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Plus de 30 000 personnes appellent à la démission du préfet de l’Oise

Ce sont pratiquement 35 000 personnes qui ont signé un appel pour la démission du préfet de l’Oise, à la suite de son soutien unilatéral et déterminé à la chasse à courre.

Naturellement, François Ruffin, qui appelle à un rassemblement à Paris ce 5 mai pour faire la « fête à Macron », ne fait pas partie des signataires. Pourtant, Emmanuel Macron est le grand soutien aux chasseurs et à la chasse à courre en particulier…

Ce qui montre qu’une personne comme lui peut s’imaginer de gauche sans l’être, alors que des gens qui ne se définissent pas nécessairement comme de gauche assument une démarche fonrieriedamentalement de gauche…

Voici une vidéo relatant les propos tenus, ainsi que le texte de la pétition, qui peut être signée sur cette page.

Démission du préfet de l’Oise pour incitation à la violence

Lors de la dernière assemblée générale de la fédération des chasseurs de l’Oise, soit une semaine après une manifestation pacifique record contre la chasse à courre le 31 mars 2018 à Compiègne, le préfet de l’Oise et les présidents de la Fédération Nationale de la Chasse et de la Fédération de la Chasse de l’Oise, ont répondu à l’unisson pour appeler à la violence contre les opposants à la chasse à courre, de plus en plus nombreux.

Le Président de la Fédération Nationale des Chasseur, M Willy Schraen, en appelle à ses « gros bras », 800 chasseurs de gibier d’eau, pour venir « chasser en meute » les  citoyens qui s’opposeraient désormais à cette pratique. Il faut noter qu’il appelle des chasseurs non concernés par ce mouvement qui ne s’oppose qu’à une seule forme de chasse, la chasse à courre.

Le Préfet de l’Oise, M Louis Lefranc, appuie cette initiative en les appelant à « passer à l’action ».

Une véritable milice est levée à la simple demande de représentants de la chasse française. 

Ces méthodes sont anti-démocratiques et contraires aux droits de l’homme et du citoyen. Elles visent à écraser un élan citoyen qui n’en peut plus de supporter une pratique féodale et morbide qui représente la domination par la violence, extrême et gratuite, sur des êtres innocents.

Au lieu d’écouter ce mouvement et ce désir de beaucoup de français de vivre sans ces horreurs et ses souffrances infligées aux animaux, juste pour le plaisir d’une minorité , M le préfet de l’Oise a choisi LA REPRESSION et soutient désormais toute action des chasseurs visant à se faire justice eux-mêmes afin de continuer à vivre selon leurs us et coutumes.

Par ailleurs, M  Guy Harle d’Ophove affirme que toute personne n’aimant pas la chasse se doit de déménager et de quitter les villages forestiers, qui bien sûr selon lui, n’appartiennent qu’à une seule catégorie de citoyens : LES CHASSEURS.

Ce discours, en plus de son caractère dictatorial et violent, atteint plus d’une liberté fondamentale du citoyen français:

– le droit de manifester et d’exprimer ses opinions,

– le droit de vivre à la campagne et dans les villages forestiers pour toute personne opposée à la chasse.

 En soutenant ces  propos dangereux, le préfet de l’Oise cautionne la violence contre des citoyens qui ne veulent que préserver la vie.

Il prône de même l’obligation d’abattre tout animal s’introduisant sur une zone urbaine. Ceci, alors que les habitants des villages ont souvent manifesté leur désir de protéger ces animaux.

Comment un représentant de l’Etat peut-il à ce point ignorer le peuple au profit d’une caste minoritaire?

Comment un préfet peut-il cautionner l’emploi de la violence face à des militants pacifistes?

Comment peut-il mettre en place un dispositif tel que ‘les chasseurs vigilants’, tout en les incitant en même temps, à se faire justice eux-mêmes, alors qu’il s’adresse à des personnes munies d’armes ?

Il doit être le garant de la sécurité sur son territoire et non l’inverse.

Il doit par ailleurs respecter les libertés fondamentales des citoyens, ce qui n’est apparemment pas le cas.

Pour rappel, la loi n° 2016-483 du 20 avril 2016 relative à la DEONTOLOGIE et AUX DROITS et OBLIGATIONS des fonctionnaires:

Art. 25.-Le fonctionnaire exerce ses fonctions avec dignité, impartialité, intégrité et probité. Dans l’exercice de ses fonctions, il est tenu à l’obligation de neutralité.

Art. 25 bis.-I.-Le fonctionnaire veille à faire cesser immédiatement ou à prévenir les situations de conflit d’intérêts dans lesquelles il se trouve ou pourrait se trouver.

Au sens de la présente loi, constitue un conflit d’intérêts toute situation d’interférence entre un intérêt public et des intérêts publics ou privés qui est de nature à influencer ou paraître influencer l’exercice indépendant, impartial et objectif de ses fonctions.

Au vu des derniers évènements, le préfet Louis Le Franc, ne répond plus à aucune des obligations relatives à la DEONTOLOGIE et AUX DROITS et OBLIGATIONS des fonctionnaires.

Ses agissements sont de plus en plus dangereux pour nos concitoyens. Nous demandons de fait sa démission.

https://www.facebook.com/avapicardie/videos/1734101006647754/

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Compte-rendu du rassemblement réussi contre la chasse à courre à Compiègne

Le samedi 31 Mars 2018, 1000 personnes défilaient à Compiègne pour l’abolition de la chasse à courre, à l’initiative d’AVA. Un grand succès, dont voici le compte-rendu.

10h30, non loin de la gare de Compiègne, les gens commencent à arriver. Beaucoup ont confectionné des pancartes chez eux, en famille, avec des extraits de journaux, des photos, les enfants ont des dessins… C’est un festival d’expression libre, avec même des banderoles et des fresques très travaillées. Un homme brandi les bois d’un cerf que la chasse à courre avait tué chez lui et qu’il a réussi à leur arracher. Des fleurs et des autocollants sont distribués contre une participation volontaire et la foule s’élance joyeusement sur le Pont Solférino.

« Chasse à courre, abolition« , « Vénerie, barbarie », « Halte au carnage, on est plus au moyen âge », « Veneurs, suiveurs, laissez place aux promeneurs », « Folie meurtrière, citoyens en colère », « Chasse à courre on en peut plus, les riverains sont dans la rue », « Veneurs, bourreaux, laissez les animaux »…

Les slogans rythment cette marche au centre ville de Compiègne, défiant les notables locaux et en premier lieu le maire de la ville. Philippe Marini, grand ami déclaré des chasseurs à courre avait mis tous les batons dans les roues possibles à ce rassemblement : arrêté municipal interdisant l’accès à la Place de l’Hotel de Ville (prétextant un marché au fleurs bondé-voir photo), puis un autre interdisant aux manifestants de tenir des stands de café et de gateaux.

Son Adjoint à la sécurité n’avait même pas été consulté. Du côté des chasseurs le mot d’ordre d’étouffer la manifestation avait été donné : toutes les affiches d’AVA ont été arrachées, et une équipe de gros bras suivait de près les tractages, déchirant systématiquement les papiers sur le pare-brise même des voitures. Trois jeunes filles ont été poursuivies dans les rues et traitées de « pétasses » pendant qu’elles informaient les clients d’un marché.

Le fameux marché aux fleurs

Difficile de retenir les huées, donc, quand le cortège fait une halte non loin de l’Hotel de Ville, avant de devoir le contourner et passer par les petites rues désertes pour rejoindre la place du Palais. Quelques médias sont présents quand la Police annonce le chiffre de participation : nous sommes 1000, dont une grande majorité de locaux.

Et dire qu’il y a cinq mois notre jeune collectif ne comptait qu’une dizaine de membres… Après quelques chants et un discours, la foule rejoint la Place Saint-Jacques pour assister à un concert (les Old Moonshine Band, groupe folk de Clermont de l’Oise) et se restaurer : des gateaux et des boissons chaudes sont distribuées à l’arrière des voitures, faute de stands.

Fait notable : la plupart des gens ont fait l’effort de cuisiner sans matières animales, sans forcément être végans eux même. Un clown gonfle des ballons pour les enfants : canards, cerfs, fleurs…

Mais une question revient immanquablement : « Que fait on pour la chasse cet après midi ? Quelque chose est prévu? » Car le 31 mars, c’est aussi le jour de la dernière chasse à courre de l’année.

Un départ s’organise spontanément, par petits groupes, même si des personnes plus expérimentées sont présentes pour encadrer les volontaires. Le matériel du service d’ordre (talkies-walkies et caméras GoPro) sera d’une grande utilité en forêt.

Deux convois se forment, sans vraiment s’être donnés le mot, chacun suivant les autres. L’un part en forêt de Compiègne, retrouver Alain Drach et son fameux équipage « La Futaie des Amis », connu de tous pour avoir tué un cerf dans un jardin de LaCroix-Saint-Ouen en octobre. Ils seront finalement une quarantaine à le surveiller jusqu’à ce qu’il rentre au chenil bredouille vers 15h30.

Mais le gros des troupes s’est rendu en forêt de Laigue, fief de l’équipage Rivecourt, ceux là même qui ont noyé un cerf dans la rivière en janvier dernier. Courant dans les bois par petits groupes, harcelant les cavaliers sur les chemins, arrêtant les chiens, faisant des opérations escargot en voiture…

Mais l’équipage arrive tout de même à acculer un malheureux cerf dans un étang privé, au bord de l’Aisne. Sur la route qui y mène, la foule commence à grossir, et ne tenant plus, une vingtaine d’intrépides pénètre dans la parcelle privée.

Là ils trouvent le cerf à l’eau, nageant avec des chiens aux trousses, qui lui mordent l’arrière train ! Des veneurs se postent tout autour pour l’empêcher de remonter sur la rive. Le pauvre nage désespérément en rond, s’épuisant pour trouver une issue !

Désemparées, certains personnes se préparent à plonger, d’autres essaient de créer un passage pour que le cerf puisse remonter… Mais rien n’y fait et la Police entre dans le bois pour les déloger.

Dehors, c’est plus de 150 personnes qui sont maintenant massées, et qui conspuent les cavaliers  » Assassins, assassins ! ».

La situation est de plus en plus tendue et l’énorme dispositif policier prévu par la Préfecture se déploie : 17 cars de CRS sont sur place ainsi qu’un hélicoptère qui tourne autour de la forêt depuis le midi. Un cordon est formé pour protéger les chasseurs.

Mais la situation est intenable pour les forces de l’ordre, et vers 16h la nouvelle tombe sur le canal radio de la Gendarmerie: le cerf est « gracié » !

Après un moment de doute, c’est l’explosion de joie parmi les manifestants ! Des enceintes jouent la Compagnie Créole (hymne d’AVA depuis que des veneurs les ont accusé de venir « masqués » comme au fameux bal). On danse la chenille, des filles pleurent de soulagement…

C’est la victoire ! Loin de là, la maitresse d’équipage, Florence de Lageneste, ne cachera pas sa rage d’avoir perdu un trophée « On est pas dans un état de droit ! C’est un scandale ! ».

Difficile de se séparer après une telle journée, la fête se poursuivra encore une heure en forêt, et certains veilleront sur le cerf jusqu’à 20h pour s’assurer de sa santé. Les cafés de la ville en désempliront pas de la soirée.


Comment mieux finir cette saison mémorable, où plus de 130 personnes se sont relayées en forêt pour veiller sur les animaux, sous la neige, dans la boue, sous les coups de fouets ? C’est certainement une grande victoire populaire comme on en voit peu et qui présage le meilleur pour la saison à venir !

BRAVO ET MERCI A TOUS

SOYONS PLUS FORTS ENCORE L’ANNEE PROCHAINE JUSQU’A L’ABOLITION

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Le maire de Compiègne Philippe Marini interdit un rassemblement anti-chasse à courre

Le maire de Compiègne, Philippe Marini, a décidé d’interdire le rassemblement anti-chasse à courre, avant même que celui-ci soit déclaré. C’est un exemple significatif du déni de démocratie d’une Droite décomplexée et le prolongement d’une répression déjà dénoncée dans une tribune (que nous avons signée).

On comprend pourquoi, dans leur bande dessinée intitulée La Présidente, qui raconte la victoire hypothétique de Marine aux présidentielles de 2017, François Durpaire et Farid Boudjellal aient fait en sorte de placer Philippe Marini comme secrétaire d’État aux Finances du nouveau gouvernement.

Le CV du maire est également édifiant. Comme études : sciences-Po, l’ENA, licence de droit à Assas…

Puis un parcours institutionnel de haut vol : professeur à Sciences-Po et à l’IUT de Compiègne, directeur adjoint (1979-1982) puis directeur des services financiers du Commissariat à l’énergie atomique (1982-1989), membre du directoire de la banque Arjil de 1989 à 1994, avocat à la cour de Paris, inspecteur des finances, membre de la Commission de surveillance de la Caisse des dépôts de 2002 à 2008, rapporteur général de la Commission des Finances du Sénat, président de la commission des finances, sénateur de l’Oise,  président de la communauté d’agglomération de Compiègne, Secrétaire général de la Section française de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, membre du Comité national de l’Euro, membre du Conseil national des assurances, membre du Conseil national du crédit, chargé d’une mission temporaire auprès du Premier ministre, président du Syndicat mixte de la Vallée de l’Oise, président de l’association Seine Nord Europe, membre du Conseil d’Administration de l’université de technologie de Compiègne, président de l’Association des lauréats du concours général de 2011 à 2018…

Celui qui est également président du groupe France-Arabie saoudite-Pays du Golfe au Sénat avait également demandé à la fin des années 2000, sans succès, que soient déductibles des impôts les pertes boursières issues de la crise financière de fin 2008.

Finalement cela résume tout et on aurait pu commencer par là pour cerner le personnage.

Et rappelons – l’anecdote a son importance – que François Ruffin n’a pas signé la tribune mentionnée plus haut et qu’il ne s’oppose pas à la chasse à courre, ni à la chasse en général. Cela reflète bien son manque de fond culturel réellement de gauche.

 

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Chasse à courre et répression (tribune)

Tribune publiée originellement sur mediapart et dont agauche.org est signataire. Pour rappel : le facebook et le site du groupe AVA (Abolissons la vénerie aujourd’hui).

Depuis le mois d’octobre 2017, le mouvement d’opposition à la chasse à courre (aussi appelée vénerie) prend de l’ampleur dans le pays.

Mais, malgré les 84% de français opposés à cette pratique (sondage IFOP/Fondation Brigitte Bardot), l’abolition ne tombe pas du ciel.
Dans l’Oise, les habitants des villages ont décidé de s’organiser pour la défense de la Nature, mais aussi pour le simple respect de leurs droits et de leur quiétude.

Car les incidents continuent de se multiplier dans les villages : Bonneuil-en-Valois fin décembre, Choisy-au-Bac début janvier, Pont-Sainte-Maxence début février… A chaque fois, ces scènes donnent lieu à des affrontements entre les habitants et les veneurs, repoussés  souvent avec l’appui des maires.

Ces derniers sont de plus en plus nombreux à adopter des arrêtés municipaux interdisant le passage de la chasse à courre dans leur commune, mais ceux-ci sont constamment violés. La contestation gagne maintenant la forêt elle-même.

Chaque mercredi et samedi, des habitants se réunissent sous la bannière d’AVA (Abolissons la Vénerie Aujourd’hui) jusqu’à être parfois une soixantaine. Ils suivent les chasses à courre et en documentent les méfaits. Les méthodes d’action sont clairement pacifiques : une charte proscrit toute violence, injure ou dégradation.

Au grand dam des veneurs, les policiers qui assistent à ces sorties depuis le mois de novembre n’ont relevé aucune infraction.

Privés de recours légaux, la Fédération des Chasseurs de l’Oise saisit alors le préfet Louis Le Franc.

Celui-ci les assure immédiatement de « son entier dévouement » : « La sécurité et le bon déroulement de ces chasses traditionnelles sont, pour le représentant de l’Etat que je suis, une priorité. Face à cette situation, j’ai donné des instructions précises à la Gendarmerie Nationale pour que soient interpellés et poursuivis les individus pris en flagrant délit d’entrave au droit de chasse ».

Samedi 17 février, Guy Harlé d’Ophove, président de la FDC60, invite le préfet sur place, à l’arrière de son 4×4.

Ils tentent ensemble d’intimider les habitants. Mis en file indienne à un carrefour de forêt, certains d’entre eux subissent menaces et contrôles d’identité. Des brigades de Gendarmerie de tout le département sont mobilisées pour une séance d’intimidation. « Je veux que cela cesse, laissez-les chasser ! ».

Les veneurs, les encerclant à cheval, se délectent de la scène. Mais comme d’habitude, aucun délit n’est constaté, et à peine la mise en scène terminée, les activités reprennent des deux côtés. Le préfet, quant à lui, ne communique pas aux médias sa présence ce jour là. Loin de calmer le jeu, cette démonstration de force, hors de tout cadre légal, vient arbitrairement renforcer une position contre une autre, et ainsi aggraver le climat de violence.

Car deux jours avant, un événement est survenu, symptomatique du sentiment d’impunité des veneurs qui va crescendo.

Lors d’une promenade, quatre personnes tombent sur un rassemblement d’une centaine d’entre eux dans un lieu public, apprécié des familles le week-end.

Reconnus comme des opposants à la chasse à courre, les quatre personnes (trois femmes et un homme) sont frappées, et poursuivies jusqu’à leur voiture par une quinzaine d’hommes armés de fouets.

Ceux-ci leur volent un téléphone, et prennent en photo leurs plaques d’immatriculation. Moins d’une semaine plus tard, le propriétaire du journal « Oise hebdo » signera un article révélant l’identité d’un des militants, ainsi que des informations sur sa vie privée, son métier et sa famille. Celui-ci est depuis victime de menaces quotidiennes.

Quand la sécurité des personnes n’est pas assurée, la liberté d’expression n’est plus qu’une chimère.

Beaucoup craignent que cette situation se généralise dans l’Oise, car le plus inquiétant reste à venir. Le département est le théâtre d’une expérimentation inédite en France. La préfecture vient de signer un partenariat avec la Fédération des Chasseurs locale : les « Chasseurs Vigilants ».

Une véritable milice armée de deux cents hommes recevra le rôle d’assister la Gendarmerie dans les « zones forestières » et de « campagne profonde ».

Satisfait, Guy Harlé d’Ophove qualifie ce nouveau détachement de « RG des campagnes », et prévient les critiques : « si ces gens ne sont pas contents, qu’ils restent dans les villes ».

Le sentiment de toute-puissance des veneurs ne peut alors que se renforcer, finissant d’enterrer tout débat d’idées.
Par la présente tribune, nous affirmons notre solidarité aux personnes intimidées et violentées. Nous exigeons la fin de ce climat de menace constante dans nos campagnes.

Nous demandons au préfet l’arrêt immédiat du protocole « Chasseurs Vigilants », dont la partialité est insupportable, donnant le pouvoir de loi à un groupe d’intérêt de manière anti-démocratique.

Nous demandons expressément que le préfet de l’Oise, Louis Le Franc, donne des garanties de liberté d’expression aux personnes opposées à la vènerie et mette tout en œuvre pour les protéger des violences lors de leurs actions pacifiques, comme à leur domicile, faisant respecter l’ordre républicain dont il a la charge.

Les signataires :

– One Voice

– L.214

– Fondation Brigitte Bardot

– Réseau-Cétacés

– Collectif pour l’Abolition de la Chasse à Courre

– SAMA Protection Animale (Saint-Quentin)

– Laterredabord.fr

– PicardiePopulaire.net

– AGauche.org

– Parti Animaliste

– ASPAS

– Xavier Renou (Les Désobéissants)

– Aymeric Caron (auteur, Rassemblement des Ecologistes pour le Vivant)

– Eric Damamme (VASARA, fondateur de 269 Life France)

– Pierre Athanaze (Action Nature Rewilding France)

– Gérard Charollois (Convention Vie et Nature)

– Christophe Leprêtre (Parti Antispéciste Citoyen pour la Transparence et l’Éthique)

– Marc Vallaud (Collectif Contre l’Exploitation et l’Expérimentation Animales)

– Yves Bonnardel (auteur et chercheur, SFR université de Grenoble)

– Marc Giraud (journaliste, auteur)

– Rémi Gaillard (humoriste)

– Jean-Marc Sauvagnargues, Laurent Honel et Paul Léger (Fatals Picards)

Govrache (chanteur)

– Djamel Vice (rappeur)

– Pierre Rigaux (auteur)

MAN (dessinateur)

– Brigitte Bardot (actrice)

– Xavier Matthieu (acteur, ancien syndicaliste chez Continental-Clairoix)

– Gérard Filoche (Gauche Démocratique et Sociale)

– Cédric Maisse (Aube Nouvelle)

– Laurence Parisot (chef d’entreprise)

– Jean-Luc Mélenchon (député des Bouches du Rhone)

– Michel Larive (député de l’Ariège)

– Bastien Lachaud (député de Seine-Saint-Denis)

– Eric Coquerel (député de Seine-Saint-Denis)

– Muriel Ressiguier (députée de l’Hérault)

– Maud Petit (députée du Val de Marne)

– Maud Assila (secrétaire nationale du Parti de Gauche)

– Lionel Ollivier (maire de Clermont de l’Oise)

– Marie-Laure Darrigade (conseillère municipale d’Agnetz, Oise)

– Stéphane Coville (conseiller municipal de Venette, Oise)

– Corinne Morel-Darleux (conseillère régionale Rhone-Alpes)

– Laurent Grenier et Martin Battaglia (France Insoumise Oise)

– Matthieu Ricard (auteur)

– Guillaume Meurice (animateur radio)