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La République en marche récupère Simone Veil : c’est dans l’ordre des choses

Des gens sont choqués que La République en marche (LREM) utilise Simone Veil pour mettre en avant sa campagne pour les élections européennes. Cependant, Simone Veil était à l’UDF, l’ancêtre direct de LREM sur le plan des idées. C’était une femme membre assumée de la Droite et le droit à l’avortement était mis en avant par elle au nom de l’ultra-libéralisme.

« Non à la privatisation choquante de la mémoire de Simone Veil par LREM » dit Yannick Jadot, tête de liste EELV pour les européennes. « Je pense que les magnifiques yeux de Simone Veil déchargeraient de la mitraille vers tous ceux qui aujourd’hui utilisent sans vergogne son image et son nom » dit Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des Départements de France.

Ces dénonciations, et il y en a un certain nombre sur la « récupération » à laquelle on assisterait, rentrent dans le cadre d’une triple initiative :

  • Nathalie Loiseau est passée au Panthéon le 9 mai pour honorer Simone Veil, accompagnée notamment de l’avocat Jean Veil, fils de celle-ci et candidat en 78e position sur la liste de La République en marche ;
  • un rassemblement plus large de LREM a eu lieu au même endroit un peu plus tard ;
  • Marlène Schiappa, Nathalie Loiseau et Chrysoula Zacharopoulu avaient, quelques jour plus tôt, publié une tribune dans le Journal Du Dimanche pour proposer un « pacte Simone Veil », avec comme objectif l’harmonisation par le haut les droits des femmes, avec principalement le droit à l’avortement mis en avant à mots couverts.

Pourtant, tout cela est tout à fait cohérent. Simone Veil a toujours été une femme politique relevant de la Droite. Si elle a mis en avant les droit des femmes, c’est uniquement dans le sens de l’ultra-libéralisme. Le droit à l’avortement établi administrativement, en niant toute question de morale, relève résolument de la position libérale selon laquelle l’individu fait ce qu’il veut comme il l’entend, sans qu’on ait à le juger. Il suffit de lire comment elle a justifié l’avortement pour s’en convaincre.

> Lire également : Mai 1968, la droite libérale et l’interruption volontaire de grossesse

Évidemment, si l’on réduit le combat politique à une bataille pour l’élargissement des droits individuels, on trouvera cela très bien. D’ailleurs, tant les libéraux que la « Gauche » post-industrielle, post-moderne, ont fait de Simone Veil une icône. Et c’est d’ailleurs aussi en ce sens qu’il faut voir la critique d’EELV, qui dit somme toute : nous aussi nous sommes libéraux sur le plan des mœurs, Simone Veil est aussi à nous !

Mais si l’on est partisan de la Gauche historique, alors Simone Veil est inacceptable et sa manière de permettre le droit à l’avortement a uniquement servi l’esprit libéral, faisant de l’avortement une simple formalité, niant toutes les questions morales qui vont avec. Le droit des femmes a ici été dévié en rejet de la biologie, en liquidation de toute valeur à ce qui est naturel, en affirmation unilatérale du libre-arbitre absolu.

C’est pour cela que la question de l’avortement reste paradoxalement si actuelle dans la société et que de larges parties de la population européenne sont contre. Ce n’est pas qu’elles soient réactionnaires, mais elles sont piégées par la réaction, qui a beau jeu de profiter des positions caricaturales des ultra-libéraux.

La question de Simone Veil est donc tout à fait pertinente, mais pas du tout parce que LREM fait une récupération. Bien au contraire, on voit comment beaucoup de gens se sont fait aspirés par le libéralisme. Pensant bien faire, être ouvert d’esprit, beaucoup de gens de gauche ont considéré qu’il était dans l’ordre des choses de laisser faire les gens ce qu’ils veulent, comme ils veulent, que c’était là s’opposer au conservatisme, aux fachos.

Mais l’alternative n’est pas le conservatisme contre le libéralisme. Elle est entre un capitalisme toujours plus libéral et relativiste, ou bien le retour en arrière réactionnaire, ou bien la démocratie la plus large en défense de la culture, le Socialisme. C’est une bataille pour les valeurs qui se joue et qui croit combattre la réaction en niant le principe même de valeurs ne fait que servir le libéralisme… Un libéralisme qui n’est pas qu’économique, mais est également moral, culturel, idéologique.

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Mai 1968, la droite libérale et l’interruption volontaire de grossesse

C’est mai 1968 qui a permis l’irruption des débats sur les mœurs, mais on sait que c’est la logique libérale qui l’a emporté sur ce thème, comme dans bien d’autres cas. Il est intéressant à ce titre d’aborder la question de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Ce n’est en effet pas avant 1971 qu’il y a un débat général à ce sujet et cela suit bien sûr mai 1968. Sans l’arrivée des thèmes de la vie quotidienne, cela n’aurait pas été possible. Cependant, c’est la droite libérale qui a tout organisé concernant l’IVG.

Or, cela a forcément un sens. On ne peut pas être de gauche et ne pas se dire que si des gens de droite mettent en place quelque chose au nom du libéralisme, il y a au moins un problème quelque part.

En effet, lorsque l’IVG légale est mis en place en France, Simone Veil est alors ministre de la santé, Jacques Chirac le premier ministre, Valéry Giscard d’Estaing le président de la République.

Quel est ce problème ? Regardons comment les choses se sont déroulées. A la base, donc, l’IVG est interdite, mais largement pratiquée par des centaines de milliers de femmes dans des conditions le plus souvent sordides voire mortelles, sauf celles pouvant le faire à l’étranger dans des pays où c’est légal.

En 1971, donc, le Nouvel Observateur publie le 5 avril un manifeste signé de 343 femmes affirmant ayant avoir avorté, ce qui est alors interdit et amène normalement des poursuites, et réclamant la « libre-disposition » de leur corps : « Notre ventre nous appartient ».

La question de la nature de l’interruption de grossesse n’est pas abordée, sauf à un moment précis, sous la forme d’un discours sur la production :

« Les femmes, comme tous les autres producteurs, ont de fait le droit absolu au contrôle de toutes leurs productions. Ce contrôle implique un changement radical des structures mentales des femmes et un changement non moins radical des structures de la société. »

Il est évident que c’est là une manière de contourner la question de la nature, de la nature très particulière de la « production » en question ; la grossesse est considérée comme un obstacle à l’indépendance des femmes, et donc « l’avortement libre et gratuit » lui est opposé.

nombre d'IVG et de naissances depuis 1965

On est ici dans une philosophie individualiste et existentialiste et on retrouve fort logiquement Simone de Beauvoir, l’auteure de « Le Deuxième Sexe » (« On ne naît pas femme, on le devient ») comme l’une des chefs de file du mouvement.

Une fois posée cette manière de voir les choses, tout va aller très vite. 4 000 femmes – un chiffre très faible, il y a alors 1,5 million de femmes se faisant avorter chaque année – manifestent à Paris le 20 novembre 1971 à l’appel du Mouvement de libération des femmes, qui propose également un document intitulé « Matières pour une réflexion politique sur l’avortement » (qu’on peut lire ici et ).

En octobre-novembre 1972 a lieu le procès d’une femme s’étant faite avortée alors qu’elle était mineure ; elle est relaxée notamment sous l’action de l’avocate Gisèle Halimi.

Suit, publié dans Le Monde du 5 février 1973, un manifeste de 331 médecins affirmant pratiquer des avortements illégaux. Ne faisant pas référence au serment d’Hippocrate – qui historiquement rejette l’avortement – le manifeste prône pareillement « l’avortement libre ».

En 1973, l’association « Choisir », avec Simone de Beauvoir et Gisèle Halimi, réclament le droit à l’avortement jusqu’à 24 semaines (il est autorisé aujourd’hui jusqu’à 12 semaines).

En juin de la même année, 10 031 médecins signent un texte publié dans le Parisien Libéré pour dénoncer le manifeste des 331 médecins. On lit entre autres, avec une allusion directe au serment d’Hippocrate :

« A chaque instant de son développement, le fruit de la conception est un être vivant, essentiellement distinct de l’organisme maternel qui l’accueille et le nourrit (…).

Devant les détresses que peuvent provoquer des circonstances tragiques, le devoir du médecin est de tout mettre en œuvre pour secourir ensemble la mère et son enfant.

C’est pourquoi l’interruption délibérée d’une grossesse pour des raisons d’eugénisme ou pour résoudre un conflit moral, économique ou social n’est pas l’acte d’un médecin. »

C’est un autre existentialiste, Jean-Paul Sartre, qui répond dès le lendemain dans Libération. Constatant le refus profond dans le secteur médical en général, il affirme que « le souci principal d’une majorité du corps médical est de défendre ses privilèges ».

des milliers de femmes par an victimes de l'avortement clandestin en France

C’est alors la droite libérale qui va résoudre le conflit, en prenant le parti des existentialistes. Le richissime Jean Taittinger, chef du groupe de luxe du même nom et ministre de la justice, tient un discours à l’assemblée nationale le 13 décembre 1973 où il défend un projet de loi autorisant l’IVG.

L’association « Choisir » constate avec satisfaction que « dans ce discours, M. Tainttinger a développé tous les arguments défendus depuis des mois par notre association. »

Le 31 octobre 1974, le journaliste Bruno Frappat écrit dans Le Monde – il en deviendra par la suite le directeur de la rédaction – un article intitulé « Un projet de loi très libéral sur l’avortement sera soumis à l’assemblée. M. Giscard d’Estaing interviendra avant le débat », dont les premières phrases sont les suivantes :

« Libéraliser l’avortement tout en faisant semblant de faire le contraire. Tel était le but du projet Ségard accepté au printemps par les diverses tendances de la majorité et qui aurait sans doute été adopté par l’Assemblée nationale si la mort du président Georges Pompidou n’avait pas écourté la session parlementaire. »

Puis il est dit :

« Le projet retenu va plus ouvertement dans le sens du libéralisme que tous les précédents. Préparé par Mme Simone Veil, il n’a pu être approuvé que parce que le président de la République a fermement montré qu’il estimait le temps venu de dire les choses clairement et d’appliquer la promesse faite par lui. »

foetus du premier au neuvième mois de grossesse

L’IVG est alors autorisée par une loi adoptée le 28 novembre 1974, après 25 heures de discussions, par 284 voix contre 189. Simone Veil est alors ministre de la santé, Jacques Chirac le premier ministre, Valéry Giscard d’Estaing le président de la République.

Quel est alors le souci ? C’est que la question de la nature de l’avortement, la question morale, a été mise alors de côté devant l’urgence pour la santé des femmes.

Et en 2018, plus de quarante années après, on peut voir que l’avortement est une pratique banalisée. Le taux annuel d’IVG pour 1000 femmes de 15 à 49 ans, autour de 14-15 %, ne change plus depuis quarante ans. Pareil pour le ratio d’IVG pour 100 naissances vivantes, de 26-27 %.

Comment ne pas se dire, comme cette grande figure historique du féminisme :

« Thérèse Clerc pratiquait des avortements clandestins avant la promulgation de la loi Veil. Selon elle, les femmes qui voulaient avorter « ne prenaient en général pas de contraception, aveuglées par toutes les débilités qu’elles entendaient à l’époque, sur le fait que cela était honteux et contre-nature », raconte-t-elle à L’Obs.

Et cette militante féministe d’évoquer avec amertume la situation actuelle : « Je suis désespérée de voir qu’un trop grand nombre de femmes ne prend toujours pas de moyens de contraception. Désespérée de voir qu’il y a en France, encore aujourd’hui, plus de 200.000 IVG chaque année. Mais ce droit est une nécessité ». »

D’un côté, il faut ce droit, mais s’il est possible d’éviter, n’est-il pas moralement juste de le faire ?

A moins qu’on considère que seul compte son propre choix, sa propre individualité – et c’était justement à cela que voulait aboutir la droite libérale en organisant à sa manière le droit à l’IVG après 1968.

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Simone Veil au Panthéon : une figure de la Droite

Le manque de connaissances politiques et culturelles est si grande en France qu’on arrive à faire passer Simone Veil, qui hier a vu son cercueil placé au Panthéon, pour une personnalité progressiste, elle qui a toujours été une figure de droite. En 2007, elle est tout de même à la tête du comité de soutien de Nicolas Sarkozy, et ce n’est pas pour rien !

C’est que son image de femme pour les femmes et pour la paix est en réalité le masque d’une femme pour l’ultra-libéralisme et pour une Europe opposée aux projets de la Gauche… C’est une femme qui a été une figure de la Droite.

C’est qu’il existe une grande opération visant à la présenter comme une « féministe », alors qu’en réalité elle relève de la ligne libérale la plus traditionnelle, celle qui veut élargir les « droits » en renforçant le marché.

Parce qu’il ne faut pas se leurrer, la légalisation de l’avortement n’a pas représenté autre chose qu’une négation d’une question sociale au profit d’un basculement dans le choix individuel. Cela a toujours été sa position, au sein d’ailleurs d’un gouvernement de droite.

De droite et pas seulement. Figure de la grande bourgeoisie, Simone Veil devait côtoyer des éléments historiquement fascistes, ce qu’elle a tout à fait accepté.

En 1978-1979, elle est par exemple ministre de la santé d’un gouvernement dont le ministre du budget est Maurice Papon, impliqué dans la collaboration et préfet de police de Paris ultra-répressif de 1958 à 1967.

Un autre exemple est connu. Lors d’un conseil des ministres, le premier ministre Raymond Barre avait parlé de  « lobby juif » et elle avait menacé au président de la République Valéry Giscard d’Estaing de démissionner à la prochaine incartade. Mais lorsque Raymond Barre parlera, à la suite de l’attentat contre la synagogue de la rue Copernic, des passants comme de « Français innocents » touchés (à l’opposé donc des Juifs), elle ne démissionnera pas pour autant.

Autre exemple : en 1979, aux élections européennes, Simone Veil représente l’UDF et sur sa liste on a en position éligible, Robert Hersant – un grand patron de presse ayant collaboré. Voici comment elle justifie cela :

« La composition de la liste m’a presque totalement échappé. En particulier, la présence de Robert Hersant, dont le passé vichyssois était désormais connu de tous, ne me faisait aucun plaisir, c’est le moins que l’on puisse dire.

On m’avait expliqué qu’il était difficile de se mettre à dos le propriétaire du tout-puissant Figaro. Une fois encore, la politique l’emportait ainsi sur les principes moraux. Ma seule échappatoire se référait à l’ancienne appartenance du patron de presse à la FGDS, le groupuscule politique qu’avait naguère dirigé François Mitterrand. J’avais donc tout loisir de renvoyer les socialistes qui m’attaquaient sévèrement sur ce sujet à leurs propres contradictions, ce que je ne me suis pas privée de faire.

Il reste que, pour la première fois de ma vie, j’avais accepté, pour de basses raisons d’opportunité, un compromis qui avait à mes yeux l’allure d’une compromission… »

Simone Veil est une personnalité politique de droite, qui a modernisé, rien de plus. Le reste est du spectacle, comme lorsque Le Monde célèbre des gens glorifiant Simone Veil, le collectif « merci Simone », composé de gens avouant n’avoir rien lu d’elle…

 

On l’aura compris, pour bon nombre ayant prétendu être de gauche (mais contre la classe ouvrière, contre le marxisme, contre le mouvement ouvrier, etc.), par « progressiste », il faut bien entendu désormais comprendre désormais libéral-modernisateur. Simone Veil est en ce sens le symbole d’un féminisme qui n’est qu’un carriérisme ouvrant des portes aux femmes, comme si le féminisme n’avait pas de contenu en soi.

Et c’est là qu’on voit que la droite et tous les courants « post-modernes » ont la même approche de refuser au féminisme une essence, comme le pacifisme, l’amour des animaux, la défense de la vie, l’écologie.

Voici comment le gouvernement, de manière officielle, présente l’intérêt du parcours de Simone Veil.

« Après avoir fondé une famille, puis entamé une carrière dans la magistrature, en 1974, elle devient du jour au lendemain la femme politique française la plus célèbre et la plus populaire, réussissant à faire adopter en tant que ministre de la Santé la loi qui porte son nom, relative à  l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

Figure emblématique du combat des femmes, elle a occupé au sein de l’administration comme en politique des postes jusque-là inaccessibles aux femmes : première femme secrétaire du Conseil supérieur de la Magistrature (CSM), première femme à siéger au conseil d’administration de l’ORTF (1972), première femme présidente du premier Parlement européen élu au suffrage universel (1979), première femme ministre d’État (1993).

Membre du Conseil constitutionnel de 1998 à 2007, elle a également été en 2008 la sixième femme à être élue à l’Académie française et à entrer sous la Coupole en mars 2010, occupant à la suite de Paul Claudel, Pierre Loti et Pierre Messmer le fauteuil numéro 13, qui fut aussi celui de Jean Racine. »

Le combat des femmes serait de pouvoir prendre des postes pris auparavant par les hommes. Il faudrait une femme capable d’appuyer sur le bouton du déclenchement de la guerre nucléaire. C’est là ne rien comprendre aux valeurs patriarcales que justement le féminisme dénonce ou devrait dénoncer.

Et c’est là qu’on voit aussi et surtout la valeur du dispositif faisant de Simone Veil une « féministe ». Car il est prétendu que son soutien à l’Europe va dans le sens de la paix.

En réalité, c’est une Europe militariste, alliée aux États-Unis, prête à la troisième guerre mondiale, sur la base d’un anti-communisme forcené, dont il faut parler : voilà ce qu’a soutenu Simone Veil.

En apparence, elle a parlé des droits des femmes et de la paix, en réalité elle a soutenu l’individualisme et la formation d’un bloc capitaliste libéral et militariste. Elle a toujours fait partie de la haute bourgeoisie, fréquenté des gens au coeur du capitalisme.

Regardons d’ailleurs les faits. Alors qu’elle est décédée en 2017, avant même sa mort de nombreux établissements portaient son nom : l’école primaire d’Héry-sur-Alby (Haute-Savoie), les collèges de Châtillon (Rhône), de Mandres-les-Roses (Val-de-Marne) et de Villers-Bocage (Calvados) et l’école maternelle et élémentaire de Vigneulles-lès-Hattonchâtel (Meuse), le lycée régional de Valbonne Sophia Antipolis (Alpes-Maritimes), une école primaire d’Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), une école primaire de Bourgoin-Jallieu (Isère), une école maternelle de Drancy (Seine-Saint-Denis), un collège à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), un établissement régional d’enseignement adapté d’Amilly (Loiret), un lycée professionnel à Angers (Maine-et-Loire), un collège de Châteaurenard (Bouches-du-Rhône), un lycée des métiers des services administratifs, de la relation commerciale et services à la personne de Charleville-Mézières (Ardennes), une école maternelle et élémentaire à Hérouville-Saint-Clair (Calvados), un collège de Crevin (Ille-et-Vilaine), l’hôpital public d’Eaubonne (Val d’Oise), la faculté de médecine PIFO (Paris Île-de-France Ouest), un amphithéâtre de la faculté de médecine d’Angers (Maine-et-Loire)…

On peut mentionner également la promotion 2000 de Sciences Po Lille, la promotion 2003 de l’École nationale de la magistrature, la promotion 2006 de l’École nationale d’administration, la promotion 2010-2011 des Inspecteurs-élèves de l’École nationale des finances publiques, la promotion (2014-2016) du Cycle supérieur de management de l’Institut national des études territoriales (INET), la promotion 2015-2016 du Master 2 Droit pénal et sciences criminelles de l’université de Strasbourg la promotion 2015-2016 de l’École des avocats Aliénor de Bordeaux, la promotion 2016-2017 de l’École du Centre-Ouest des avocats de Poitiers, etc.

Cela en dit long sur la valeur qu’elle a joué dans le dispositif idéologique de la Droite.