Le premier mai 2025 est une date essentielle du mouvement ouvrier : il s’agit de rappeler les valeurs fondamentales, de remettre en avant qu’on est pour la révolution, qu’il n’y aura pas de capitulation.
Pourtant, en France, on est dans une situation totalement désespérée. Les gens sont aliénés par le capitalisme, qui a tout lessivé avec son libéralisme économique et culturel.
Quel intérêt alors de s’imaginer pouvoir faire la révolution ? La réponse est simple, c’est qu’il faut être dialectique. Pour arriver loin, il faut partir de loin. Pour tout changer, il faut que tout soit à changer.
Nous vivons une époque de transformation complète, pas une petite période d’évolution et de réforme. Il suffit de regarder derrière soi : plus rien n’est pareil par rapport à il y a deux mois. Et il y a deux mois, c’était vrai par rapport à il y a quatre mois.
Et c’est vrai depuis 2020, depuis la pandémie qui a absolument tout changé. Les conflits dans le monde se produisent de manière toujours plus nombreuse, alors que les gens sont engloutis dans une terrible flemme, expression d’une véritable dépression à l’échelle planétaire.
C’est une vaste remise à zéro, où l’humanité est façonnée par l’Histoire afin d’être en mesure de procéder à d’immenses transformations planétaires.
Oui, c’est l’effondrement du capitalisme, qui ouvre la voie à une époque radicalement nouvelle. Le Socialisme va s’affirmer dialectiquement à cet effondrement.

Naturellement, qui ne comprend pas la dialectique ne peut qu’être découragé, pessimiste. Mais là, c’est une question de classe. La classe des travailleurs transforme la réalité, elle est dans le réel et ne saurait disparaître. Elle ne saurait porter le découragement, le pessimisme.
C’est pourquoi il est inévitable que se produise le grand bond. C’est stratégiquement ce qui compte : la recomposition de la classe. Qui ne le voit pas perd son temps dans le capitalisme qui propose un nombre gigantesque de labyrinthes où se perdre.
Il faut oser voir la naissance du nouveau, fragile, et réfuter l’ancien, puissant mais en train de mourir.
Il faut oser poser les choses de manière frontale, dialectique. Il faut oser séparer. C’est ça, être révolutionnaire.
Qui ne se prépare pour le grand bond, qui va permettre enfin les grandes séparations, n’a pas compris le sens de l’Histoire ! La recomposition de classe et l’affirmation du drapeau rouge sont inéluctables !
