à tous de diffuser un maximum cette information cruciale pour éviter que nos animaux de compagnie ne payent un lourd tribut. Soyons juste, tous ensemble, humains ! » Jacques-Charles Fombonne, Président de la SPA.

La SPA communiquera dans les jours à venir sur son site Internet et ses réseaux sociaux, la stratégie d’adoption responsable qui sera mise en place pour tenter de limiter la saturation de nos refuges : prise de rendez-vous individuel, animal déjà repéré au préalable sur notre site Internet, premier entretien par téléphone au préalable d’une potentielle venue. »

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Noël 2019: donnez aux refuges pour animaux

Chaque Noël, de très nombreux animaux sont offerts tels des jouets et sont abandonnés par la suite. C’est un phénomène à la fois ignoble moralement et aux conséquences terribles pour les animaux concernés. Contribuer à combattre cette tendance passe également par le soutien matériel aux refuges et, évidemment, par l’adoption.

Voici une liste de liens menant directement à une page indiquant comment aider matériellement des associations s’occupant d’animaux, que ce soit par une adhésion ou un don. Dans certains rares cas il n’existe pas de site internet mais une page Facebook avec un contact, nous vous invitons à prendre contact pour l’envoi d’un don.

Chaque contribution compte dans un monde de dédain, d’indifférence, d’égoïsme !

ADA Saint Chamond

Alerte SOS

Animaux en détresse

L’Ambassade des lévriers andalous (dans la colonne de droite)

Ani’meaux (en bas de la page)

Apa 63

Apak

Association ani nounou

Association COPA

Association Galia

Association Pattes & Cœurs Horizons

Association Pénélope

Association RPA

Association Solana

Association Vivre Libre

Association WOF

Audacce

Au Bazar des NAC

Cat’s city

Centre d’Hébergement d’Equidés Vétérans Antenne Languedoc

Chat’K’rat (liens vers différentes plateformes sur la gauche)

Collier de perle

Cosa Animalia

Défense animale Belfort

Des Animaux et des Hommes

École du chat de l’Aube

École du chat libre de Bordeaux

École du chat du pays d’Arles

École du chat phocéenne

Galgos France

Gamelle sans frontières

Grouin grouin

L’étoile féline

Le chat agathois

Les chats de Stella

Les chats libres de Béziers

Le clan des lévriers (ainsi qu’une boutique avec manteaux pour chiens, snoods, petits colliers, etc.)

Les cagnottes d’Espoir Réunion

La Maison de l’Espoir Retrouvé

Marguerite et cie

Mon ami le chat

Moustaches et compagnie (ainsi qu’une boutique)

Nos Amis Les Chats du Pays de Montbéliard

Oasis veg’animaux

Oeuvre de Pech Petit

Pile Poil Sauvetage

Protection animale 16

Le Refuge 61

Refuge animalier du Ramier

Refuge animalier du pays de Landerneau

Refuge des amis des bêtes de Royan

Refuge Ava

Refuge de Bagnoles

Refuge des Bérauds

Refuge de chats à Yerres (colonne de gauche)

Refuge de la Destrousse

Refuge de l’étang bleu (tout en bas de la page)

Refuge de Gerbey

Refuge du Jolibois-Moineville

Refuge de Jouvence

Refuge Manosque

Refuge de Nargis

Refuge de la Picoterie

Refuge rêves de chiens

Sans collier Provence

Société Berrichonne de protection des animaux

Société havraise de protection des animaux

Société vosgienne de protection animale

SOS animaux pays de Gex

SOS animaux Var

SOS vies de chiens

SPA d’Angers

SPA d’Arles et de la Vallée des Baux

SPA de Bergerac

SPA de Besançon

SPA Cournonterral

SPA de Nailly

SPA de Pontarlier

SPA Pays de Neubourg

SPA Rodez

SPA de Saintes

SPA Sud Alpine

Le tichodrome

Un cœur pour eux

Un gîte une gamelle (les membres de l’association ont passé la soirée du réveillon avec les animaux!)

Vieux Coeurs Battants PA

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Les animaux abandonnés en été, une catastrophe de grande ampleur

Comme pour chaque été, de nombreuses associations s’engagent contre les abandons d’animaux dans notre pays. C’est que la chose prend une proportion toujours plus importante, reflétant l’individualisme toujours plus intense d’un côté et le mépris pour les animaux de l’autre. On peut prendre le problème par tous les sens, notamment celui de l’éducation, la question reste cependant culturelle.

Toute société a une culture et une fois celle-ci façonnée, il est difficile de la changer. Il faut une révolution dans les mœurs pour qu’il y ait modification. Un pays qui célèbre les chasseurs ne peut pas se réformer, il ne peut que se transformer et il en va de même pour l’abandon des animaux chaque été.

C’est un phénomène bien connu, qui existe depuis longtemps. Il est également bien connu que les refuges sont débordés et cela depuis des années. Qu’est-ce qui change pourtant ? Rien, car rien ne peut changer sans mobilisation de masses.

Il faudrait ainsi que des milliers de gens se décident à aller aider dans les refuges. Il faudrait que des milliers de gens fassent attention à leur environnement et se mettent à se préoccuper des chiens et des chats des voisins. Or, les gens n’ont ni le temps, ni l’envie. Leur intensité psychique est tournée vers leur propre vie et ils ne se sentent pas concernés par rien ni personne, à part leur propre ego.

Ne disons en effet pas que les gens s’occupent d’eux-mêmes, car ils ne le font même pas. C’est l’image d’eux-mêmes qui compte et le fait de flatter son propre ego. Tout ce qui se trouve sur la route de cela est éliminé : sens des responsabilités, devoir, reconnaissance de la vie des autres.

Si on ajoute à cela deux industries – celle des éleveurs et celle des animaux dits de compagnie, des « nouveaux amis de compagnie » – alors l’ensemble devient explosif et aboutit à la souffrance de centaines de milliers d’animaux.

Car c’est bien le chaos complet. Il ne faut pas prêter attention aux chiffres d’articles qui, tout en dénonçant les abandons, disent qu’il y a tant et tant d’abandons d’animaux. En réalité en effet, personne n’en sait rien. Les refuges ne sont pas centralisés, énormément sont dispersés, il y a bien une SPA principale (dite de Paris) mais qui est moins importante que la confédération SPA dite de Lyon.

Il n’y a donc aucune centralisation des chiffres et de toutes façons personne n’a de regard objectif sur le nombre de cochons d’Inde, de rats, de gerbilles, de furets… qui sont achetés, qui connaissent la reproduction par des gens de manière privée, qui sont abandonnés. Personne n’en sait rien, personne ne gère rien et c’est entièrement dans la nature du capitalisme.

Pour donner un exemple, les chiens et les chats doivent disposer d’une puce électronique d’identification. C’est de la taille d’un grain de riz et injecté au niveau du cou environ. Que risque-t-on si on ne le fait pas ? Strictement rien.

Comme les règles du capitalisme s’imposent, la seule chose qu’il est possible de faire dans ce cadre est de demander un « choix » meilleur. Il faut que les vendeurs soient plus responsables, que les acheteurs soient plus responsables. Il faut que les marchands et les clients aient des comportements plus rationnels, etc.

Les 240 parlementaires La République En Marche et Les Républicains qui ont signé il y a deux semaines une tribune ensemble au sujet des abandons d’animaux, dans le Journal du Dimanche, ne parviennent pas à proposer autre chose (« Un être sensible ne se jette pas »). Et c’est normal : les valeurs du capitalisme sont ce qu’elles sont. Un animal est une marchandise, le client est roi.

La seule réponse réaliste, c’est bien la transformation des mœurs, la promotion de l’amour de la nature, de la valorisation des êtres vivants. Il faut se construire une identité personnelle en rapport avec l’universel et l’universel c’est le monde autour de soi, les êtres sensibles qui apprécient de vivre, qui veulent vivre. Personne n’a envie de faire la guerre, de tuer, de faire du mal aux autres.

C’est la société, avec sa réduction des êtres humains à des consommateurs égocentriques et maniaques de leur propre individualité, qui produit des comportements abjects, destructeurs, hostiles à la vie elle-même.