Catégories
Écologie

Les animaux domestiques, grands oubliés de la crise sanitaires

S’ils ne sont pas officiellement oubliés de l’attestation de sortie, il n’y a pour autant aucune réflexion d’ensemble, ni évidemment de mesures, en ce qui concerne les animaux domestiques. Ils sont considérés comme devant passer par pertes et profits.

Dans ce qu’on doit appeler la désorganisation actuelle, les animaux domestiques se sont trouvés, comme d’habitude, des victimes collatérales et secondaires. Alors qu’ils font partie du « monde des humains », ils n’ont pas été pris en compte, ou très peu dans l’organisation de la vie quotidienne pendant le temps du confinement. Il est juste fait allusion aux chiens principalement dans le formulaire d’attestation de sortie, précisant qu’il est possible de promener son animal à proximité du domicile. C’est tout.

Les vétérinaires restent ouverts, mais cela n’est pas du tout clair dans les formulaires officiels à imprimer pour avoir le droit de sortir. C’était couru d’avance, les institutions se déchargent de manière générale de la question animale.

Pourtant, dès le début de la crise, l’une des principales structures de protection animale, la SPA, a alerté les français concernant les cas d’abandons de chiens, et chats principalement, en raison de fausses rumeurs selon lesquelles les animaux domestiques seraient susceptibles de transmettre le virus aux humains. Or, toutes les sources scientifiques, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) concordent : le COVID-19 n’atteint pas les animaux de compagnie comme les chiens et les chats, et ils ne sont pas impliqués dans la propagation de cette épidémie.

Cela n’empêche pas les médias parfois de continuer à prétendre que des chiens auraient été contaminés à Hong Kong. Les rappels des associations de protection animale à ce sujet continuent donc d’être nécessaires, comme ici la SPA par l’intermédiaire de son président Jacques-Charles Fombonne :

« Nous appelons tous les propriétaires d’animaux de compagnie, tous les Français sensibles à la cause animale à relayer massivement qu’il serait dénué de bon sens et d’humanité d’abandonner son animal pour des fausses rumeurs. Merci à tous de diffuser un maximum cette information cruciale pour éviter que nos animaux de compagnie ne payent un lourd tribut. Soyons juste, tous ensemble, humains ! »

La situation qui se profile pour les animaux domestiques dans les semaines et mois à venir reste pourtant catastrophique. Car les refuges tournent au ralenti, il n’y a pas d’adoptions car ils fermés au public.

> Lire également : Défense de l’animal: «Les refuges, leur protégés, ont besoin de vous!»

Ils sont au bord de la saturation en permanence qui plus est, et les stocks de nourriture s’amenuisent. Si la vague d’abandons continue, les animaux risquent l’euthanasie.

Qui plus est, les rues sont désertes, les personnes bienveillantes pouvant éventuellement venir en aide à ceux présents dans les rues, les nourrir, ne seront pas présentes. Qui leur portera assistance ? La fourrière éventuellement. En bout de course, ce sera l’euthanasie.

Les animaux sont livrés à eux-même ou condamnés si nous les abandonnons. Il en va d’une responsabilité collective qui peine émerger. Cela pose question sur la fragile position dans laquelle sont placés les animaux dans notre société, tributaires de l’éventuelle bienveillance de tel ou tel propriétaire, balancés comme des marchandises qu’on jette, qu’on échange, ou qu’on remplace.

C’est effroyable et il est impératif de triompher de l’individualisme, pour le remplacer par le sens de l’engagement, à la fois pour la responsabilité collective mais également pour, par et à travers la compassion.

Catégories
Écologie

Défense de l’animal: «Les refuges, leur protégés, ont besoin de vous!»

Nous relayons ici un appel très important émis par laConfédération Défense de l’animal – Réseau des refuges indépendants :

« Les refuges, leur protégés, ont besoin de vous!

Confinement des bénévoles, diminution des stocks alimentaires, arrêt des adoptions et des stérilisations, chute des dons, les refuges indépendants s’inquiètent quant à leurs missions et à leur avenir. Pour faire face à ces défis sans précédent, et en soutien à ses associations membres, Défense de l’Animal débloque un FONDS D’URGENCE EXCEPTIONNEL et lance un GRAND APPEL A LA dangerosité PUBLIQUE.

Afin d’éviter la propagation du coronavirus, les refuges indépendants sont fermés au public depuis le 15 mars dernier.

Du fait du confinement de la population, les refuges et fourrières fonctionnent au ralenti mais continuent d’accueillir les animaux errants et abandonnés. Pour les mêmes raisons, les adoptions sont suspendues ou très limitées. Or, les capacités d’accueil des animaux ne sont pas extensibles à l’infini. Nos associations, qui prennent soins de 30 000 animaux chaque jour, seront très rapidement saturées et s’en inquiètent. A cela, viendront s’ajouter les nombreuses portées de chatons dans les prochaines semaines… Si les abandons augmentent, comme on peut le craindre, comment pourra-t-on durablement faire face ? Sollicité à de nombreuses reprises, le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation  n’est pas en mesure d’apporter de solutions à ce jour, ce qui laisse nos associations, en première ligne dans le combat en faveur des animaux,  dans un brouillard total et sans aucune aide.

Face aux stocks alimentaires qui diminuent, les associations s’inquiètent. Dans une lettre adressée vendredi 20 mars aux ministres de l’Économie et des Finances et de l’Agriculture et de l’Alimentation, Défense de l’Animal demande à Bruno Le Maire et Didier Guillaume de solliciter et d’inciter les fournisseurs et enseignes de vente d’aliments pour animaux, à réserver une partie des stocks aux associations ou à faire don de leurs invendus plutôt que de détruire.

Composées à 70 % de bénévoles pour administrer les associations et aider les salariés dans leurs missions, nos associations constatent que le confinement, bien que manifestement arme majeure dans la lutte contre l’épidémie, vire au casse-tête des responsables : déplacement des bénévoles non prévu dans l’attestation de déplacement dérogatoire et augmentation des arrêts maladie du personnel salarié deviennent le quotidien des gestionnaires.  Et quid du nourrissage des centaines de colonies de chats libres et de la récupération de l’alimentation pour nourrir les animaux… Sans bénévole et sans soutien clair des autorités à destination des associations, comment assurer la continuité de nos missions de service public ?

Fonctionnant uniquement grâce à la générosité publique et aux produits des adoptions, nombre des associations risquent de très rapidement n’être plus en mesure de simplement nourrir les animaux.

Face à ces situations inédites et en réponse aux inquiétudes des associations, Défense de l’Animal vient de débloquer un fonds d’urgence sans précédent afin de répondre aux difficultés rencontrées par les associations dans ce contexte si particulier ; les dons sont en chute libre ce qui nous impose cet appel.

« A situation exceptionnelle, dispositions exceptionnelles. La Confédération Nationale Défense de l’Animal débloque un fonds de secours d’urgence pour aider ses associations et leurs milliers de protégés ! Cependant, nous le savons, ce fonds ne suffira pas. La générosité publique est essentielle ! Les animaux ne peuvent pas être les grands oubliés et les victimes de cette situation inédite et ô combien anxiogène. »

Valérie ROMANO, présidente de Défense de l’Animal 


Vous aussi vous soutenez les refuges et leurs protégés dans cette période particulière :

Je fais un don à Défense de l’Animal pour aider l’ensemble des refuges indépendants

Je fais un don au refuge indépendant de mon choix

MERCI POUR EUX, MERCI DE VOTRE SOUTIEN !

Par exemple, votre don de 50 € vous revient ainsi à 17 € après réduction d’impôts et permet de prendre soin d’un chien ou d’un chat pendant 10 jours, dans l’un des refuges indépendants. 66 % de votre don à Défense de l’Animal sont déductibles de vos impôts dans la limite de 20% de votre revenu imposable. »

 

Catégories
Écologie

La situation compliquée des SPA avec la crise du Covid-19

Voici le communiqué de la SPA alertant sur la situation très compliquée dans les refuges et contre les fausses rumeurs concernant les animaux de compagnie, qui pourraient amener à une recrudescence des abandons.

« BREAKING NEWS À DIFFUSER MASSIVEMENT

En conformité avec le plan d’action COVID-19 du gouvernement, la SPA, comme toutes les associations de protection animale, ferme au public tous ses refuges, Maisons SPA et dispensaires à partir de ce dimanche 15 mars, et ce jusqu’à nouvel ordre.

Au-delà de la question sanitaire humaine mise en place par l’État, la SPA alerte les Français sur une situation catastrophique concernant nos animaux de compagnie.

Nous rappelons, qu’à ce jour, le message est clair : aucun élément ne permet de penser que les animaux de compagnie sont impliqués dans la circulation du virus. Toutes les sources scientifiques, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en tête, concordent : le COVID-19 n’atteint pas les animaux de compagnie comme les chiens et les chats, et ils ne sont pas impliqués dans la propagation de cette épidémie.

En conséquence, la SPA en appelle à la responsabilité des propriétaires d’animaux de compagnie à ne pas croire les rumeurs à ce sujet qui pourraient avoir des conséquences catastrophiques en termes d’abandon. Très concrètement, les fourrières publiques, ainsi que les refuges des associations de protection animale qui récupèrent les animaux auprès de ces fourrières pour les faire réadopter, sont déjà pratiquement tous saturés en termes de capacité d’accueil. Or, la fermeture au public des refuges va freiner drastiquement les adoptions. La conclusion de cette situation exceptionnelle est très simple :

Si une vague massive d’abandons d’animaux de compagnie intervient, cela entraînera une vague d’euthanasie massive dans les fourrières, comme le prévoit la loi française. Les associations ne seront plus en capacité d’absorber le flux d’abandons venu des fourrières.

« Nous appelons tous les propriétaires d’animaux de compagnie, tous les Français sensibles à la cause animale à relayer massivement qu’il serait dénué de bon sens et d’humanité d’abandonner son animal pour des fausses rumeurs. Merci à tous de diffuser un maximum cette information cruciale pour éviter que nos animaux de compagnie ne payent un lourd tribut. Soyons juste, tous ensemble, humains ! » Jacques-Charles Fombonne, Président de la SPA.

La SPA communiquera dans les jours à venir sur son site Internet et ses réseaux sociaux, la stratégie d’adoption responsable qui sera mise en place pour tenter de limiter la saturation de nos refuges : prise de rendez-vous individuel, animal déjà repéré au préalable sur notre site Internet, premier entretien par téléphone au préalable d’une potentielle venue. »

Catégories
Écologie

Noël 2019: donnez aux refuges pour animaux

Chaque Noël, de très nombreux animaux sont offerts tels des jouets et sont abandonnés par la suite. C’est un phénomène à la fois ignoble moralement et aux conséquences terribles pour les animaux concernés. Contribuer à combattre cette tendance passe également par le soutien matériel aux refuges et, évidemment, par l’adoption.

Voici une liste de liens menant directement à une page indiquant comment aider matériellement des associations s’occupant d’animaux, que ce soit par une adhésion ou un don. Dans certains rares cas il n’existe pas de site internet mais une page Facebook avec un contact, nous vous invitons à prendre contact pour l’envoi d’un don.

Chaque contribution compte dans un monde de dédain, d’indifférence, d’égoïsme !

ADA Saint Chamond

Alerte SOS

Animaux en détresse

L’Ambassade des lévriers andalous (dans la colonne de droite)

Ani’meaux (en bas de la page)

Apa 63

Apak

Association ani nounou

Association COPA

Association Galia

Association Pattes & Cœurs Horizons

Association Pénélope

Association RPA

Association Solana

Association Vivre Libre

Association WOF

Audacce

Au Bazar des NAC

Cat’s city

Centre d’Hébergement d’Equidés Vétérans Antenne Languedoc

Chat’K’rat (liens vers différentes plateformes sur la gauche)

Collier de perle

Cosa Animalia

Défense animale Belfort

Des Animaux et des Hommes

École du chat de l’Aube

École du chat libre de Bordeaux

École du chat du pays d’Arles

École du chat phocéenne

Galgos France

Gamelle sans frontières

Grouin grouin

L’étoile féline

Le chat agathois

Les chats de Stella

Les chats libres de Béziers

Le clan des lévriers (ainsi qu’une boutique avec manteaux pour chiens, snoods, petits colliers, etc.)

Les cagnottes d’Espoir Réunion

La Maison de l’Espoir Retrouvé

Marguerite et cie

Mon ami le chat

Moustaches et compagnie (ainsi qu’une boutique)

Nos Amis Les Chats du Pays de Montbéliard

Oasis veg’animaux

Oeuvre de Pech Petit

Pile Poil Sauvetage

Protection animale 16

Le Refuge 61

Refuge animalier du Ramier

Refuge animalier du pays de Landerneau

Refuge des amis des bêtes de Royan

Refuge Ava

Refuge de Bagnoles

Refuge des Bérauds

Refuge de chats à Yerres (colonne de gauche)

Refuge de la Destrousse

Refuge de l’étang bleu (tout en bas de la page)

Refuge de Gerbey

Refuge du Jolibois-Moineville

Refuge de Jouvence

Refuge Manosque

Refuge de Nargis

Refuge de la Picoterie

Refuge rêves de chiens

Sans collier Provence

Société Berrichonne de protection des animaux

Société havraise de protection des animaux

Société vosgienne de protection animale

SOS animaux pays de Gex

SOS animaux Var

SOS vies de chiens

SPA d’Angers

SPA d’Arles et de la Vallée des Baux

SPA de Bergerac

SPA de Besançon

SPA Cournonterral

SPA de Nailly

SPA de Pontarlier

SPA Pays de Neubourg

SPA Rodez

SPA de Saintes

SPA Sud Alpine

Le tichodrome

Un cœur pour eux

Un gîte une gamelle (les membres de l’association ont passé la soirée du réveillon avec les animaux!)

Vieux Coeurs Battants PA

Catégories
Écologie

La fondation « 30 Millions d’Amis » propose d’interdire la vente d’animaux en animaleries et par petites annonces

La Fondation 30 Millions d’Amis a publié récemment un document consistant en 10 propositions qui sont des « pistes législatives » pour lutter contre l’abandon d’animaux.

La mesure la plus marquante est l’interdiction de la vente d’animaux en animaleries et par petites annonces. Cela peut paraître étrange pour une personne ne s’étant jamais intéressée de près à l’abandon des animaux. C’est au contraire une mesure qui paraît évidente et indispensable pour toutes les personnes s’investissant dans les refuges et qui sont confrontées à cette masse de compagnons abandonnés par des gens sans scrupules.

Les animaleries, en plus de servir de vitrine à des trafics sordides ayant lieu en arrière-plan, favorisent les achats compulsifs par des familles qui repartent avec un animal comme on repart avec un jouet d’une grande surface. L’idée d’établir un permis de détention d’animal de compagnie semble ici être une mesure indispensable, comme base pour encadrer de manière efficace et positive la vie des animaux de compagnie dans notre pays.

Les dix mesures proposées par la Fondation 30 millions d’amis sont en tous cas une base de travail très utile, qui devrait être étudiée de très près par gouvernement démocratique et populaire porté par la Gauche, en vu d’établir un arsenal législatif puissant pour lutter enfin contre les trafics, les abandons et la maltraitance des animaux de compagnie.

« Les 10 pistes législatives de la Fondation 30 Millions d’Amis pour lutter contre l’abandon

100 000 animaux de compagnie sont abandonnés tous les ans, dont 60 000 pendant la période estivale. Pour lutter contre ce fléau, la Fondation 30 Millions d’Amis – qui a placé la lutte contre l’abandon au rang de ses priorités – propose 10 pistes législatives concrètes. Elles ont été adressées au ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, ainsi qu’aux 240 parlementaires qui se sont mobilisés sous l’égide du député Loïc Dombreval et du sénateur Arnaud Bazin, à la suite de la campagne de la Fondation contre l’abandon.

Acquisition / détention

1. Animaleries : Interdire la vente de tous les animaux de compagnie, qu’il s’agisse de chiens, de chats, de lapins, de rongeurs ou autres « nouveaux animaux de compagnie » (NAC) dans les animaleries.
L’animal, considéré comme un être vivant doué de sensibilité dans notre Code civil, ne devrait pas être présenté en vitrine telle une marchandise. Les animaleries peuvent être alimentées par des fermes-usines produisant des animaux par milliers, voire par un trafic venu de pays de l’Est. La Fondation 30 Millions d’Amis propose de suivre l’exemple de la Californie, où ces établissements proposent uniquement des animaux issus des refuges.

2. Petites annonces : Interdire la vente d’animaux de compagnie par petites annonces, qu’elles soient imprimées ou publiées sur des plateformes de vente en ligne.
Selon l’ordonnance du 1er janvier 2016, tout individu désirant vendre un chiot ou un chaton par petite annonce doit se déclarer auprès de la chambre d’agriculture afin d’obtenir un numéro SIREN. Compte-tenu du nombre d’escroqueries et de faux numéros de SIREN utilisés, cette réglementation ne suffit pas. La Fondation 30 Millions d’Amis propose donc une interdiction pure et simple de la vente d’animaux par petites annonces.

3. Trafics : Interdire la vente des chiens non inscrits au LOF (Livre des Origines Françaises).
Importés en France depuis l’étranger, notamment des pays de l’Est, les chiens non inscrits au LOF sont souvent issus des trafics d’animaux. Près de 100 000 chiots et chatons sont illégalement importés en France chaque année, avec des documents falsifiés.

4. Permis : Instaurer un permis de détention d’animal de compagnie, délivré au moment de l’acquisition, associé à un fichier central national et lié à la carte nationale d’identité. Il sera retiré à toute personne coupable d’abandon ou de maltraitance, qui ne pourra plus acquérir de nouveau un animal.
Un tel système existe déjà pour les chiens de sécurité, pour lesquels les agents disposent d’une carte professionnelle associée au numéro d’identification de l’animal (fichier central géré par le CNAPS).
Remarque : La Fondation 30 Millions d’Amis ne propose pas d’instaurer une taxe sur la détention d’un animal de compagnie, considérant que cela inciterait les propriétaires à faire des portées pour « rentabiliser » leur animal.

Prévention / Sensibilisation

5. Stérilisation : Rendre obligatoire la stérilisation des chats non inscrits au LOF (Livre des Origines Françaises).
Les chats se reproduisent à un rythme effréné : à partir d’un seul couple, on obtient au bout de 4 ans un total de 20 736 individus. Statistiquement, environ 5000 d’entre eux trouveront un foyer. Les autres vivront en refuge ou s’installeront sur un terrain avec d’autres « chats libres ». Ces derniers meurent souvent de maladies, finissent écrasés sur la route, et se reproduisent à leur tour.

6. Education : Sensibiliser les enfants à leur responsabilité envers les animaux dans les programmes scolaires, notamment en classe primaire.
Véritable enjeu de société, le respect des animaux doit se développer dès le plus jeune âge. Un apprentissage primordial pour lequel l’Éducation nationale devrait prendre toute sa part. La Fondation 30 Millions d’Amis a contribué à l’élaboration d’un livret pédagogique pour sensibiliser les élèves d’école primaire à la protection des animaux.

7. Personnes âgées : Les établissements chargés de l’accueil des personnes âgées ou dépendantes doivent accepter le résident, accompagné de son animal qui est bien souvent son dernier compagnon de vie.

Répression

8. Identification : Identifier son animal est une obligation. Or, les contrôles sont insuffisants. Les associations de protection animale et les vétérinaires devraient être assermentés pour renforcer ces contrôles et sanctionner les propriétaires qui ne font pas identifier leur animal de compagnie.
En Angleterre, la Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals (RSPCA) est assermentée pour contrôler et sanctionner le défaut d’identification des animaux.

9. Vacances : Interdire aux lieux de villégiature (hôtels, locations saisonnières…) de refuser les animaux de compagnie, et ce, sans surcoût indécent facturé au vacancier (« supplément animal »).
La Fondation 30 Millions d’Amis propose toutes les solutions pour organiser aux mieux les vacances des animaux, avec ou sans leur propriétaire. Notre plateforme nosvacancesentreamis.com propose des conseils et de nombreuses informations pratiques.

10. Justice : Renforcer et faire appliquer les peines encourues en cas d’abandon d’un animal de compagnie.
Il est anormal que l’abandon, les actes de cruauté et les sévices soient seulement punis de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende, alors que le vol d’un meuble est aujourd’hui puni de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. La Fondation 30 Millions d’Amis demande donc que tous ces délits soient également passibles de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, et que ces peines soient appliquées avec rigueur. »

> Lire également : Les animaux abandonnés en été, une catastrophe de grande ampleur