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Ceux qui s’en prennent aux animaux sont des dangers pour tout le monde

La barbarie entraine la barbarie.

L’homme interpellé ce week-end près de Cannes pour le meurtre présumé de sa compagne, dont il avait caché le corps dans un réfrigérateur avec celui d’un de ses chiens, avait été pris en flagrant délit par les policiers dans la nuit du 7 au 8 septembre alors qu’il était en train de tabasser violemment sa chienne, une petite bull-terrier de trois mois seulement, sur un parking.

Les caméras de la ville avaient enregistré la scène d’une violence inouïe : soulevée par le collier, jetée au sol, rouée de coups, la tête tapée contre le bitume. Rose, la chienne, avait été saisie et prise en charge par l’Association Au Service des Animaux 06 (ASA06). Elle souffrait d’une fracture à la patte datant de plus de dix jours avant les faits, de nombreux hématomes, d’une anémie …

Le détenteur, un riche ressortissant danois louant une villa luxueuse dans les hauteurs de Mandelieu-la-Napoule, avait pourtant écopé dune simple contravention pour maltraitance !

Aucun fait d’exercer « des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique » n’a été retenu contre lui.

La petite chienne a pourtant vécu un enfer depuis qu’elle est venue au monde alors qu’elle n’a que trois mois ! Achetée par cet homme trois semaines auparavant pour 6000 euros sur une plate forme hongroise, la société Euro Puppy, elle avait déjà subi le transport depuis la Hongrie jusqu’en France, les coups, la maltraitance, le stress … quelle tristesse que tout cela soit passé inaperçu et quelle honte que de telles « transactions » puissent avoir lieu. Mais qu’est ce qu’on pourrait attendre à la fin de tout un système où les animaux sont de simples objets commandables sur internet ?

Le procureur, loin de prendre conscience du danger que représente un concentré de violence comme celui-ci, a autorisé l’homme à sortir mais l’a aussi autorisé à récupérer la chienne ! Le monde à l’envers. Cette décision avait été jugée inacceptable par l’association ASA06 et le maire de Mandelieu-la-Napoule qui avaient fait bloc pour ne pas rendre Rose à son tortionnaire.

Si le procureur avait pris cette affaire au sérieux, le meurtre de la jeune femme aurait peut-être pu être évité. Mais la justice ne prend que très rarement en considération le fait que les violences sur les animaux vont de pair avec les violences sur les humains. Pourtant, la barbarie c’est la barbarie, il n’y a pas de barrière, ou de frontière qui ne soit poreuse.

C’est ainsi qu’un homme peut passer son chien à tabac, être relâché avec une toute petite tape sur les doigts, une amende ridicule au regard de la somme que cette personne a versée pour acheter le chien, puis ressortir, tuer sa concubine, placer leurs corps respectifs dans un frigo pour l’acheminer ensuite dans une déchetterie.

Combien de personnes et d’animaux cet homme a t-il déjà tués ? Son autre chien, un staffordshire avait disparu du jour au lendemain d’après ses voisins peu avant l’été. Une voisine se souvient d’avoir entendu un coup de feu à cette période et un autre chien serait également enterré dans le massif de l’Esterel, à quelques kilomètres de Mandelieu-la-Napoule. On sait que cet homme a acheté plusieurs chiots sur le site Euro Puppy : où sont-ils passés ?

Entre ce déchaînement de violence d’un côté et cette indifférence de l’autre, il y a Rose qui est toujours en vie aujourd’hui grâce à une association qui n’a pas cédé face à la pression : si elle l’avait restituée à son bourreau, elle serait morte. Mais si lui avait été interpellé pour l’acté de cruauté qu’il a commis, peut-être que la jeune femme serait encore en vie, tout comme le chien.

Le mouvement pour la défense des animaux est porté essentiellement par des femmes parce qu’il y a refus du virilisme et de tous ces actes profondément barbares qui en découlent. Les personnes qui s’en prennent aux animaux sont dangereuses pour tout le monde ! On en a régulièrement l’exemple avec les chasseurs et les « accidents de chasse » où des personnes se font blesser, tuer …

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Société

[tribune] «Contre les violences faites aux femmes? Dénoncez la prostitution et la GPA!»

Voici une tribune initialement publiée sur le site de Marianne par les militantes féministes Ana-Luana Stoicea-Deram (membre du CoRP), Marie-Josèphe Devillers et Catherine Morin Le Sech. Elles dénoncent les agressions qu’elles ont subi lors des manifestations contre les violence à l’égard des femmes le week-end dernier. Ces activistes féministes ont ici gravement sous-estimé l’hégémonie de la « Gauche » post-moderne et sa volonté de briser, y compris par la violence, tout ce qui relève de la Gauche historique.

« Contre les violences faites aux femmes ? Dénoncez la prostitution et la GPA !

Le 25 novembre est la « journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes ». Ce sont les Nations unies qui ont établi cette date, et qui ont aussi défini la violence à l’égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».

Ce samedi, en France, à l’appel du mouvement NousToutes, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté pour dénoncer l’une des formes les plus graves de ces violences : le féminicide. Les meurtres et les assassinats de femmes, en raison de leur sexe, ont augmenté cette année. Les plaintes portées par plusieurs d’entre elles, leurs demandes d’aide, n’ont pas empêché leurs agresseurs de les tuer. Pourquoi ?

Des violences ignorées

Car le féminicide s’inscrit dans une suite de violences que peuvent subir les femmes. Des violences générées ou tolérées par un système (social et politique) dans lequel des pratiques sociales et des comportements qui causent des préjudices ou des souffrances aux femmes, sont considérées comme acceptables, et donc acceptées. Toutes les personnes qui ont manifesté samedi ont voulu dénoncer les féminicides. Mais toutes ne sont pas prêtes à reconnaître l’ensemble des pratiques qui participent du système patriarcal et dont le féminicide est l’une des formes les plus visibles, mais seulement l’une de ses formes.

Le patriarcat est caractérisé par le déploiement d’un continuum de violences à l’égard des femmes, qui peuvent s’exercer avant même la venue au monde d’une fille (en l’empêchant, par sélection du sexe de l’enfant à naître), et ensuite tout au long de la vie d’une femme. Ces violences sont exercées en tant que telles, et visent à éduquer les filles et les femmes à la soumission aux hommes. Excision, mariage forcé, interdiction de travailler, discriminations, stéréotypes sexistes… – si des différences de nature et de degré existent, si certaines de ces pratiques sont interdites et combattues, d’autres sont admises, voire promues. Certaines violences seraient-elles plus tolérables que d’autres ?

Des pratiques qui s’enracinent dans les stéréotypes sexistes les plus rétrogrades font l’objet d’une attention bienveillante et d’une propagande très favorable à leur développement. Il s’agit de la prostitution et de la pratique dite de gestation pour autrui (GPA). Les deux sont justifiées par un soi-disant « consentement » des femmes à les pratiquer, et aussi par leur ancienneté : ne dit-on pas que la prostitution serait « le plus vieux métier du monde » ? N’entend-on pas, à l’Assemblée nationale, en 2019, tel député, regrettant d’être « timide, peu aventureux », pour ne pas faire comme ses ancêtres, qui pratiquaient la GPA, tel que le relaterait l’Ancien Testament* ? La propagande en faveur de la prostitution et de la GPA est présente depuis plusieurs mois dans de nombreux médias, dont des radios publiques. Dès lors, montrer l’évidence, à savoir les violences que ces pratiques représentent pour les femmes, se heurte au refus d’accepter les arguments des personnes qui les décrivent, étayés par les droits humains, des chiffres et des témoignages.

Les deux, prostitution et GPA, lorsqu’elles sont décrites et désignées comme violences, lorsqu’elles sont montrées comme des pratiques à abolir, suscitent le mépris, le rejet, voire l’agressivité et la violence à l’encontre des abolitionnistes.

C’est bien ce qui s’est passé samedi 23 novembre, dans plusieurs villes où des manifestations ont été organisées pour dénoncer la violence à l’égard des femmes. A Toulouse, des abolitionnistes ont été agressées, verbalement et physiquement, et leurs pancartes demandant l’abolition de la prostitution ont été détruites par des personnes qui se trouvaient aussi dans la manifestation. A Marseille, les abolitionnistes ont eu du mal à faire porter leurs slogans. A Paris, nos pancartes exprimant la violence médicale et psychologique de la GPA, l’exploitation et la marchandisation des femmes dans cette pratique ainsi que dans la prostitution, nous ont valu un jet de bouteille, des propos agressifs et la destruction d’une partie de nos tracts par des personnes venues manifester contre les féminicides. Les gens étaient là pour les féminicides et non pour dénoncer toutes les violences et surtout pas la prostitution ni la GPA.

Dénoncer le système patriarcal

Ainsi est-il entendu que l’on peut combattre ce qu’il est indiqué de combattre, ce pour quoi tout le monde est là, ce qui fait consensus : le féminicide. Mais dénoncer le système patriarcal dans la globalité de ses violences, en montrer l’étendue, les pièges discursifs et conceptuels qu’il tend aux femmes (« consentement », « libre choix »), est loin d’être accepté. Non que soit difficile à comprendre, le lien entre la violence et la prostitution ou la GPA. Non par manque de données prouvant les risques énormes encourus par les femmes qui se prostituent comme par celles qui deviennent mères « porteuses ». S’il est difficile à admettre l’évidence des violences que ces pratiques infligent aux femmes, c’est en raison du consensus médiatique, des discours lénifiants de celles et ceux qui les promeuvent, et qui veulent faire croire que si des femmes sont mutilées dans la prostitution, si elles perdent leur utérus dans la GPA, si elles sont assassinées en tant que prostituées, ou si elles meurent pendant ou des suites d’une grossesse GPA, eh bien, ce ne serait qu’une question de choix, librement consenti.

Lorsque des médias publics n’ont de cesse de raconter à quel point la vie de « fille facile » fascine les journalistes, comment peut-on admettre que des jeunes filles sont forcées à se prostituer, qu’elles y arrivent après avoir subi des viols, souvent des incestes, depuis leur enfance ? Quand des députés très en vue et autres politiques disent leur sympathie pour leurs amis ayant eu recours à la GPA, comment accepter l’évidence de la violence médicale, obstétricale et psychologique faites aux mères « porteuses » ?

Les préjudices et les souffrances infligés aux femmes dans la prostitution et dans la maternité de substitution (c’est ainsi qu’il faut nommer cette pratique, et non GPA, qui réduit la femme à l’état de « gestatrice », lui niant toute humanité), sont autant de violences faites aux femmes, parce qu’elles les subissent en raison de leur sexe. Elles s’inscrivent dans le continuum de la violence à l’encontre des femmes, et sont d’autant plus fortes, qu’elles sont niées, rejetées, réduites au silence. La violence que l’on ne veut pas admettre, et qui s’impose par la force du constat, est retournée contre les abolitionnistes qui seraient coupables de la dénoncer, responsables de la donner à voir par les consciences lucides de celles et ceux qui portent la revendication de l’égalité entre les femmes et les hommes.
On ne peut pas espérer éradiquer le féminicide si l’on ne combat pas le patriarcat dans sa globalité, c’est-à-dire en abolissant toutes les pratiques qui infériorisent les femmes, pour les exploiter sexuellement et à travers la reproduction.

*Tous les exemples utilisés pour donner à croire que des femmes mentionnées dans la Bible seraient des mères porteuses sont interprétés de façon tendancieuse. Ces femmes (cas d’Abraham, Hagar et Sarah), servantes ou esclaves, sont violées et elles élèvent elles-mêmes leurs enfants et les emmènent avec elles lorsqu’elles sont chassées, ce qui n’est pas le cas avec la GPA. »

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Société

La manifestation contre les violences sexistes et sexuelles du 23 novembre 2019

La France est un pays qui connaît un engagement démocratique ayant une base solide. C’est ainsi qu’il faut comprendre la manifestation parisienne du 23 novembre, où 50 000 personnes ont exigé un arrêt des violences sexistes et sexuelles et aux « féminicides ». Mais le niveau culturel est totalement nul. Les violences sont considérées de manière purement abstraite, comme si elles étaient séparées des valeurs en perdition de la société. La seule exigence atteinte est d’ailleurs celle d’un engagement financier accru de l’État.

Les participants à la manifestation du 23 novembre 2019 ont été très satisfaits de la mobilisation. Des gens comme Manon Aubry‏ (pour qui 150 000 personnes sont venues), ont même parlé d’un succès « historique ». C’est tout de même étrange et c’est là qu’on s’aperçoit de l’origine sociale qui a prédominé.

Non pas qu’il soit faux de se mobilier contre les violences faites aux femmes. Cependant, dans le peuple, personne ne se dit qu’on va vers une amélioration de la condition des femmes et que, d’ailleurs, il suffirait de rajouter 700 millions de budget pour résoudre les problèmes.

Loin d’être « historique », la manifestation a donc exprimé plutôt une terrible défaite. Car les violences sexuelles commises par des hommes contre des femmes (et des enfants) est un grand non-dit de la société française. Elles ont beau être massives, le règne de l’individualisme empêche toute lecture culturelle, sociale et politique. La justice réduit cela à un fait-divers perturbant l’opinion publique et cela s’arrête là.

La manifestation du 23 novembre a par conséquent ceci d’inquiétant qu’elle exprime une prise de conscience non pas « positive » et cherchant à renverser la situation (même si elle prétend le contraire en disant qu’elle entend corriger les choses), mais entièrement « négative » comme fruit d’une véritable crise générale en ce domaine.

Pour dire les choses de manière alambiquée : la société française est en faillite morale et culturelle. La cause de cette faillite est simple : le capitalisme réduit tout aux individus et démolit la démocratie – y compris la démocratie dans le couple. Il n’y a pas de « féminicides » mais des meurtres qui sont une conséquence du refus de reconnaître la démocratie par des hommes assumant une posture patriarcale.

Les femmes aussi nient tout autant la démocratie dans le couple, la différence significative étant que les conséquences ne sont pas meurtrières. Reste que dans le capitalisme tout le monde est corrompu, tout le monde maltraite l’autre. Là est le véritable problème de fond.

Tout cela est cependant trop politique pour des gens se mobilisant mais refusant de rompre avec l’ordre établi, espérant encore et toujours que tout se règle. De même que les gilets jaunes demandent de l’argent à l’État, la solution féministe serait de demander de l’argent à l’État.

Il y a bien entendu la nécessité de parer aux urgences pour les femmes battues – mais dans une société toujours plus en crise, le nombre des violences contre les femmes va forcément toujours plus grandir. C’est cela dont il faut prendre en conscience et se mobiliser pour le Socialisme, qui seul peut être un frein social et historique à la tendance en cours, puis l’abolir s’il a les moyens d’État !

Il y a d’ailleurs un piège philosophique avec cette histoire de centaines de millions d’euros demandés. L’argent exigé vise en effet l’amélioration des conditions d’accueil individuel, afin de souligner que les problèmes des « féminicides » seraient toujours « individuels », tout serait une question d’individus seulement.

Il est ainsi considéré de manière abstraite qu’il y a des individus malsains et qu’il faut une solution individuelle pour les femmes victimes, ce qui a sa dignité, mais ce qui est une illusion dans un pays capitaliste où les valeurs s’effondrent et où la tendance à la guerre est toujours plus marquée !

Lorsque Adrien Quatennens‏ (de La France Insoumise) dit qu’il faut « réclamer 1 milliard pour sortir du cauchemar », c’est de la démagogie. On ne sort pas du cauchemar capitaliste sans de lourds sacrifices ! Mais le peuple n’y est pas prêt. D’où les contorsions de la réalité, la demande à l’État d’intervenir, l’illusion que tout va s’améliorer.

Il ne faut pas s’étonner si avec un tel formatage, même le Président de la République peut trouver très bien ce genre d’initiatives apolitiques et surtout déconnectées des rapports sociaux :

« J’adresse mon soutien à chaque femme qui a vécu des violences sexistes ou sexuelles. Comptez sur moi pour poursuivre la mobilisation du gouvernement et de la Nation entière dans cette grande cause. Besoin de l’engagement de chacun(e) pour #NeRienLaisserPasser. #NousToutes »

Les petits-bourgeois qualifieront de catastrophisme une telle approche critique. Mais c’est dans leur nature que de semer des illusions sur la pérennité d’un système capitaliste qui est en train de s’effondrer sous nos yeux.

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Communiqué du PCF sur le «Grenelle Violences Conjugales»

Communiqué publié mardi 3 septembre 2019 par le PCF :

« Annonces d’Edouard Philippe au grenelle des violences conjuguales : Fake news budgétaire !

Le « Grenelle Violences Conjugales » a  commencé aujourd’hui. Depuis l’annonce de sa tenue, 27 femmes sont décédées, assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint. Ces assassinats auraient pu être évités. Il auraient du l’être.
Ce grenelle doit avoir pour priorité l’engagement de l’État dans un plan ambitieux d’éradication des violences dites conjugales. Il ne doit pas se limiter à des effets d’annonces et à des plans de communication.

Alors qu’il manque 1 milliard d’euros pour accompagner et mettre à l’abri les femmes victimes, le Premier ministre annonce un plan de 5 millions d’euros pour la création de 1000 place d’hébergement d’urgence. Fake news budgétaire ! Avec 5 millions, une centaine de places seulement pourrait voir le jour.

Des mesures existent, il faut les mettre en place. Le PCF, mobilisé contre les violences faites aux femmes, exige l’application et la mise à l’ordre du jour du Parlement de la loi-cadre contre les violences faites aux femmes.

Le PCF demande la mise en place de lieux uniques. Pour en finir avec les parcours semés d’embuches, nous proposons la création d’unités spéciales d’accueil des femmes victimes de violences dans tous les départements. Lieux dans lesquels les victimes pourraient accéder à la police, la justice, l’aide juridictionnelle, l’unité médico-judiciaire pour faire les constats et les prélèvements et au moins une association spécialisée.

Ces unités devraient pouvoir s’appuyer sur un quota d’hébergements et de logements dédiés, dispositif clé pour la sortie des violences ; et d’un accompagnement par des consultations en psycho-trauma.

Aujourd’hui les services publics de prises en charges des femmes victimes de violences sont indigents ! Avec seulement 46 Unités Médico-Judiciaires en France soit environ un pour deux départements. Il est très compliqué pour les femmes victimes de faire constater les violences, de faire des prélèvements en cas de viols, d’amasser des preuves pouvant servir devant la justice.

Les communistes seront aux côtés des associations et des proches des femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint, pour continuer la mobilisation. »